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Dans le coma suite aux tortures de la part de la police marocaine

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  • Dans le coma suite aux tortures de la part de la police marocaine

    Zahra, 20 ans, dans le coma suite aux tortures de la part de la police marocaine.


    de Najib





    Zahra, en arabe signifie fleur. Zahra a vingt ans et la vie devant elle. Mais le makhzen (la police marocaine) en a décidé autrement.
    Ce fut durant le printemps dernier, au moment même où les fleurs s’épanouissent, éprise de liberté et de justice, la jeune étudiante s’est jointe à une marche pacifique. Dans la fleur de l’âge, où tout parait possible, elle voulut s’ouvrir sur le monde.
    C’est alors, en ce mois de mai 2008 sous le soleil de Marrakech, que la tempête noire et vert kaki s’est abattue sur elle. Ceux-là mêmes qui devaient la protéger furent ses bourreaux. Emmenée avec d’autres de ses compagnons de fortune dans le commissariat d’al Jamâa El Fna, elle fut torturée.
    Mais au-delà de la barbarie physique, elle fut humiliée devant l’ensemble de ses camarades. On l’a mise nue, baignant dans son sang, aux yeux de tous.
    N’ayant plus d‘autres moyens d’actions légales face à ces "représentants de la loi", elle décide de mener une grève de la faim. Depuis, elle est dans le coma, entre la vie et la mort.
    La fleur s’est refermée sur elle-même, face à l’horreur elle refuse de s’ouvrir à la vie.
    Dernière modification par imzgn, 03 octobre 2008, 17h41.

  • #2
    La Poudrière marocaine

    de Ignacio Ramonet Le Monde diplomatique

    Poudrière marocaine

    Elle s’appelle Zahra Boudkour, elle est étudiante à l’université de Marrakech, elle a vingt ans. Pour avoir participé à une marche pacifique de protestation, elle a été brutalement frappée par la police, conduite avec des centaines de ses camarades au sinistre commissariat de la Place Jemaa-El-Fna, et sauvagement torturée. Durant plusieurs jours, les policiers l’ont contrainte à demeurer nue, alors qu’elle avait ses règles, devant les autres détenus. Pour dénoncer cet ignoble traitement, Zahra a commencé, en juin dernier, une grève de la faim. Elle est actuellement dans le coma. Sa vie ne tient qu’à un fil (1).

    Quelqu’un, en Europe, a-t-il entendu parler de cette jeune étudiante ? Nos médias ont-ils au moins cité la dramatique situation de Zahra ? Pas un mot. Rien non plus sur un autre étudiant, Abdelkebir El Bahi, jeté par la police du haut d’un troisième étage et cloué désormais, pour le restant de ses jours, à un fauteuil roulant à cause d’une fracture de la colonne vertébrale… Zéro information également à propos de dix-huit autres étudiants de Marrakech, camarades de Zahra, qui, pour dénoncer leurs conditions de détention dans la funeste prison de Boulmharez, sont aussi en grève de la faim depuis plus de deux mois. Certains ont dû être hospitalisés, d’autres ne tiennent plus debout, quelques-uns sont en train de perdre la vue, plusieurs vomissent du sang…

    De telles atteintes aux droits de la personne humaine ont lieu dans l’indifférence et le silence général. Seuls les parents ont exprimé leur horreur et leur solidarité — ce qui a été considéré par les autorités comme un inacceptable geste de rébellion. Résultat : eux aussi ont été odieusement bastonnés.

    Tout cela ne se produit pas dans un Etat lointain ou mal connu, comme peuvent l’être le Tibet, la Colombie ou l’Ossétie du Sud. Mais à seulement quatorze kilomètres de l’Europe. Dans un pays, le Maroc, que des millions d’Européens visitent chaque année, où nombre d’intellectuels européens de renom résident, et dont le régime bénéficie, dans nos médias et de la part de nos dirigeants politiques, d’étranges prévenances et indulgences.
    Depuis un an, le Maroc connaît une flambée de protestations et de violences : révoltes urbaines contre la vie chère et jacqueries paysannes contre toutes sortes d’abus se multiplient. L’émeute la plus meurtrière s’est produite le 7 juin dernier à Sidi Ifni, lorsqu’une paisible manifestation contre le chômage — endémique dans cette ville — a été réprimée avec une excessive férocité. Ce qui a entraîné une véritable insurrection urbaine avec des barricades de rues, des incendies de bâtiments publics et un début de lynchage de certains responsables locaux. En riposte, les forces de l’ordre ont déclenché une hallucinante répression, faisant des dizaines de blessés et de nombreux prisonniers (parmi ceux-ci : Brahim Bara, responsable du comité local d’Attac). En outre, Malika Khabbar, de l’Organisation marocaine des droits de l’homme, a dénoncé « les viols de femmes (2) » ; et, selon la chaîne arabe d’information Al-Jazeera, il y aurait eu « de un à cinq morts ».

    Les autorités démentent. Elles ont imposé une « version officielle » sur les « événements d’Ifni », et sanctionnent tout média qui diffuse une information différente. Une Commission parlementaire a certes été constituée, mais ses conclusions ne serviront, comme d’habitude, qu’à enterrer le problème.

    Les espérances nées il y a neuf ans, lors de la montée sur le trône du jeune roi Mohammed VI, se sont peu à peu évanouies. Quelques petits changements indispensables ont été apportés pour que tout demeure en l’état : la vieille recette du « tout changer pour que rien ne change ». Quelques couches superficielles de peinture ont modifié l’aspect de l’édifice, mais ses sinistres souterrains et ses passages secrets demeurent identiques.

    Les timides avancées en matière de libertés n’ont pas transformé la structure du pouvoir politique : le Maroc reste le royaume de l’arbitraire, une monarchie absolue dans laquelle le souverain est le véritable chef de l’exécutif. Et où le résultat des élections (toujours truquées) est déterminé, en dernière instance, par le souverain, qui, de surcroît, désigne selon son bon vouloir les ministres principaux, dits « ministres de souveraineté ».

    La structure de la propriété, pour l’essentiel, n’a pas non plus été modifiée. Le Maroc demeure un pays féodal où quelques dizaines de familles, presque toutes proches du trône, contrôlent — grâce à l’héritage, au népotisme, à la corruption et à la répression — les principales richesses.
    Actuellement, l’économie se porte plutôt bien, avec une croissance du PIB prévue pour 2008 de 6,8 % (3), en raison surtout des millions d’émigrés et de leurs envois de devises qui constituent la ressource principale du pays, avec le tourisme et l’exportation des phosphates. Mais les pauvres sont de plus en plus pauvres. Les inégalités n’ont jamais été aussi énormes, le climat de frustration aussi palpable. Et l’explosion de nouvelles révoltes sociales aussi imminente.

    Car il existe, aussi, une formidable vitalité au sein de la société civile. Des associations actives et audacieuses qui n’ont pas peur de défendre les droits et les libertés. Nombre de ces associations sont laïques. D’autres sont islamistes. Ces dernières relèvent d’un islamisme très vivace qui se nourrit de la très grande frustration sociale et qui, de fait, constitue la première force politique du pays.

    Le mouvement Al-Adl Wal-Ihsane (Justice et Bienfaisance, non reconnu mais toléré), que dirige le cheikh Abdessalam Yassine, ne participe pas aux élections. Avec le Parti de la justice et du développement (PJD), qui a obtenu le plus de suffrages lors des dernières élections législatives de septembre 2007, ces deux formations dominent très largement la carte politique. Mas le pouvoir, soutenu par ses protecteurs européen et américain, ne leur permet pas de gouverner.

    Un tel déni de démocratie pousse des groupes minoritaires à choisir la voie de la violence et du terrorisme. Que les autorités combattent par tous les moyens, y compris la torture, couramment pratiquée. Et toujours avec le soutien intéressé de l’Union européenne et des Etats-Unis (4). Cette alliance objective conduit nos dirigeants et nos médias à fermer les yeux devant les violations des droits humains que l’on continue à y pratiquer.
    Comme si les chancelleries occidentales disaient aux autorités de Rabat : en échange de votre lutte contre l’islamisme, nous vous pardonnerons tout, y compris votre lutte contre la démocratie.

    (1) Le Journal hebdomadaire, Casablanca, 26 juillet 2008.
    (2) Ibid, 12 juillet 2008.
    (3) Le Monde, 10 août 2008.
    (4) Washington construit en ce moment une immense base militaire dans la région de Tan-Tan, au nord du Sahara Occidental, pour y installer le siège de l’Africom, le Commandement Afrique de ses forces armées, avec pour mission la surveillance et le contrôle militaire du continent, et en particulier du Sahel. Le récent coup d’Etat en Mauritanie serait lié à ce projet.

    Le Monde diplomatique

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    • #3
      Zahra, 20 ans, dans le coma suite aux tortures de la part de la police marocaine



      ho la la ...si le roi savait ça , du haut de ces 3 coussins bien confortable
      il va piqué une colére noire

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      • #4
        Les autorités démentent. Elles ont imposé une « version officielle » sur les « événements d’Ifni », et sanctionnent tout média qui diffuse une information différente.
        Et certains vantent la liberté de la presse au Maroc...
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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        • #5
          *****

          == MODERATION ==
          Soyez poli et évitez les messages provocateurs - Lisez la charte du forum.
          Dernière modification par diablo-colorado, 03 octobre 2008, 18h27.

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          • #6
            attendez un instant ..! si vous croyez au passage "mise nue pour baigner dans son sang"

            c'est que vous êtes victimes de la plus aveuglante poudrière qu'il soit


            diablo
            un jour à la fac des sciences juridiques à l'univ hassan 1 de settat, je faisais le touriste
            et devine quoi ?! un moment j'arrive vers un rassemblement circulaire, c'etait des élèves sahraouis "pro-independance" qui chantaient des trucs, je me suis renseigné, ça coïncidait avec un congrès à eux à zouirat (en mauritanie) ...!
            Dernière modification par Smarmalla9, 03 octobre 2008, 18h42.

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            • #7
              la jeune étudiante s’est jointe à une marche pacifique
              Maintenant elle joint l'hopitale et mabrouk 3liha !!

              Moi j'aime pas les troubleurs de l'ordre , les délinquants , les mal éduqué , mais sertout les mal disciplinés

              J'ai jamais vu de gens qui se considérent étudiant et qui cassent les fenétres les tables l'administration de l'université ou ils ont meme allumé le feu , ils méritent vraiement beaucoup plus que ça !!

              Il faut dialoguer et non pas casser , et si quelq'un casse , il doit se faire casser les reins

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              • #8
                ho la la ...si le roi savait ça , du haut de ces 3 coussins bien confortable
                il va piqué une colére noire
                Ah le bon roi, si il le savait, lui qui n'a aucun pouvoir sur son pays, que ferait-il ???? Hmmm, il enverrait les responsables dans un hôpital psychiatrique pour leur éviter la prison....

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                • #9
                  hartman
                  Moi j'aime pas les troubleurs de l'ordre , les délinquants , les mal éduqué , mais sertout les mal disciplinés
                  et les relations avec israel ,t aime ou t aime pas ?

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                  • #10
                    Je compatit sincerement avec cette jeune femme. quoi qu'elle ait fait elle ne merite pas ce qui lui est arrivé.
                    Cela dit je rappelle à certains comme khoroto imzgn(le haineux) que frapper des gens avec des matraques au risque de leur faire trés mal est sans commune mesure avec ce qui s'est passé en kabylie en 2001.Souvenez vous. 130 jeunes manifestant ont été abattu à l'arme automatique par la gendarmerie algerienne.
                    Bref il faut condamner la brutalité quels qu'en soient les auteurs.
                    Cordialement.

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                    • #11
                      galem99
                      et les relations avec israel ,t aime ou t aime pas ?
                      Bien sûr que je suis contre , mais je vois pas le rapport !!

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                      • #12
                        Je compatit sincerement avec cette jeune femme. quoi qu'elle ait fait elle ne merite pas ce qui lui est arrivé
                        Tiens un ange parmis nous , non seulement ils (elle) revendiquent leurs séparatisme on provoquant mais quand ils (elles) n'ont pas vu la reactions du personel de l'université qui ont fermé l'oeil sur ça ... ils ont commencé a casser a bruler

                        tu veux qu'on leurs donne le p'tit déje apres ça ?

                        l3assa liman ya3sa !!! si cetait arrivé en algerie , les policier auraient tiré par les armes

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                        • #13
                          Propagandes

                          Vôtres propagandes concernant la vie au royaume enchanté ne trompe plus personne, touts les maux sociaux vous accable grâce à ceux qui vous gouverne et puis on les connais les Big Boss du Maroc pour preuve l’équipement des avions F-16.

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                          • #14
                            Trahir son pays et son peuple , et demander l'indépendance d'une région marocaine ou plus 350.000 citoyens sont partis au risque de leur vie et derrière leur roi la récupérer des colons espagnols,en plus en face devant tous les marocains ! Un miracle qu'on la décapiter sur place !

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                            • #15
                              Vôtres propagandes concernant la vie au royaume enchanté ne trompe plus personne, touts les maux sociaux vous accable grâce à ceux qui vous gouverne et puis on les connais les Big Boss du Maroc pour preuve l’équipement des avions F-16.
                              Moi je veux aller vivre en algerie il parait que la bas on peux vivre tranquillement en paix loin de la violence des barbus et ou le niveaux de vie y est tres superieur avec 2 000 $ le smig sans dictature, sans un mandat presidentielle étérnel ..... wééé n7rag en algérie !! l'allemagne du maghreb .

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