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Crise financière : L’offre exportable Maroc menacée

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  • Crise financière : L’offre exportable Maroc menacée

    La nouvelle est tombée comme un couperet. Le plan de sauvetage des banques américaines a été rejeté dans la nuit de dimanche 28 au lundi 29 septembre par un premier vote de la Chambre des représentants avec 205 voix pour et 228 voix contre.

    Les autorités monétaires et politiques américaines sont renvoyées à leurs copies. Du coup, c’est la cascade de conséquences sur les économies européennes, partenaires commerciales du Maroc pour la plupart. Et les Bourses, baromètres instantanés en temps de crise, n’ont pas tardé à réagir.

    En cause, les valeurs bancaires, qui ont semé la panique sur les Bourses américaine, asiatique et européenne. Les indices boursiers de la place de Casablanca, eux aussi, n’ont pas résisté. Le Masi et le Madex cédaient plus de 1 point à la clôture de la séance du lundi 29 septembre. Le lendemain, Paris faisait de même à - 5,04% à l’ouverture de sa séance. Scénario identique pour les autres places boursières: Amsterdam (-8,75%), Londres (-5,30%), Francfort (-4,23%) et Zurich (-4,63%).

    Tout de suite, la France a réagit, le président Nicolas Sarkozy convoque banquiers et assureurs français le 29 septembre pour une réunion de crise autour de la problématique du financement des PME. L’on se prend alors à considérer que le sort de notre secteur financier et bancaire, bien que le chaos ambiant l’ait jusqu’ici épargné, est intimement lié au système financier mondial. Les questions, surtout sur l’impact direct de cette crise sur nos exportations, notamment les agrumes et produits textiles, se font plus persistantes.

    Le président de l’Association des producteurs d’agrumes du Maroc, Ahmed Darrab, appelle à «plus de vigilance et à sécuriser davantage les opérations financières sur le marché international». Voilà qui rappelle aux bons souvenirs de la Société marocaine d’assurance à l’exportation (Smaex) dont la présidente aura été l’un des premiers opérateurs économiques marocains à tirer la sonnette d’alarme au lendemain des signes annonciateurs de manifestation de cette crise.

    En effet, déjà en mars dernier, Nezha Lahrichi se demandait, sur les colonnes de L’Economiste, si «le Maroc était vraiment à l’abri de la contagion de la crise des subprimes américaines». Prophétie ou présentiment? En tout cas, la présidente de la Smaex défend encore aujourd’hui que «les effets risquent de se faire sentir via le recul de la croissance en Europe». La situation boursière et bancaire qui y prévaut l’a confortée dans son analyse.

    «La crise financière actuelle nourrit le débat sur le découplage des économies, signifiant que les pays émergents seraient épargnés». Il est vrai que les moteurs de la croissance des économies émergentes permettent d’éviter une crise économique radicale, «mais il est vrai aussi que les différents chocs ont impacté l’ensemble des membres d’une économie-monde dont les courroies de transmission trouvent leur meilleure expression dans la dépendance commerciale des uns vis-à-vis des autres».

    Pour qui veut l’entendre, la patronne de la Smaex est persuadée que «les secteurs très liés à l’exportation vont subir le ralentissement de certains pays partenaires». D’autant plus que pour la Coface (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur), les incidents de paiements des entreprises sur les quatre premiers mois de 2008 ont connu une augmentation de 45%. Chez l’Aspam, on appelle à plus de prudence vis-à-vis des différentes opérations. Bien que Darrab persiste à dire que «l’on n’est pas directement concernés par la crise mondiale, du fait que l’on est pas dans les systèmes de placement mais plutôt dans les transferts et autres flux».

    En tout cas, insiste avec force détails la Smaex, l’interdépendance des marchés fait que la crise financière internationale a eu des réactions en chaîne. «Elle est devenue une crise multiple», répète Nezha Lahrichi. C’est-à-dire «une crise monétaire avec la chute du dollar et une crise économique, impliquant une révision à la baisse des taux de croissance. Elle est également énergétique avec un prix du pétrole qui a franchi la barre des 130 dollars le baril, mais elle est surtout une crise alimentaire».

    A la fédération du textile, l’analyse de cette crise procède du bon sens classique. «bien plus que les produits du textile, toutes nos exportations vont être affectées du fait de l’impact de la crise financière sur les économies européennes». Pour parer à cette situation de fait, Mohamed Tamer, président de la fédération du textile, milite pour la compression du prix de revient.

    Au-delà des conséquences inévitables de cette crise qui a ébranlé jusqu’aux fondamentaux économiques et financiers des plus solides, sur le court terme, le professionnel marocain de l’assurance à l’export s’interroge sur la reconfiguration du monde du secteur financier.

    tunisieaffaire

  • #2
    le titre ne colle pas au texte
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    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      le revers de la medaille , c bien d'etre accroché à une locomotive , mais qd cette derniere deraille ,que peu faire un wagon ?!!

      ça fait longtemps que des voix se sont elevé au maroc et en tunisie .;et bienentendu elle etaient ettouffées sous ls cris les qualifants de voix de mauvaise augure , ces voix attiraient l'attention sur le faite que l'economie marocaine est entraint de dependre dangereusement du marché exterieur,contre le bradage du marché interieur , qui est en faite la base , la zone de replis essentielle a tte economie qui se respecte , on a favorisé l'exterieur sur l'interieur pour des raisons peut etre valables , rsete que le constat est là les moments difficiles que connais l'economie mondiale ne peuvent etre sans consequences sur l'activité economique du royaume
      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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      • #4
        il faut arreter de croire que l algerie est a l abri c est totalement faut

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        • #5
          l'offre exportable du Maroc (agrumes et textile plus précisément) ne serait vraiment touché (cad, d'une baise de plus de 20% en total), qu'après une sérieuse crise économique à l'europe

          la crise financière fait son chemin à ce qu'ont dit, mais celà aura-t-il un impact aussi "devastateur" sur la croissance europeene ?

          si c'est le cas (quoique ca n'a pas l'air d'etre si extreme), alors j'ose estimer qu'on pourrait effectivement avoir ce sort

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          • #6
            Jamaloup

            mais ce qui tire l'economie marocaine est justement la demande intérieure


            et tous comptefait personne ne peut vivre en totale autarcie
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            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #7
              difficile à croire pihmane ,l'economie marocaine est dependante du tourisme, et de l'export, et ces dernieres années des investissements etrangers , majoritairement ds l'immobilier justement en faveur du secteur touristique , je ne dis pas que l'algerie se porte mieux ,mais comme elle est deconnectés du marché international elle rique moins , ou du moins moins brutalement le choc d'une recession de l'economie reelle , parceque jusqu'a maintenant l'onde de choc traverse la sphere financiere , c'est le jour où les ondes atteindront l'economie reelle que celà ira tres mal .. l'algerie n'est accrochée àl'economie mndiale que par deux prises le petrole et le dollar.. le petrol certains sont assez optimistes , ils pensent qu'un scenario à la 86 est impossible
              en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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              • #8
                ben non jamaloup

                avec une crise de l'économie à l'international, tous on aurait notre part de la claque.... personne ne vit sans échanges commerciaux ..!

                et si tu veux savoir qui en subira la plus grosse part de la claque, ben ce sont les petro dollars pour la raison évidente de la chute brutale du baril..... et plus précisément les "petro-petro-petro dollar"..cad ça ou rien..

                l'offre de services (tourisme .. peut être compensé par la montée d'autres branches du même secteur: l'offshoring ..par exemple)

                alors que pour l'exportation celle-là (en volume) dépend amplement de la conjoncture économique des pays importateurs

                alors si tu penses que la france restera sans "textile", ou la russie sans "agrumes", l'année prochaine ......tu pourras penser par la suite que cela aurait un "grave" effet négatif sur l'export marocain
                Dernière modification par Smarmalla9, 06 octobre 2008, 20h00.

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                • #9
                  4% des actif des banque marocaine sont a l'etranger......4%.
                  vous croyaer vraiment que le maroc c le luxembourg ou quoi,bah la bourse de casa est resté stable ,et la demande interieure soutient amplement le secteur productif.
                  les marocain ont de l'argent,les pret de consomation sont ouvert et l'economie tourne.
                  a part ca moi je voit dans l'offshoring le levier d'un maroc fort ,et je pense pas que ca va etre toucher (la meme chose bangalor n'as pas été touché par la crise asiatique des année 90).
                  mais le tourisme va en patir ca c sur

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                  • #10
                    pas si l'inde et a chine resistent , si l'arabie saoudite et la russie et l'iran decident d'un prix fort du baril qu'elle qu'en soit la situation , on peut se passer d'oranges et de textile , mais pas de petrole
                    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                    • #11
                      mais s'il ya pesimisme sur le tourisme c l'immobilier qui va etre touché , , les projets en cour , et ceux programmés vont surement recevoir un coup ,
                      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                      • #12
                        je pense pas jamaloup,non les fond du golf c eux qui investissent massivement et soutiennent les autre fond.
                        je pense que d'autre investissement vont etre detourné au profit du maroc vue la crise en europe

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