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Rabat et Washington négocient l'implantation de l'Africom au Maroc

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  • Rabat et Washington négocient l'implantation de l'Africom au Maroc

    Les États-Unis ont renouvelé à Rabat leur intérêt pour installer sur le territoire marocain le siège de l’Africom.

    Dans ce cadre, une délégation marocaine, conduite par le ministre des Affaires étrangères, Tayeb Fassi-Fihri, et le responsable du renseignement, Mohammed Yacine Mansouri, et composée d’officiers supérieurs des forces armées royales, se trouve à Washington pour négocier l’éventuelle installation du commandement militaire de l’Africom, opérationnel depuis mercredi, mais à partir de la base américaine de Stuttgart.

    Liberté

  • #2
    le maroc a déjà refusé l'idée d'une base de usa dans son térritoire , mais , pour être honnete ,je ne serai pas étoné si le gouvernement marocain change d'avis .

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    • #3
      le maroc a déjà refusé l'idée d'une base de usa dans son térritoire
      je ne crois que ce soit le cas ..! il n'y a jamais eu de refus officiel à ma connaissance

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      • #4
        ouii , on déjà entendu un refus marocain , la réponse d'un ministre au parlement sur cette question a été publié dans les journaux nationaux , mais ,comme j'ai dis ,je ne serai pas étoné car les USA à déjà utilisé des bases marocaines , depuis longtemps , dans les années 60 , on a eu carrément des bombes nucleaires americaines , le roi mohamed 5 à eu la nouvelle par hazard par un des attachés militaires à l'ambassade américaines , en 1983 l'usa a employé la base de ben grir , et l'armée americaine est deja instalé a tantan depuis longtemps , donc , l'africom au maroc , ça sera pas une surprise et le maroc va profiter de l'occas pour avoir plein d'avantage surtout pour le conflit contre l'algerie-polisario.
        d'apres un journal français , l'usa a proposé une aide financière tres séduisante ..et le maroc a dit ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
        Dernière modification par oceon, 04 octobre 2008, 04h26.

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        • #5
          Le Pentagone en quête de logement pour l’Africom

          24 juillet 2008

          Les experts de la Maison Blanche se sont surement trompés sur l’éventuel engouement des capitales africaines à accueillir le QG de l’Africom. Cette nouvelle initiative du président Georges W. Bush se veut un projet de rempart contre les groupes terroristes qui commencent à inquiéter les intérêts « yankees » dans le continent. Par ailleurs, le problème de l’hébergement de ce commandement reste l’unique blocage qui empêche le déploiement du système. La plupart des États africains restent inquiets par rapport aux répercussions futures d’une telle initiative.

          « J’ai le plaisir aujourd’hui de faire part de ma décision de créer au sein du ministère de la défense un Commandement unifié des forces armées pour l’Afrique. » C’est en ces termes que le président américain décidait de la création de l’Africom dans un communiqué publié le 6 février dernier. Il le présente comme étant un moyen qui servira à renforcer la « coopération avec l’Afrique en matière de sécurité et nous offrira de nouveaux moyens d’accroître les capacités de nos partenaires en Afrique. Il nous permettra d’intensifier nos efforts en vue d’apporter la paix et la sécurité aux peuples d’Afrique et de promouvoir nos objectifs communs en matière de développement, de santé, d’éducation, de démocratie et de croissance économique en Afrique. » .
          Les belles perspectives telles qu’identifiées par le président américain n’ont, pour l’instant, pas été suffisantes pour convaincre les chefs d’États africains sur une éventuelle acceptation d’hébergement du quartier général de l’Africa Command (Africom).
          Les décisions de refus et de méfiance ne se sont pas fait attendre sur le continent africain. C’est d’abord au nord du continent, dans le Maghreb, zone qui est pour l’instant la plus touchée par les mouvements terroristes, que le projet créera les premières réticences. La décision de refus du président libyen, Mouammar Kadhafi, n’a pas surpris grand monde, notamment à cause du froid qui gèle toujours les relations américano-libyennes depuis maintenant des décennies, malgré les quelques tentatives de rapprochements qui ont été notées tout récemment.
          Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a aussi décliné l’offre américaine. Cette déclinaison est la conséquence, d’après lui, d’un manque d’information sur l’existence même du projet américain. Aussi, les autorités algériennes accusent n’avoir pas été mis au courant à temps, ce qui leur donnent un argument pour refuser le choix d’Alger comme siège de l’Africom. Et même s’il était informé à temps, il n’est pas certain que le président Bouteflika soit favorable à la proposition, car comme il l’a dit lors d’un entretien avec le journal espagnol ABC : « nous ne sommes pas qualifiés pour décider à la place de l’Afrique ».
          Ce refus peut être considéré comme majeur pour des raisons politico-stratégiques. En effet, l’Algérie, en refusant cette offre, semble réitérer son désir de s’affirmer face aux grandes puissances. Rappelons que tout récemment, le président Bouteflika a fait une critique sévère à l’endroit des autorités françaises qu’il accuse d’être atteintes de « cécité mentale ».
          Sur le plan stratégique, la présence du GSPC (Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat), qui est devenu depuis janvier 2007 l’Organisation Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), ne facilite pas le choix d’Alger comme siège du commandement. L’acceptation de cette proposition pourrait envenimer la situation déjà préoccupante en Algérie.
          Le Maroc, considéré comme le pays le plus proche de Washington, reste aussi défavorable à cette idée. L’Egypte n’a pas été sollicité car elle fait déjà partie du centre de commandement central des États-Unis.
          La déception des émissaires de Washington risque de ne pas durer. Apres cet échec au Maghreb, reste à explorer l’Afrique sub-saharienne. Et il est fort probable que cette proposition trouve acquéreur dans cette partie du continent si on considère le poids des décisions de Washington sur un bon nombre de ses alliés africains. Mais pour l’instant la plupart restent méfiants et on se demande bien quels sont les outils de pressions dont Washington dispose dans son armada en cas de refus généralisé. Reste que cette probabilité est très faible et on peut s’attendre à un transfert du commandement, actuellement à Stuttgart, en Allemagne, vers les tropiques d’ici le début des opérations qui sont programmées pour septembre 2008.
          Selon certaines sources proches de Washington, la piste de la décentralisation du commandement d’Africom serait à l’étude. Mais ceci ne pourrait toujours pas garantir un accueil favorable au projet si des dispositions ne sont pas prises en vue de dissiper les craintes d’attaques terroristes et d’ingérence politique qui, vraisemblablement, motivent (ou motiveront) la plupart des refus.
          Lmor

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          • #6
            Je pense que la base verra le jour finalement au Maroc. D'un certain côté, ca permettra au Maghreb d'être le centre d'attention des décideurs américains, et peut être qu'ils comprendront mieux notre mentalité, et les problèmes qu'ils ont avec le monde arabe.
            On n'impose pas la démocratie par la force, on doit la construire en coopération avec les pays qui la veulent.
            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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            • #7
              protectora ou une mise sous tutelle coloniale

              Il est regratable que le Maroc n’est pas encore tiré les leçons de son histoire.
              Quelle sera la prochaine étape, protectora ou une mise sous tutelle coloniale ?

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              • #8
                Nous sommes tous sous tutelles qu'on le veuille ou non. Nous sommes sous tutelle du système capitaliste, et son centre se trouve aux US.
                Il est utopique de croire qu'on est indépendant, sous prétexte qu'on l'affirme.
                La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                • #9
                  Nous sommes tous sous tutelles qu'on le veuille ou non
                  Geass
                  à moindre degré , mais pas comme le Maroc à tout vendu jusqu aux patrimoine cultuelle .
                  tant mieux pour Africacom/MA ... la monarchie alouite a vendu la souveraineté du Maroc au détriment du peuple marocain ..
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                  • #10
                    Excellente nouvelle si cela s'avère vrai, quoique j'ai quelques reserves envers la source..

                    L'emplacement de l'Africom au Maroc donnera un coup de force au poids du Maroc dans la région du Maghreb, et evidemment un coup dur pour l'Algérie..

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                    • #11
                      AFRICOM est deja installe au Maroc, A TANTAN, plus precisemment.

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                      • #12
                        Citation:
                        Nous sommes tous sous tutelles qu'on le veuille ou non
                        Geass
                        à moindre degré , mais pas comme le Maroc à tout vendu jusqu aux patrimoine cultuelle .
                        tant mieux pour Africacom/MA ... la monarchie alouite a vendu la souveraineté du Maroc au détriment du peuple marocain ..
                        Quel moindre degré? L'Algérie comme le Maroc, comme tous les pays du monde, sont dépendants des US et de l'occident.
                        Ils sont notre principal marché, et nos principaux fournisseurs. On ne peut bouger sans demander leur avis, et ça restera comme ça, jusqu'au jour où on sera assez fort pour se faire entendre.

                        Le Qatar tout petit pays a su jouer des coudes, et se place maintenant au cœur du jeu diplomatique mondial. Il a transformé sa dépendance en force, alors à nous de faire pareil.
                        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                        • #13
                          Proverbe américain

                          Si vous ne voulez pas écouter la raison, elle ne manquera pas de se faire sentir

                          Proverbe américain

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                          • #14
                            Le Qatar tout petit pays a su jouer des coudes, et se place maintenant au cœur du jeu diplomatique mondial. Il a transformé sa dépendance en force, alors à nous de faire pareil.
                            *pour tous les roitelets arabes une protection de peur que cette famille régnante perdra les privilèges du trône
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                            • #15
                              Le Roi du Qatar auquel s'est opposé avec force Hassan II, a lui compris qu'il ne pouvait assurer à lui seul sa sécurité. Il a tendu la main aux arabes, mais ils ne cherchaient qu'à tirer bénéfice de son pays, et à le mettre sous leur tutelle, Egypte en tête.
                              Le nouveau roi du Qatar a donc fait ce qu'il avait à faire pour assurer la stabilité de son pays. Et maintenant cela paie.
                              C'est bien mieux que de se dire démocratique et république et de vivre avec le même président depuis des lustres comme en Égypte ou Libye.
                              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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