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Le taux de croissance au Maroc se situerait à 6,5%

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  • Le taux de croissance au Maroc se situerait à 6,5%

    Il semble que le gouvernement n'a pas exagéré sa prévision de croissance pour l'année en cours. En fait, quoique le taux de 6,8% qu'il prévoit ne soit pas acquis, les prévisions d'autres organismes et institutions laissent prévoir une croissance sans écart significatif avec la prévision de l'Exécutif. La dernière en date est celle de Bank Al-Maghrib qui établit que le taux de croissance devrait se situer aux alentours de 6,5%, au terme de l'année 2008. Cette prévision prend appui sur le dynamisme évident, au cours du premier semestre de l'économie nationale qui confirme sa reprise en dépit du ralentissement de la croissance dans la zone euro, notre principal partenaire économique.

    Ainsi, selon les analystes de la banque centrale, après avoir progressé de 7% au premier trimestre, la croissance nationale devrait se situer en moyenne à 6,7% aux deuxième et troisième trimestres. Cette reprise s'explique par le retour à la croissance du secteur agricole, dont les performances s'ajoutent à celles d'autres secteurs. En fait, précise-t-on, l'activité économie « demeure stimulée par le rebond du secteur primaire, la poursuite du dynamisme des activités non agricoles et par la vigueur de la consommation et de l'investissement».

    Par contre, nuance-t-on, la contribution du commerce extérieur à la croissance reste négative, le taux de couverture, à fin juillet, étant revenu de 51,3% à près de 50,8%. Ainsi, explique-t-on dans le rapport de Bank Al-Maghrib sur la politique monétaire, l'activité économique aura été stimulée, au premier semestre 2008, par la reprise du secteur agricole tirée par le renforcement de la production céréalière et par le dynamisme des activités non agricoles. En effet, après avoir progressé de 9,5% au premier trimestre 2008, la valeur ajoutée agricole a progressé de 10,2% au deuxième trimestre et devrait croître de 9,6% au troisième trimestre, laissant indiquer un redressement des activités agricoles en 2008. C'est ce que montrent les derniers chiffres du département de l'Agriculture qui font ressortir que la production céréalière au titre de la campagne agricole 2007-2008 a atteint 51,2 millions de quintaux au lieu de 23,5 millions de quintaux lors de la campagne précédente. Ce qui était attendu, vu l'amélioration des indicateurs pluviométriques.

    Il est toutefois à noter que cette performance est inférieure à la moyenne des cinq dernières campagnes, chiffrée à 62,8 millions de quintaux. Du total de la récolte céréalière, le blé tendre représente 49% tandis que le blé dur et l'orge en constituent 24% et 26% respectivement. Au terme de la campagne d'exportation des agrumes et des primeurs, les ventes à l'étranger des agrumes se sont contractées de 9% alors que celles de primeurs se sont redressées de 14%. S'agissant de l'élevage, l'activité devrait se consolider, sous l'effet de la disponibilité de l'alimentation du bétail et l'amélioration de la production avicole. Concernant la pêche, après la performance de 44,7% au premier trimestre, cette activité devrait poursuivre son dynamisme en 2008, selon la même source, bien qu'à un rythme plus modéré.

    Sa valeur ajoutée devrait progresser respectivement de 20% et de 17% aux deuxième et troisième trimestres. Les débarquements de la pêche côtière et artisanale, réalisés à fin juillet, se sont accrus en volume de 12% et de 38% en valeur, s'élevant ainsi à 356.197 tonnes pour une valeur de 2,8 milliards de dirhams. La valeur ajoutée des activités non agricoles devrait, quant à elle, se consolider au cours des deuxième et troisième trimestres, pour atteindre 5% en moyenne, performance avoisinant celle de 5,5% enregistrée au titre des deux dernières années.
    -------------------------------------------------------------------
    Consommation

    Dans un contexte caractérisé par le ralentissement de la croissance mondiale et notamment celle de notre principal partenaire économique, la consommation demeure l'un des principaux piliers de la croissance nationale, selon le rapport sur la politique monétaire de Bank Al-Maghrib. La consommation finale nationale devrait se consolider au cours de l'année 2008, tirée par le renforcement de la consommation des ménages et de celle des administrations publiques, précise-t-on. La consommation des ménages est impulsée par l'amélioration des revenus des ménages ruraux stimulée par la reprise des activités agricoles, l'augmentation de 3,2 points de base de la part de l'emploi rémunéré et le renforcement, à fin juillet, de 5,2% des transferts des Marocains résidant à l'étranger. Ces derniers se sont établis à près de 30,8 milliards de dirhams, en hausse de 33,7% par rapport à la moyenne des recettes des sept premiers mois des années 2003-2007.

    La consommation des ménages devrait, en outre, bénéficier de la revalorisation des salaires intervenue en juillet sur la base des négociations dans le cadre du dialogue social, ayant eu lieu au cours des premiers mois de l'année. Le dynamisme de la consommation des ménages semble se confirmer, à fin juillet, par l'accroissement de 11,6% des importations des produits finis de consommation à la faveur d'une progression de 25,7% des acquisitions de voitures de tourisme, par la hausse de 40,4% des importations des produits alimentaires, notamment du blé, du maïs et du beurre et par le renforcement de 36,4% des crédits à la consommation, dont l'encours s'est établi à près de 23,4 milliards de dirhams

  • #2
    Dans un contexte caractérisé par le ralentissement de la croissance mondiale et notamment celle de notre principal partenaire économique, la consommation demeure l'un des principaux piliers de la croissance nationale.
    Je l'ai bien dit l'autre fois a je ne sais qui. Ces dernières années c'est la demande et consommation interne qui dope notre croissance économique, et ce même pendant que notre principale partenaire économique est pleinement touché par la crise.

    Je pense que 6.5% de croissance est plus que significatif sur le dynamisme que connait l'économie marocaine, il faut a tout prix la maintenir a ce niveau là pendant les années a venir et miser sur le secteur secondaire et tertiaire pour minimiser l'impact du secteur agricole.

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    • #3
      Dans un contexte caractérisé par le ralentissement de la croissance mondiale et notamment celle de notre principal partenaire économique, la consommation demeure l'un des principaux piliers de la croissance nationale,
      Peut être faudrait-il regarder le dernier rapport de l'office des change http://www.oc.gov.ma/Publications/IMEE/IMEE082008.pdf

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      • #4
        D'après ce que j'ai pu lire, c'est bien le cas. La consommation interne tire la croissance vers le haut.
        C'est quoi le soucis avec ça?
        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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        • #5
          Le rapport de l'office des changes intitulé "indicateurs des échanges extérieurs" parle de la "consommation interne" ??

          C'est à quelle page Geass ??

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          • #6
            Aucune. Je ne vois que des flux entrants et sortants. On importe plus qu'on exporte. Mais les importations sont des importations de biens d'équipement ou de consommation nécessaires à l'alimentation ou l'industrie page 11.
            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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            • #7
              D'après ce que j'ai pu lire, c'est bien le cas. La consommation interne tire la croissance vers le haut.
              C'est à quelle page Geass ??
              Aucune
              Bravo pour l'humour !!

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              • #8
                Plus sérieusement, il en ressort (pour les huit premiers mois) :
                • Un déficit de la balance commercial qui dépasse les 50 milliards de DH pour les huit premiers mois
                • La quasi-stagnation des recettes MRE
                • la regression des investissements et prêts privés étrangers : -14,5%
                • Au recul des recettes voyage et donc de l'excédent de la balance afférente
                • le recul de 28% de l'excédent des reglements entre le Maroc et l'etranger
                • Les chiffres du tourisme n'augurent rien d'exceptionnel


                Maintenant si Bank Al-maghrib dit que ce sera +6,5% de croissance, cela relève d'une question de .... foi.

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                • #9
                  le CMC (le plus pessimiste des pessimistes) annonce 6,2%
                  alors que HCP, BAM :6,5%
                  gouver: 6,8%

                  cool d'avoir tant d'acteurs..!


                  déjà pour se diriger vers l'office des changes il faut vouloir voir de prés la balance commerciale ... or l'article nous informe d'avance qu'elle est déficitaire.....que reste à conclure walo... .
                  Dernière modification par Smarmalla9, 05 octobre 2008, 21h35.

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                  • #10
                    • Un déficit de la balance commercial qui dépasse les 50 milliards de DH pour les huit premiers mois
                    • La quasi-stagnation des recettes MRE
                    • la regression des investissements et prêts privés étrangers : -14,5%
                    • Au recul des recettes voyage et donc de l'excédent de la balance afférente
                    • le recul de 28% de l'excédent des reglements entre le Maroc et l'etranger
                    • Les chiffres du tourisme n'augurent rien d'exceptionnel
                    Donc on déduit de tout ces point que tu as relevé que les organismes tels que le HCP et CMC se foutent de nous ?

                    Allons, toi qui venérait les chiffres du HCP..

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                    • #11
                      J'avais oublié le marasme du marché de l'immobilier.

                      Il ne reste plus qu'à regarder du coté des météorologues !

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                      • #12
                        M; jawzia, la balance est déficitaire......ce n'est pas un secret (merci pour le pdf)
                        nonobstant, la croissance est au rdv
                        à apprendre par cœur:
                        -consommation des ménages
                        -consommation des administrations publiques
                        -investissements publiques

                        ps :ellah jib ecchta!

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                        • #13
                          M; jawzia, la balance est déficitaire......nonobstant, la croissance est au rdv
                          C'est ce que je disais. Cela ne relève pas de considérations économiques (au vu des indicateurs) mais plutot de celles relevant de ........ la "foi"

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                          • #14
                            indicateurs économiques "amputés"..........c'est très bien ça
                            figures-toi que l'export n'est pas tout, mais bon t'as pas besoin qu'on te le fasse savoir .
                            Dernière modification par Smarmalla9, 06 octobre 2008, 18h07.

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                            • #15
                              figures-toi que l'export n'es pas tout,
                              L'export !!!!! , peut être.

                              Les échanges extérieurs "profilent" dans une grande proportion l'allure le taux de croissance du PIB. Et sur ce volet ....

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