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Crime horrible à Cherchell

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  • Crime horrible à Cherchell

    Les Cherchellois se souviendront longtemps de l'avant-dernier jour du Ramadhan de l'année 2008. Ils n'oublieront pas de sitôt ce qui s'est passé le lundi 29 septembre, quelques minutes seulement avant le f'tour, en plein centreville, dans l'une des ruelles longeant «la mosquée des 100 colonnes». Un septuagénaire y a été assassiné et ce, selon nos sources, d'une manière aussi inattendue qu'horrible. «Grisou», c'est le surnom de la victime, un homme affable et plein d'entrain qui travaillait comme masseur («moutchou ») dans un hammam de la ville, ne s'attendait sûrement pas à ce que l'accolade qu'il avait donnée à l'un de ses voisins du quartier «Tchoupène», un îlot d'habitations situé sur les hauteurs de Cherchell, allait lui être fatale. C'est, nous a-t-on dit, sans crier gare que ce dernier, un homme de quelque 37 ans, sujet à des troubles psychiques, a brusquement sorti de sa poche un couteau qu'il a planté dans la gorge du malheureux. Et c'est sous l'oeil médusé et horrifié des passants que «Grisou» s'est affalé sur le sol ; perdant abondamment son sang, il a rendu l'âme dans les minutes qui ont suivi… Ne tenant aucunement compte des cris des témoins de la scène et des vociférations des habitants du voisinage qui, alertés par le tumulte qui a brusquement saisi les lieux, venaient de la découvrir, la bête humaine qu'était devenue le meurtrier a poursuivi son chemin et a tenté de s'en prendre à d'autres personnes. Fort heureusement, sans en atteindre aucune. Alertés par les cris, des policiers en patrouille dans les parages ont, avec l'aide de certains citoyens, réussi à, rapidement, le neutraliser.

    Toujours selon nos sources, ces horribles et dramatiques faits n'auraient jamais pu se produire si les autorités compétentes, communales et de la sûreté de la daïra de Cherchell, avaient positivement répondu et aux multiples sollicitations de nombre de citoyens de la ville et aux plaintes que certains d'entre eux ont déposées contre ce déséquilibré mental. Parce qu'il faut savoir que ce dernier, un ancien militaire, réformé pour, précisément, des troubles psychiques, n'en était pas à sa première agression violente. Et ce, nous a-t-on dit, depuis au moins deux années ; depuis, semble-t-il, qu'il a cessé de suivre le traitement qu'il lui a été prescrit à sa sortie, trois années auparavant, de l'hôpital psychiatrique Frantz-Fanon de Blida où il y a séjourné durant quatre ans. Des agressions, perpétrées toutes, avec un couteau, dont même son vieux père n'a pas échappé. Comme toutes les personnes qui en ont été victimes, ce dernier, nous a-t-on dit, n'a pas manqué d'alerter les autorités susmentionnées, «sur le caractère dangereux des agissements de son fils». Et ce, nous ont déclaré, «non pas une seule fois». Malheureusement, à l'évidence, en vain. Ce qui a fait dire à celui-ci, toujours selon nos sources : «Si mon fils est l'auteur matériel du meurtre, la responsabilité incombe à tous ceux qui n'ont donné suite ni aux multiples plaintes déposées contre lui, par les personnes qu'il a agressées, ni à mes multiples sollicitations de le voir de nouveau interné.» Une position qui est également, nous a-t-on dit, celle de la famille de «Grisou» dont la veuve est, depuis qu'elle a appris ce qui était arrivé à son mari, «hospitalisée à Sidi Ghilès, dans un profond état de choc», un état dans lequel a failli, également, sombrer la plus jeune de ses filles, une nouvelle bachelière.

    source : le Courrier d'Algérie

  • #2
    ce genre de drame arrive que trop souvent malheureusement
    et c'est toujours comme ça c'est qu'une fois que l'irréparable est commis que certain ouvre les yeux en retard comme d'habitude...
    une vie sacrifié et des familles brisés a jamais

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