Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Une nouvelle diversion du polisario pour créer la confusion après l'agression contre

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Une nouvelle diversion du polisario pour créer la confusion après l'agression contre

    le palais royal ne sait plus quoi inventer


    Un peu plus que vingt jours après que le commando Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) eut fomenté à Tourine, à quelques dizaines de kilomètres de la ville minière de Zouerate, une sauvage agression contre un groupe de soldats mauritaniens et provoqué la mort de douze d'entre eux, voici que le polisario mobilise sa propagande et se répand de nouveau en mensonges. Faisant feu de tout bois, ses responsables, ni plus ni moins, viennent d'annoncer qu'en fait d'agression, il ne s'agissait que d'un accrochage ayant opposé les soldats mauritaniens et des militants touaregs. Par cette affirmation scabreuse, dénuée de tout fondement, les stipendiés du polisario entendent, aussi aberrant que cela puisse paraître, laver de tout soupçon leurs acolytes qui combattent dans les rangs «d'Al-Qaïda au Maghreb islamique». Il y a longtemps, en effet, que la vérité ne fait plus mystère, elle est étalée au grand jour et le fait est patent : le polisario a conclu une alliance avec Al-Qaïda et bénéficie du soutien de cette dernière, au point que des opérations communes d'attaques et de violences sont mises au point d'un commun accord.

    Le dimanche 14 septembre, faut-il le rappeler, un groupe de 23 soldats mauritaniens qui patrouillaient aux alentours de Tourine, non loin de Zouérate, dans cette zone désertique et poreuse, ont été attaqués dans une embuscade par un commando armé de l'ex-GSPC, devenue branche Al-Qaïda au Maghreb islamique. Douze d'entre eux ont été assassinés sur le champ. C'était l'agression la plus meurtrière depuis trois ans. Elle survenait quelques semaines seulement après que le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, le dénommé Abdelmalek Dourkel, eut exhorté les Mauritaniens à se préparer à la guerre, soutenant par le biais d'un communiqué diffusé via Internet que les membres du Haut Conseil d'Etat mauritanien, qui avait renversé le 6 août dernier le président Abdellahi dans une opération d'assainissement et de démocratisation, «avaient probablement bénéficié de l'approbation de l'Amérique, de la France et d'Israël». Grotesque et sommaire explication ! Or, quelques jours seulement avant l'agression de Tourine, le chef de la branche mauritanienne d'Al-Qaïda, un certain Khadem Ould Esseman, en détention quant à lui, avait par le biais de l'Agence France Presse lancé un «appel aux Musulmans pour qu'ils ne reconnaissent pas le nouveau régime».
    La coïncidence pouvait-elle être fortuite à ce point ? Nous sommes en présence de deux appels, en provenance de deux membres dirigeants d'Al-Qaïda qui, le premier, annonce une guerre dans la région et, le second, une épreuve de force.

    Ils ne se démentent pas, mais se recoupent. Et, surtout, ils confirment que la branche Al-Qaïda au Maghreb islamique programmait et mettait en scène le scénario de l'agression dans la région de Zouérate. Les dirigeants du polisario, tout à leur cynisme et à leur malveillance d‘entretenir le mensonge, sont confondus par cette réalité incontournable : celle de déclarations d'Al-Qaïda qui ont précédé l'agression du 15 septembre et des revendications qui l'ont suivie.
    Le polisario a beau s'efforcer de brouiller les pistes, de jeter la confusion dans les esprits, rien n'y fait. Les chancelleries comme aussi tous les gouvernements du monde savent que depuis trois ans maintenant, la Mauritanie est soumise à une série d'agressions qui portent la signature sanglante, claire et nette, des terroristes d'Al-Qaïda. Entre 2007 et 2008, pas moins de trois agressions ont été perpétrées par ces derniers et leurs sympathisants, faisant 7 morts, dont 4 touristes français et 3 soldats mauritaniens. Là aussi, Al-Qaïda a bel et bien revendiqué les attentats meurtriers.

    La région de Zouérate et Tourine reste d'autant plus fragilisée qu'elle forme un triangle, arcbouté sur trois frontières : celle du Sahara marocain, de l'Algérie et du nord de la Mauritanie, l'une et l'autre mitoyennes – et c'est un paradigme non négligeable – de la frontière septentrionale du Mali qui, bien entendu, regorgent de paisibles populations touaregs et sur lesquelles le polisario veut jeter les pires soupçons. Pourquoi les stipendiés du polisario s'efforcent-ils d'accréditer l'idée ou l'hypothèse d'accrochages entre les soldats mauritaniens et les Touaregs, affirmant que ceux-ci sont les responsables de l'agression du 15 septembre dernier ? Pourquoi une telle instrumentalisation mensongère alors que les membres d'Al-Qaïda ont eux-mêmes, et de propos délibéré, revendiqué officiellement l'agression ? Cette manipulation saute aux yeux, mais elle confirme ce que les analystes et les experts en terrorisme ont, à plusieurs reprises, affirmé.

    A savoir que l'alliance conclue il y a plusieurs mois entre la branche Al-Qaïda au Maghreb islamique et le polisario fait apparemment obligation à ce dernier de la défendre et d'en être l'irréversible avocat des violences perpétrées par elle. Mais surtout, et c'est le plus grave, le polisario se transforme en une sorte de courte échelle pour Al-Qaïda, disons son Cheval de Troie dans cette région où il y va non seulement de la sécurité maghrébine, mais surtout de la stabilité d'une Algérie prompte à fermer les yeux et à privilégier l'aveuglement obstiné, sous peine de perdre son âme et de plonger la région dans le gouffre du terrorisme et de l'instabilité. Or, la ficelle est grosse, et le polisario ne saurait continuer à nous fourvoyer par sa propagande mensongère, alors que l'agression de Tourine porte bel et bien la signature d'Al-Qaïda et non, jamais, des Touaregs qui ne peuvent qu'être révoltés par une telle assimilation.
Chargement...
X