Dans la lignée des Bourses européennes, la Bourse de New York a ouvert en forte baisse, lundi 6 octobre. A 15 h 40 (heure de Paris), le Dow Jones perdait 2,64 % et le Nasdaq 2,76 %. Le Dow Jones passe sous les 10 000 points pour la première fois en quatre ans.
Les Bourses européennes évoluent toujours en très forte baisse, visiblement affolées par les nouveaux développements de la crise financière en Europe, malgré l'adoption de la seconde version du plan Paulson de sauvetage du secteur financier américain vendredi soir. A 15 h 50, Paris comme Londres étaient toujours en très forte baisse, perdant respectivement 5,83 % et 5,11 %.
Les valeurs financières plombent la Bourse de Paris : à 15 h 50, Axa perdait 9,01 %, Crédit agricole 6,89 %, Natixis 10,07 % et Société générale 8,42 %. Dexia dégringole même de 19,45 %, victime de nouvelles inquiétudes sur son avenir. BNP Paribas, qui vient de prendre de contrôle de Fortis en Belgique et au Luxembourg, succombe à la défiance générale et céde 2,80 %.
ÉVOLUTIONS SIMILAIRES
En début d'après-midi, le DAX perdait à Francfort 4,98 %, ébranlé par les déboires de Hypo Real Estate (HPE), la quatrième banque allemande, dont le titre s'est effondré de plus de 50 % à l'ouverture, et évoluait toujours en baisse de 34,89 %. Au bord de la faillite, HPE s'est vu accorder dimanche une garantie de 15 milliards d'euros supplémentaires après un premier plan de sauvetage. Les autres banques étaient entraînées vers le bas : Commerzbank perdait 12,48 %, Deutsche Bank 7,88 % et Postbank 5,36 %.
Les autres places européennes connaissaient toutes des évolutions similaires vers 16 heures : Milan était en baisse de 6,14 %, Madrid de 3,61 %, Bruxelles de 5,92 %, Amsterdam de 6,48 %, alors que la cotation de la banque Fortis, passée sous contrôle de BNP Paribas, a été suspendue. La Bourse de Dublin plongeait de 7 % à la mi-journée, avec notamment un recul de plus de 20 % de plusieurs banques irlandaises malgré le vote d'une garantie gouvernementale controversée la semaine dernière.
Dans les deux Bourses de Moscou, RTS et Micex, les échanges avaient repris en forte baisse à 15 h 30 (heure de Paris) après une seconde interruption de séance. Le RTS a rouvert à 15 h 30 (heure de Paris), après deux heures d'interruption, et affichait une chute de 16,35 % quelques minutes plus tard. Le Micex dont les échanges avaient été interrompus une seconde fois à 13 h 10 (heure de Paris) pour deux heures, affichait à sa réouvertureune baisse de 18,85 %.
MOBILISATION DE LA FED ET DE LA BCE
Dans le cadre des mesures décidées mi-septembre avec la Réserve fédérale américaine pour apaiser les tensions sur les marchés, la Banque centrale européenne a alloué comme prévu 50 milliards de dollars au marché monétaire européen, ce qui n'a cependant pas satisfait les 59 banques commerciales qui participaient à l'opération et réclamaient plus de 90 milliards. Un montant qui montre la tension qui règne sur le marché interbancaire, où les instituts, qui redoutent des défaillances en rafale,ne veulent plus se prêter de fonds pour équilibrer leurs comptes. De son côté, la Réserve fédérale américaine a annoncé qu'elle allait augmenter par étapes la ligne de refinancement accordée aux banques à travers un système d'enchères, de 300 milliards de dollars au total en octobre et novembre. Elle a également annoncé qu'elle allait commencer à rémunérer les réserves des banques déposées chez elle.
Quelques heures plus tôt, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a chuté de 4,25 % lundi en clôture, atteignant son plus bas niveau depuis plus de quatre ans. La Bourse de Hongkong a terminé en baisse de 5 %, tandis que Shanghaï a clôturé à -5,23 %.
Le Monde
Les Bourses européennes évoluent toujours en très forte baisse, visiblement affolées par les nouveaux développements de la crise financière en Europe, malgré l'adoption de la seconde version du plan Paulson de sauvetage du secteur financier américain vendredi soir. A 15 h 50, Paris comme Londres étaient toujours en très forte baisse, perdant respectivement 5,83 % et 5,11 %.
Les valeurs financières plombent la Bourse de Paris : à 15 h 50, Axa perdait 9,01 %, Crédit agricole 6,89 %, Natixis 10,07 % et Société générale 8,42 %. Dexia dégringole même de 19,45 %, victime de nouvelles inquiétudes sur son avenir. BNP Paribas, qui vient de prendre de contrôle de Fortis en Belgique et au Luxembourg, succombe à la défiance générale et céde 2,80 %.
ÉVOLUTIONS SIMILAIRES
En début d'après-midi, le DAX perdait à Francfort 4,98 %, ébranlé par les déboires de Hypo Real Estate (HPE), la quatrième banque allemande, dont le titre s'est effondré de plus de 50 % à l'ouverture, et évoluait toujours en baisse de 34,89 %. Au bord de la faillite, HPE s'est vu accorder dimanche une garantie de 15 milliards d'euros supplémentaires après un premier plan de sauvetage. Les autres banques étaient entraînées vers le bas : Commerzbank perdait 12,48 %, Deutsche Bank 7,88 % et Postbank 5,36 %.
Les autres places européennes connaissaient toutes des évolutions similaires vers 16 heures : Milan était en baisse de 6,14 %, Madrid de 3,61 %, Bruxelles de 5,92 %, Amsterdam de 6,48 %, alors que la cotation de la banque Fortis, passée sous contrôle de BNP Paribas, a été suspendue. La Bourse de Dublin plongeait de 7 % à la mi-journée, avec notamment un recul de plus de 20 % de plusieurs banques irlandaises malgré le vote d'une garantie gouvernementale controversée la semaine dernière.
Dans les deux Bourses de Moscou, RTS et Micex, les échanges avaient repris en forte baisse à 15 h 30 (heure de Paris) après une seconde interruption de séance. Le RTS a rouvert à 15 h 30 (heure de Paris), après deux heures d'interruption, et affichait une chute de 16,35 % quelques minutes plus tard. Le Micex dont les échanges avaient été interrompus une seconde fois à 13 h 10 (heure de Paris) pour deux heures, affichait à sa réouvertureune baisse de 18,85 %.
MOBILISATION DE LA FED ET DE LA BCE
Dans le cadre des mesures décidées mi-septembre avec la Réserve fédérale américaine pour apaiser les tensions sur les marchés, la Banque centrale européenne a alloué comme prévu 50 milliards de dollars au marché monétaire européen, ce qui n'a cependant pas satisfait les 59 banques commerciales qui participaient à l'opération et réclamaient plus de 90 milliards. Un montant qui montre la tension qui règne sur le marché interbancaire, où les instituts, qui redoutent des défaillances en rafale,ne veulent plus se prêter de fonds pour équilibrer leurs comptes. De son côté, la Réserve fédérale américaine a annoncé qu'elle allait augmenter par étapes la ligne de refinancement accordée aux banques à travers un système d'enchères, de 300 milliards de dollars au total en octobre et novembre. Elle a également annoncé qu'elle allait commencer à rémunérer les réserves des banques déposées chez elle.
Quelques heures plus tôt, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a chuté de 4,25 % lundi en clôture, atteignant son plus bas niveau depuis plus de quatre ans. La Bourse de Hongkong a terminé en baisse de 5 %, tandis que Shanghaï a clôturé à -5,23 %.
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