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La Recherche en Chine: le règne de l’intelligence

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  • La Recherche en Chine: le règne de l’intelligence

    LA RECHERCHE EN CHINE
    Le règne de l’intelligence

    «Il n´est pas nécessaire d´espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.» Guillaume d´Orange.

    La Chine ne se contente plus d´être l´atelier du monde. Grâce à un effort éducatif hors du commun - le nombre d´étudiants vient d´y doubler en cinq ans - elle est en train de s´imposer comme l´une des principales usines à matière grise de la planète. Au centre de cette nouvelle conquête, Shanghaï, d´où surgissent de terre campus, parcs high-tech et centres de recherche et de développement. S´agissant de la matière grise chinoise et selon le ministère chinois de l´Education, le nombre de diplômés qui a plus que triplé est passé de 1,8 million il y a dix ans à 5, 6 millions en 2008. 144.000 Chinois sont partis étudier à l´étranger en 2007. 44.000 Chinois ayant étudié à l´étranger, sont revenus en Chine en 2007. 1,21 million de Chinois ont étudié à l´étranger entre 1978 et 2007. 319.700 sont revenus en Chine. 657.200 étudiants chinois sont inscrits dans des universités à l´étranger en 2008.
    La Chine est désormais en proie à une révolution, celle de l´intelligence. Shanghaï en est tout à la fois le chantier, et le champ de bataille. C´est la plus spectaculaire des transformations du pays: on y construit des hectares de centres de recherche, de laboratoires et de parcs scientifiques. Microsoft, Novartis, ST Microelectronics, IBM...? Les "nouveaux campus" de trois des grandes universités de Shanghaï sont occupés par près de 100.000 personnes. (...) Comme peu de multinationales ont résisté à la tentation de déplacer à Shanghaï leur quartier général asiatique, on s´y arrache les managers de talent. (...) La Chine est le marché de l´éducation qui connaît l´expansion la plus rapide au monde. Cette stratégie de recrutement des ingénieurs chinois en amont est toute nouvelle pour les entreprises. Son apparition illustre les convoitises que suscite la "matière grise" chinoise: on se l´arrache de toutes parts. Pressée par des coûts qui explosent, la Chine s´est engagée dans une formidable mise à jour technologique de son appareil de production. Il n´y a qu´à voir le rythme avec lequel affluent à Shanghaï les investissements en neurones: au Zizhu Science Park, le dernier-né des cinq parcs high-tech de la ville, Steven Sun, vice-président de la Chambre de commerce de Zizhu, fait le compte des sociétés étrangères venues s´installer depuis son ouverture en 2003: presque soixante, pour déjà 3,5 milliards de dollars d´investissements. "80% des entreprises sont là pour faire de la recherche. Il y a très peu de fabrication ici", assure M.Sun. Actuellement en pleins travaux, le centre de R & D de Microsoft, qui doit accueillir 1000 chercheurs, ouvrira fin 2008. Une centaine de laboratoires chinois d´Etat ont également élu domicile dans la zone".(1)

    Même le logiciel...
    "Lové dans un coude du fleuve Huangpu, au sud de la ville, avec ses buildings de verre et d´acier et ses aménagements écologiques dernier cri (un golf, une forêt, des canaux: un paysagiste espagnol a dessiné l´ensemble), Zizhu est un parc de nouvelle génération, imaginé de telle sorte que les laboratoires ont, à portée de main, une réserve considérable de "cerveaux". Les nouveaux supercampus de l´université Jiaotong et East China Normal University (ECNU) s´y font face, de part et d´autre de la grande avenue rectiligne qui fend le parc en deux. Ils accueillent à eux deux quelque 70.000 étudiants en science et technologie. Le Japonais Omron, spécialiste des senseurs, s´est précisément installé à Zizhu pour puiser dans ce vivier en y externalisant sa recherche. Moins de dix employés de son centre de R & D à Zizhu sont permanents, et le reste, une centaine, est constitué des équipes d´étudiants et de professeurs, recrutées dans les universités.
    "Cette question d´ajustement de l´offre et de la demande se pose en permanence dans ce gigantesque chantier du savoir lancé par la Chine. (...) La Chine, qui a nivelé le relief industriel classique en produisant à bas prix, déboule comme un chien dans un jeu de quilles dans les industries de la matière grise - jusque dans le domaine du logiciel, symbole par excellence du leadership technologique américain: "Très peu de gens se rendent compte combien la Chine a investi dans le développement de programmes informatiques: comme c´est en chinois, on en est moins conscient que pour l´Inde, où tout est en anglais. Mais vous pouvez être sûr que dans quelques années va émerger en Chine un distributeur indépendant majeur de logiciels", explique Pierre Haren, le fondateur et président d´Ilog,. "C´est de plus en plus difficile de recruter dans le monde de bons mathématiciens pour la programmation. Les jeunes en Occident craignent de plus en plus la concurrence de Chinois ou d´Indiens bon marché. L´avantage au niveau des coûts ne va pas forcément durer.. He Jifeng professeur réputé de l´ECNU, grand monsieur au visage sculpté, mi-mandarin, mi-gentleman britannique a passé quinze ans à Oxford, au Royaume-Uni, où il dirige le Software Engineering Institute de l´ECNU. Il estime que si 20% du PIB de Shanghaï provient désormais des technologies de l´information, c´est grâce à la progression spectaculaire de l´éducation en Chine. "Rendez-vous compte qu´en Chine le nombre d´étudiants a été multiplié par deux en cinq ans. Peu de pays dans l´histoire ont connu un tel bond. Quand vous avez de plus en plus de jeunes gens éduqués, vous vous retrouvez avec de plus grandes capacités en personnel qualifié. C´est un important capital d´intelligence", dit-il"(1).
    "Cette "mise à jour" intellectuelle est indissociable d´un autre mouvement: l´envoi d´étudiants chinois à l´étranger. En 1978, le dirigeant réformateur Deng Xiaoping avait surpris son entourage quand il proposa d´en envoyer des dizaines de milliers - et non quelques dizaines comme l´imaginaient les apparatchiks soucieux de pureté idéologique. Cette migration des cerveaux, là aussi l´une des plus prodigieuses de l´histoire moderne, a longtemps laissé croire que la Chine accusait un "déficit" en intelligence: les statistiques officielles montrent en effet que seul le quart de ces " cerveaux " est revenu en Chine. "On ne parle plus de migration des cerveaux, mais de circulation des cerveaux, avec beaucoup d´allers et retours. Au départ, ceux qui ne revenaient pas étaient considérés comme des traîtres. Ensuite, vous avez eu toutes sortes d´incitations au retour, mises en place par les autorités, comme à Shanghaï: on offre des bourses pour les scientifiques, des avantages matériels. C´est encore vrai, mais le ton a aussi complètement changé: le gouvernement dit: Restez à l´étranger si vous voulez, grâce à vos réseaux sur place, vous êtes pour nous des atouts là-bas", explique Shen Wei, un Shanghaïen qui enseigne à l´ESSCA, l´une des écoles de commerce d´Angers, et rédige sa thèse de doctorat pour l´université de Loughborough, au Royaume-Uni, sur les hai gui - les "tortues de mer", comme on appelle en Chine ceux qui "reviennent d´outre-mer"."(1) On prête à Mao la boutade suivante: lors d´une réception, en l´honneur de deux physiciens Chinois expatriés aux Etats-Unis, où ils ont eu le prix Nobel pour avoir découvert les anti-particules: "Soyez de bons Américains mais n´oubliez pas que vous êtes Chinois". Cette phrase résume à elle -seule la sagesse millénaire chinoise. A titre d´exemple, pendant longtemps nos compétences expatriées étaient considérées comme des traîtres. "La nouvelle passion des multinationales pour les cerveaux chinois attire désormais des pointures: ainsi, En Li, un Shanghaïen docteur en biologie du MIT (Massachusetts Institute of Technology), est-il revenu diriger le nouvel Institut Novartis pour la recherche biomédicale tout juste créé à Shanghaï. D´autres retournent en Chine faire fortune: Shi Zhengrong, Pdg de Suntech Power, est parti en Australie en 1988 avec une bourse. Il y obtint son doctorat sous la direction d´un spécialiste de l´énergie solaire, avant de revenir presque par hasard, en Chine, en 2000, mettre en pratique ses connaissances: c´est aujourd´hui le roi de la cellule photovoltaïque et la septième fortune de Chine.(..) Avec la globalisation de l´offre éducative, des campus entiers délocalisent en Chine: "On raisonne de moins en moins en termes de local et d´ expatrié. Les salaires des dirigeants locaux ont dû augmenter de manière spectaculaire: de plus en plus de gens sont bien éduqués, intégrés au marché et ont eu une expérience à l´étranger."(1)
    ...
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Suite...

    Réussite tous azimuts
    On l´aura compris, la Chine avance. Sa croissance à deux chiffres qui fait rêver les pays occidentaux n´est pas près de ralentir. La meilleure preuve de la réussite tous azimuts de la Chine après les splendides Jeux olympiques, c´est la conquête de l´espace. Le jeudi 25 septembre, la fusée Longue Marche II-F emportant le vaisseau spatial Shenzhou VII et trois taïkonautes, dont l´un réalisera la première sortie dans l´espace d´un Chinois, a décollé. Cinq ans après la mise sur orbite du premier Chinois, la mission de Shenzhou VII - qui doit voir la première sortie extravéhiculaire - pourrait bien ouvrir un nouveau chapitre dans l´histoire de la course à l´espace.(2) En 1970: lancement du premier satellite chinois, Mao1. La Chine devient le 5e pays (après les Etats-Unis, l´URSS, la France et le Japon) à pouvoir mettre en orbite un satellite artificiel. En 2003: le 15 octobre, le premier cosmonaute chinois s´appelle Yang Liwei et demeure en orbite quelque 20 heures. Enfin en 2008: le 25 septembre, avec plus de dix jours d´avance sur le calendrier, le vaisseau Shenzhou VII est parti avec trois passagers à son bord. L´un des trois astronautes chinois de la mission Shenzhou VII, Zhaï Zhigang, a accompli la première sortie dans l´espace jamais effectuée par la Chine, Ainsi, écrit Stéphane Foucart, tandis que l´ISS - impliquant la Russie, les Etats-Unis, l´Europe, le Japon et le Canada - risque de tanguer au gré des tensions internationales et des financements incertains, la Chine entend poursuivre seule son programme de vols habités, avec en particulier le début de l´assemblage, autour de 2010, d´"une petite station orbitale qui sera d´abord formée de deux modules", Une manière, selon M. Bonnet, de rattraper "la frustration qu´ont toujours eue les Chinois d´avoir été maintenus à l´écart de l´ISS". L´Europe, elle, demeure absente de ce nouveau jeu à trois.(2)
    La Chine devient le 3e pays à accomplir une sortie dans l´espace, opération extrêmement risquée, après les Etats-Unis et l´ex-URSS. Flottant dans l´espace, Zhaï a immédiatement agité un drapeau chinois, geste hautement symbolique de l´arrivée de la Chine parmi le club très fermé des grandes puissances spatiales. "Je me sens bien. Je salue d´ici le peuple chinois et les peuples du monde entier", a déclaré, au Centre de contrôle, l´astronaute de 41 ans qui devrait devenir le nouveau héros de 1,3 milliard de Chinois. Le succès de la première sortie d´un Chinois dans l´espace, est qualifié de "percée majeure" par le président Hu Jintao. S´inspirant de la célèbre phrase de l´astronaute américain Neil Armstrong, le journal Beijing Youth Daily a estimé dimanche qu´il s´agissait "d´un petit pas pour un homme, mais d´un bond de géant pour le pays".
    A l´autre bout de la rationalité, l´Algérie est installée, quoiqu´on dise, confortablement dans les temps morts. Comment faire pour réhabiliter le système éducatif qui a montré ses limites? Il en est de même de la recherche qui se cherche par manque flagrant de cap et ronronnant sur des PNR datant du regretté Mohamed Sedik Benyahia. Comment le remettre sur rails si le regard de nos gouvernants concernant l´intelligence ne change pas. Le système actuel favorise le gain facile, les réussites sociales par effraction et qui ne sont pas le fruit de l´effort. Quand la télévision s´associe à la plus grande entreprise de "décervalation" du pays, en promettant le paradis à ceux qui " jouent " à tous les jeux possibles pour faire fortune rapidement, donnant l´illusion que l´on peut réussir; quand le système favorise des rentiers comme les députés dont on peut se demander à juste titre quelle est leur valeur ajoutée; quand des "professions" comme le football deviennent des rêves à atteindre pour les jeunes matraqués, à longueur de journée, par les chiffres de transfert de joueur et qui dépassent le milliard, au point que les parents ne misent plus sur l´école mais sur le foot, en allant suivre l´entraînement de leurs enfants âgés de quelques années. Quand le pouvoir favorise tout ce qui peut servir de soporifique pour le citoyen en décidant par exemple d´octroyer des dizaines voire des centaines de millions à des entraîneurs d´équipe qui ne gagnent rien, des joueurs qui n´ont fait que leur devoir aux Jeux olympiques et dernièrement la cerise sur le gâteau de l´errance: les lauréats de «Forsane el Kor´ane» se sont vus attribuer des lots qui vont du logement à des cadeaux de toute sorte et naturellement des chèques de millions de DA. Dans le même temps, des milliers d´enseignants qui ont donné le meilleur d´eux-mêmes rêvent encore d´avoir un toit. Quand les étudiants voient comment le pouvoir gère l´intelligence, ils se disent que l´université ne sert à rien, c´est du temps perdu. Mieux encore, les naïfs qui s´y aventurent ont, dès le départ, une stratégie pour quitter le pays, une fois le diplôme acquis. C´est le cas des diplômés des écoles et des universités notamment en science et en technologie. A bien des égards, l´Université algérienne travaille pour l´Europe et son émigration choisie. Je ne suis pas contre la récompense de ceux qui représentent dignement le pays ou qui ont véritablement apporté un plus, ma crainte est que nous ne mettrons jamais en place des institutions de recherche, un enseignement de qualité si les enseignants ne sont pas protégés socialement, en les mettant à l´abri du besoin et surtout en allant vers la transparence dans l´évaluation de l´apport de chacun. Nous devons, plus que jamais, serrer les rangs et avoir une économie de guerre qui devrait impérativement se substituer à l´économie de rente. Il nous faut sauver ce qui reste de notre économie et donner un coup d´arrêt à cette course effrénée vers l´abîme de la privatisation et tarir l´économie du conteneur. 80 milliards de dollars, c´est la rente imméritée et qui n´est pas le fruit d´une quelconque valeur ajoutée que nous allons gaspiller allègrement ou laisser perdre de sa valeur en la confiant aux banques américaines dont le moins que l´on puisse dire est qu´elles ne sont pas un modèle de fiabilité et de transparence. Préparons-nous sans tarder vers des lendemains incertains en misant sur l´intelligence pour conjurer les défis du futur, l´eau, l´énergie, l´environnement, les changements climatiques et la sécurité alimentaire. On sait que le pétrole sera de plus en plus rare, utilisons-le avec parcimonie. L´exemple de la réussite de la Chine, qui a très peu de ressources, est à méditer.

    Pr Chems Eddine CHITOUR
    Ecole nationale polytechnique
    Source: L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      Je rêve du jours oú Boutef, ou nos dirigeants quel qu'ils soit, reçoivent une révélation en lisant sur les parcours des chinois et des japonais, une révélation et un gros coup dans le derrière qu'il les fera enfin réveiller !

      C'est d'un visionnaire dont a besoin et je doute qu'ils en seront un jours nos dirigeants qui méprisent les universitaires

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      • #4
        La nouvelle géographie de la science

        Salaam,

        A chaque fois que je me retrouve en face d'un article qui fait référence à la recherche ou à l'université en Algérie je réagis de la même manière: je tourne la page et regarde ailleurs. Inutile de relater ici les causes qui font de l'université algérienne, cette magnifique pépinière, un amas de ronces. Mais pour revenir à la Chine, sachez que dans le numéro actuel (Octobre 2008) de Physics World, il y a un article intitulé The New Geography of Science, écrit par James Wildson de la Royale Society et auteur en 2007 du rapport China: The Next Superpower of Science? Dans ce papier, J. Wildson dresse le nouveau paysage de la recherche scientifique mondiale, en particulier la physique, vis-à-vis des nouvelles superpuissances émergentes telles que la Chine, l'Inde ou le Brésil.

        Pour résumer, J. Wildson nous dit grosso modo que la Chine n'est qu'au tout début du plus ambitieux programme d'investissement en recherche que l'humanité ait connu.

        http://physicsworld.com/cws/article/print/35988 (accès restreint)

        ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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        • #5
          l'avenir est a ceux qui travaillent et pas a ceux qui sont en vacnaces permanant

          Moi j'ai arreter de bruler mes neurones en ce qui concerne l'universite algerienne, (peut etre de l'egoisme, mais je dois dire que c'est une perte de temps de pleurer jour et nuit sur une tombe esperant que la personne reviendra un jour).
          J'avais un colleague chinois, qui a fait son premier postdoc en europe, apres avoir retourner en chine il a eu un post (malgrer qu'il fait de la recherche fondamentale) et immaginer que le minister de la recherche chinois lui donne chaque an l'equivalent de 50 000-90 000euros(par an), pour ces deplacements en europe et pour inviter de collaborateurs en chine. Cet avantange que l'etat chinois lui accorde meme s'il restera 100ans en europe, il n'aura jamais cet avantage.
          Beaucoup de physiciens chinois qui ont du talent en europe ou aux usa, commencent a etablire les liens avec les centres de recherche en chine, ils dirigent meme des experience en chine etant aux usa.
          Les chinois ont su que leur force se trouve dans la matiere grise, ils ont commencer a investir dans cette matiere grise. J'ai poser la question a un etudiant chinois (phd) (venu pour assister a une experience), s'il ne veux pas rester en europe?. La reponse etait non, je prefere mon pays.
          Ils ont tout chez eux, et dans quelques annees c'est a nous d'aller chez eux ...
          Connaître les autres, c'est la sagesse. Lao Tseu

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          • #6
            ... le minister de la recherche chinois lui donne chaque an l'equivalent de 50 000-90 000euros(par an), pour ces deplacements en europe et pour inviter de collaborateurs en chine.

            Cela ne m'etonne pas, ca fait parti des investissements pour espionner et transferer la technologie chez eux. On dit que pour chaque chercheur chinois en europe ou en amerique, il y a 100 autres en chine qui travaillent avec lui directement ou en coordination.

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            • #7
              Vous rêvez ou quoi? notre pouvoir a t-il intérêt à avoir de la matière grise.
              Si vous contentez de manger et de dormir ca l'arrangera mieux

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