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L'Algérie épargnée par la crise financière internationale

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  • L'Algérie épargnée par la crise financière internationale

    Le ministre des Finances, Karim Djoudi, estime que l’Algérie n’est pas concernée par la crise financière qui secoue depuis plusieurs mois la scène économique mondiale. Notre pays n’est, selon lui, pas présent sur ce genre d’activités effectuées par les banques de financement domestique et de détail. “Nous n’avons pas de risques donc sur ce type d’opérations”, rassure-t-il. Or, indique-t-il, les prémices d’une récession de l’économie mondiale, conjuguées aux effets de cette crise financière, ont engendré, aujourd’hui, une baisse de l’activité économique dans un certain nombre de pays, une tension sur le marché financier extérieur, un renchérissement de coût de crédits, une réduction des liquidités et une instabilité sur le marché des changes. Comment l’Algérie s’est-elle comportée face à cette situation. M. Karim Djoudi a rappelé les décisions prises par l’État. L’action forte du gouvernement était de réduire son endettement externe et interne. Cette mesure s’est traduite par un niveau d’endettement public externe de l’ordre de 600 millions de dollars et une dette interne d’environ 670 milliards de DA. Ce qui met l’Algérie, précise le ministre, à l’abri de ces tensions consécutives à cette crise sur les marchés internationaux.

    “Sur ce système, l’Algérie n’est plus vulnérable”, souligne-t-il. L’autre facteur qui protège le pays a trait, ajoute le ministre, au fait que l’on n’ait pas opté pour une convertibilité totale du dinar. “Cette autre décision politique prise par le gouvernement nous évite d’avoir à vivre des éléments de gêne sur nos équilibres externes”, argue-t-il. La troisième mesure jugée “importante” par Karim Djoudi concerne le rejet de créer des fonds souverains. Pour lui, cette décision “nous évite de nous lancer dans des risques qui, aujourd’hui, traduisent de fortes pertes sur un certain nombre de fonds engagés dans des actifs sur les marchés”. La gestion des réserves de changes sur des actifs de l’État nous assure une garantie sur le capital investi et une rémunération moindre. Ces quatre points développés par le premier argentier du pays, ainsi que le choix de financer le développement économique sur nos propres ressources plaident, avoue-t-il, pour une meilleure protection de l’économie nationale contre les méfaits de cette crise. Le risque peut venir, néanmoins, nuance-t-il, des prémices d’une forte baisse de l’activité économique dans le monde. Cette baisse peut engendrer une chute des prix des hydrocarbures qui entraÎnerait, à son tour, une réduction des revenus du pays.

    source : Liberté

  • #2
    La crise, nous y sommes en Algérie

    La crise, nous y sommes en Algérie
    par Kharroubi Habib

    Maintenant que la déferlante de la crise financière née aux Etats-Unis a atteint les autres principales puissances économiques de la planète, il n'est plus de pays pouvant s'affirmer à l'abri de son onde de choc. Ce que précisément soutiennent chez nous des experts et spécialistes reconnus, pour qui l'Algérie ne tardera pas à subir les retombées de cette crise.

    Ils sont néanmoins contredits par les autorités du pays qui, elles, développent un discours rassurant, proclamant que le pays est à l'abri de la tempête financière qui souffle ailleurs.

    La question est d'importance. Sauf qu'à supputer sur ce qu'il pourrait advenir au pays par cette crise financière et probablement économique dans un proche avenir, l'on oublie que nous sommes déjà en crise de par notre propre situation intérieure. Ce constat, il n'y a pas que les opposants au Pouvoir à l'avoir établi, puisque Bouteflika l'a lui-même endossé en juillet dernier en reconnaissant qu'en matière économique, le pays «est allé au mur».

    Ce qui enlève tout crédit par conséquent au discours lénifiant des autorités quant à la capacité de l'Algérie de se prémunir des conséquences de la crise internationale. Comment ces mêmes autorités, qui bénéficiant d'un contexte favorable ont échoué à redresser puis à relancer l'économie nationale, pourraient convaincre qu'elles sont aptes à épargner au pays d'éventuels développements négatifs pour lui de cette crise?

    En fait l'Algérie, plus que d'autres pays dans le monde, est désarmée face au chaos économique et financier qui s'abat sur le monde. Déjà en crise, comme souligné précédemment, le pays ne tient et ne fonctionne en apparence que grâce à sa manne pétrolière. Que celle-ci en vienne à être significativement réduite et ce ne sera pas à une crise sociale latente, comme c'est le cas présentement, qu'il sera confronté. Si dans les années quatre-vingt, l'effondrement des prix du pétrole a préparé le terrain à l'explosion d'Octobre 88 et à une décennie rouge du sang des citoyens, un remake de ce scénario, mais plus dramatique encore, est à envisager malheureusement.

    Pouvoir et autorités publiques proclament qu'ils ont tiré leçon de l'échec par lequel s'est soldée leur politique économique mise en oeuvre pendant près d'une décennie. Ils affirment avoir révisé leur démarche en la matière et opté pour une nouvelle stratégie de développement.

    Sauf que cette politique du «on efface tout et on recommence», dont nos gouvernants sont les adeptes, ne s'est traduite que par des erreurs enchaînées ayant eu pour conséquence d'aggraver les problèmes qui se posent au pays.

    Faute d'impliquer toutes les forces vives dans la réflexion et la définition des politiques financières, économiques et sociales que le pays doit suivre pour atteindre au développement, il est à craindre qu'il ne sera pas en mesure d'anticiper les retombées négatives éventuelles de la crise financière et économique internationale qui enfle dangereusement.
    Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      le coeur meme de l'économie mondial est touché de plein foué par la crise et Mr Djoudi nous dis que l'algérie n'est pas concerné. mais vraiment on nous prends pour des imbéciles.

      On a le droit de viré un ministre pour cause de propos débile ?

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      • #4
        Pour que l'Algérie se prémunisse des conséquences de la crise internationale, il faut une économie diversifiée. Pourtant, c'est facile à comprendre.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          apparement non. somme nous des génies pour comprendre ces choses la comme des évidences, ou bien sont il trop id*ot pour le comprendre. tel est la question !!! :-)

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          • #6
            Bonjour à tous

            c'est tout à fait vrai, et la raison est très simple:

            L’économie algérienne n'étant pas ancrée à l'économie mondiale, c'est normal que la crise l'épargne.
            De quelle manière voulez vous qu'elle la touche ?
            On reproche toujours à l'économie algérienne:
            - de ne pas avoir un marché financier développé (Bourse)
            - de ne pas avoir des banques qui osent prendre des risques ?
            - d’être une économie mono-exportatrice.
            - De ne pas avoir des fonds souverains qui prennent des risques sur les marchés extérieurs très lucratifs ?

            En fin ne dit-on pas que « celui qui ne fait rien ne risque rien ».
            .


            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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            • #7
              qui dit crise économique (ou meme crash) dis recession. qui dis recession, dis baisse de la consomation. qui dis baisse de la consomation dis baisse de la demande en energie. qui dis baisse de la demande en energie, dis éfondrement du cours du pétrole. tot ou tard cela arrivera. quand ? je ne sais pas. je ne suis pas madame soleil.

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              • #8
                qui dit crise économique
                On en est pas encore à cette crise économique, pour l'instant il y a crise financière .

                Les économistes disent que la chine, l'inde et les principaux pays émergents peuvent nous éviter une crise économique.
                .


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                • #9
                  une confiramtion

                  Le professeur Ahmed Bouyakoub, économiste et expert près de plusieurs institutions internationales a révélé qu’il est prématuré de parler de création des caisses politiques en Algérie pour le manque de mécanismes de gestion de ces dernières.

                  Il a estimé que l’Algérie ne sera pas affectée par la crise financière Américaine. En répondant à une question d’El Khabar sur les actifs de l’Algérie déposés près du Trésor Américain et sur les conséquences de la crise financière américaine, le professeur Bouyakoub a expliqué que ces actifs ne seront pas affectés, cependant leur valeur baissera avec la baisse de la valeur du dollar, chose que l’on pouvait éviter en les injectant dans des investissements en Algérie pour créer des emplois.

                  Algerie-dz
                  .


                  Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                  • #10
                    Envoyé par azouz75
                    Les économistes disent que la chine, l'inde et les principaux pays émergents peuvent nous éviter une crise économique.
                    Ils ne peuvent rien éviter du tout.

                    L'écroulement du système financier mondiale est voulue et rien ne se fait au hasard, et c'est quelque chose d'innévitable malgrés l'avis contraire de tous les marionnettes et gingnoles de dirigents qui dirigent les pays occidentaux aujourd'hui, car ils mentent beaucoup à leur peuple et la crise est vraiment extremement grave !

                    PS : Aujourd'ui c'est le sauve qui peut aux Bourses mondiales et aucune n'est épargnée.

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                    • #11
                      Bonjour Mendz

                      Ils ne peuvent rien éviter du tout.
                      pourquoi ?
                      .


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                      • #12
                        Envoyé par azouz75
                        Le professeur Bouyakoub a expliqué que ces actifs ne seront pas affectés, cependant leur valeur baissera avec la baisse de la valeur du dollar, chose que l’on pouvait éviter en les injectant dans des investissements en Algérie pour créer des emplois.
                        Espèrerons tous que le dollar ne s'écroule pas comme le Reichsmark après 1929, autrement il faudra une brouette de dollars pour acheter un morceau de sucre
                        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                        • #13
                          Bonjour ZEK

                          figures toi que le $ est entrain de prendre de la valeur ( 1 Euro à 1.34 $) actuellment.
                          .


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