C'est samedi qu'a lieu la troisième journée nationale (en France)des maladies inflammatoires chroniques intestinales (appelées MICI : la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique), axée cette année sur les difficultés rencontrées par les adolescents.
Car ces affections sont de plus en plus fréquentes, notamment chez les jeunes de 12 à 17 ans. À un âge où ils se construisent, elles viennent bouleverser leur quotidien, celui de leurs parents et elle met leurs projets à rude épreuve.
La maladie de Crohn touche 90.000 à 120.000 personnes en France, la recto-colite hémorragique en atteint 60.000 à 80.000. De cause inconnue, elles se manifestent surtout par des diarrhées avec ou sans saignement, des douleurs abdominales et une altération de l'état général. Elles finissent par provoquer différentes complications au niveau intestinal. C'est pour évoquer tous les aspects de ces maladies, et les problèmes qu'elles posent au quotidien, qu'une quarantaine d'événements seront organisés demain, dans toute la France*.
Il existe des traitements permettant d'induire et de maintenir la rémission, ainsi que d'assurer une qualité de vie, en particulier une scolarité, satisfaisante. Ils sont d'autant plus nécessaires que les MICI, surtout la maladie de Crohn, peuvent retentir sur la croissance et la puberté des jeunes malades. Mais ces médicaments n'ont guère été testés chez les enfants.
Alors, en l'absence de données pharmacologiques précises, les spécialistes extrapolent les résultats des essais effectués chez l'adulte. Mais nul ne connaît leurs effets à très long terme. Or ces jeunes malades devront - sans doute - être traités toute leur vie durant.
- Le point
Car ces affections sont de plus en plus fréquentes, notamment chez les jeunes de 12 à 17 ans. À un âge où ils se construisent, elles viennent bouleverser leur quotidien, celui de leurs parents et elle met leurs projets à rude épreuve.
La maladie de Crohn touche 90.000 à 120.000 personnes en France, la recto-colite hémorragique en atteint 60.000 à 80.000. De cause inconnue, elles se manifestent surtout par des diarrhées avec ou sans saignement, des douleurs abdominales et une altération de l'état général. Elles finissent par provoquer différentes complications au niveau intestinal. C'est pour évoquer tous les aspects de ces maladies, et les problèmes qu'elles posent au quotidien, qu'une quarantaine d'événements seront organisés demain, dans toute la France*.
Il existe des traitements permettant d'induire et de maintenir la rémission, ainsi que d'assurer une qualité de vie, en particulier une scolarité, satisfaisante. Ils sont d'autant plus nécessaires que les MICI, surtout la maladie de Crohn, peuvent retentir sur la croissance et la puberté des jeunes malades. Mais ces médicaments n'ont guère été testés chez les enfants.
Alors, en l'absence de données pharmacologiques précises, les spécialistes extrapolent les résultats des essais effectués chez l'adulte. Mais nul ne connaît leurs effets à très long terme. Or ces jeunes malades devront - sans doute - être traités toute leur vie durant.
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