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DANS UN RAPPORT dévoilé hier, les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont dressé, à partir de l’analyse de plus d’un millier d’études, une liste des facteurs environnementaux susceptibles de causer neuf cancers dont l’incidence a augmenté depuis une vingtaine d’années : le poumon, la plèvre, le sein, l’ovaire, le testicule, la prostate, la thyroïde, la leucémie et les tumeurs cérébrales.
Seuls les facteurs subis, comme le tabagisme passif ou l’amiante, ont été analysés. Ils ont exclu de leur étude l’alimentation et le tabagisme actif.
Selon eux, une exposition à l’amiante, au radon (gaz radioactif présent sur la côte granitique bretonne), au nickel, au tabac passif mais aussi aux fumées de diesel augmente d’une manière certaine les risques de contracter un cancer du poumon. « Le diesel est aussi soupçonné de provoquer des leucémies, précise la chercheuse Jacqueline Clavel. Des études montrent une augmentation de l’incidence de cette pathologie à proximité des routes à fort trafic. Mais ce n’est pas encore une certitude. »
Des études supplémentaires
En revanche, concernant les sujets les plus polémiques, comme l’influence des pesticides sur la prostate et le sein, et l’effet néfaste sur le cerveau des ondes des téléphones portables, l’Inserm a botté en touche, appelant à des études supplémentaires pour pouvoir conclure. « Nous sommes suspendus aux futurs résultats de l’étude Interphone », avance prudemment la chercheuse Isabelle Stücker.
Enfin, si les chercheurs savent que l’amiante a une incidence sur le poumon, ils se demandent si cette substance ne pourrait pas aussi avoir un effet néfaste sur le larynx. L’Inserm a dressé une liste de recommandations prônant davantage de recherche et d’information sur les rapports entre cancer et environnement. Mais, pour l’instant, aucun conseil à destination du grand public…
- Le Parisien
Seuls les facteurs subis, comme le tabagisme passif ou l’amiante, ont été analysés. Ils ont exclu de leur étude l’alimentation et le tabagisme actif.
Selon eux, une exposition à l’amiante, au radon (gaz radioactif présent sur la côte granitique bretonne), au nickel, au tabac passif mais aussi aux fumées de diesel augmente d’une manière certaine les risques de contracter un cancer du poumon. « Le diesel est aussi soupçonné de provoquer des leucémies, précise la chercheuse Jacqueline Clavel. Des études montrent une augmentation de l’incidence de cette pathologie à proximité des routes à fort trafic. Mais ce n’est pas encore une certitude. »
Des études supplémentaires
En revanche, concernant les sujets les plus polémiques, comme l’influence des pesticides sur la prostate et le sein, et l’effet néfaste sur le cerveau des ondes des téléphones portables, l’Inserm a botté en touche, appelant à des études supplémentaires pour pouvoir conclure. « Nous sommes suspendus aux futurs résultats de l’étude Interphone », avance prudemment la chercheuse Isabelle Stücker.
Enfin, si les chercheurs savent que l’amiante a une incidence sur le poumon, ils se demandent si cette substance ne pourrait pas aussi avoir un effet néfaste sur le larynx. L’Inserm a dressé une liste de recommandations prônant davantage de recherche et d’information sur les rapports entre cancer et environnement. Mais, pour l’instant, aucun conseil à destination du grand public…
- Le Parisien