Il me restait deux jours à vivre.
Moi, qui avais maudit tellement de matins comprenais que mon dernier serait maussade.
Je venais de perdre en une minute ma foi en Dieu, que j'avais pourtant entretenue pendant 25 ans.
Il était désormais l'heure, que ma vie me présente la comptabilité.
Je réalisais que mon existence sur cette terre n'avait servi à rien, que mes projets, que j'avais mis tellement de temps à concevoir, venaient de s'envoler.
Il me restait deux jours à vivre, et je restais là, dans ma cuisine à tenter de boire mon café, à compter et à compter encore à ce que mon préavis sur terre représentait en heures, en minutes, en secondes.
Plus rien de ce qui était autour de moi n'avait la même odeur, couleur, valeur.
Le plus dur restait à venir, après avoir fais le point de ce que j'avais déjà vécu, à être saisie de remords et de regrets, il me restait à choisir ce que je devais vivre.
Le temps s'écoulait et je n'arrivais pas à faire le tri dans l'ordre de mes priorités, et puis, finalement, après mure reflexion, en mon for intérieur j'ai su.
J'ai passé 2 jours à rédiger ce que vous lisez.
Je ne suis pas sortie de chez moi, je n'ai téléphoné à personne, je n'ai affronté aucun regard, je n'ai essuyé aucune larme.
Je me suis sentie sereine et apaisée.
Je me suis enfin trouvée.
Ce choix a suffit à me protéger.
Les mots ne meurent jamais.
Le jour où je serai lu, la vie aura repris le dessus, et peut-être, que certains vivront enfin comme si il ne restait que deux jours à vivre.
LineC
A méditer
Moi, qui avais maudit tellement de matins comprenais que mon dernier serait maussade.
Je venais de perdre en une minute ma foi en Dieu, que j'avais pourtant entretenue pendant 25 ans.
Il était désormais l'heure, que ma vie me présente la comptabilité.
Je réalisais que mon existence sur cette terre n'avait servi à rien, que mes projets, que j'avais mis tellement de temps à concevoir, venaient de s'envoler.
Il me restait deux jours à vivre, et je restais là, dans ma cuisine à tenter de boire mon café, à compter et à compter encore à ce que mon préavis sur terre représentait en heures, en minutes, en secondes.
Plus rien de ce qui était autour de moi n'avait la même odeur, couleur, valeur.
Le plus dur restait à venir, après avoir fais le point de ce que j'avais déjà vécu, à être saisie de remords et de regrets, il me restait à choisir ce que je devais vivre.
Le temps s'écoulait et je n'arrivais pas à faire le tri dans l'ordre de mes priorités, et puis, finalement, après mure reflexion, en mon for intérieur j'ai su.
J'ai passé 2 jours à rédiger ce que vous lisez.
Je ne suis pas sortie de chez moi, je n'ai téléphoné à personne, je n'ai affronté aucun regard, je n'ai essuyé aucune larme.
Je me suis sentie sereine et apaisée.
Je me suis enfin trouvée.
Ce choix a suffit à me protéger.
Les mots ne meurent jamais.
Le jour où je serai lu, la vie aura repris le dessus, et peut-être, que certains vivront enfin comme si il ne restait que deux jours à vivre.
LineC
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