Le football en Algérie, malgré les masses d’argent investies ou dilapidées (c’est selon) depuis longtemps, n’a pas connu le développement tant espéré.
Lueur d’espoir.
Depuis quelques années, au ministère de la Jeunesse et des Sports, l’intérêt est porté sur un regard plus réaliste avec la concrétisation de projets liés à la préparation de la relève, à même de relever le défi d’un lendemain plus joyeux. Aussi, l’espoir renaît avec les nouvelles structures de formation tant attendues qui commencent à voir le jour.
D’un accès routier très austère, l’Ecole nationale de football de Sidi-Moussa offre, dès son entrée, l’image d’une extraordinaire infrastructure, n’ayant rien à envier à celles existant dans les pays développés. Actuellement, elle connaît une période d’aménagement pour démarrer vers la fin de cette année. Dépendant du ministère de la Jeunesse et des Sports, l’ENSM sera un établissement public à caractère administratif (EPA), doté d’une personne morale et de l’autonomie financière. Ayant connu un énorme retard pour manque de financement, le projet a pris consistance à partir de 2004, lorsque le précédent ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, l’a relancé dans le cadre de la formation permanente des jeunes athlètes. D’ailleurs, les conditions de création, d’organisation et de fonctionnement des écoles nationales et régionales spécialisées sont en application des dispositions de l’article 23 de la loi no 04- 10 du 14 août 2004 relative à l’éducation physique et sportive. Les travaux ont été entamés dès cette année-là. Cet établissement sera le premier d’une série d’écoles régionales et nationales aussi bien de football que d’autres disciplines. Avant le lancement des travaux, ledit centre était une infrastructure qui ne comprenait qu’une habitation coloniale de cinq chambres dénommée «le Château», laissée à l’abandon durant la décennie noire. Elle servait malheureusement de lieu d’exactions aux hordes sauvages avant que les forces de sécurité n’en prennent le contrôle. Mais, à sa récupération, le «Château» avait subi des dégâts considérables qui ont nécessité de gros travaux de restauration. Une fois ceux-ci achevés, le MJS a désigné Meskouri Rachid comme chef de projet pour la mise en œuvre de cette première école. Après nous avoir reçus dans son bureau, le responsable du projet nous relatera, dans une courte entrevue, le pourquoi de la réalisation de ce genre d’établissement de formation. Comme ce genre de structure est inexistant, cette école vient à point nommé combler un énorme déficit en la matière. Pour notre hôte, le centre de Sidi-Moussa abritera bientôt de nombreuses activités. Il fonctionnera avec des objectifs assignés liés à toute une batterie d’opérations en direction des acteurs de ce sport roi qu’est le football.
Rentabilité et fonctionnalité
Pour éviter toute mauvaise surprise quant à son fonctionnement, ce centre est doté de moyens de substitution à même de lui garantir une fonctionnalité permanente à l’instar de ce forage de 150 m de profondeur avec un débit de 150 litres par seconde, ou encore ce poste transformateur de 250 kW et un local de chaufferie comprenant deux chaudières et deux générateurs d’eau chaude. Des moyens qui contribueront au renforcement des connaissances des jeunes talents, au développement de leurs aptitudes sportives et à la mise à leur disposition d’un encadrement qualifié en mesure de concourir à leur réussite. En outre, la direction du centre aura à identifier les capacités potentielles de jeunes talents. Pour concrétiser ces objectifs, cette école devra soutenir toute la formation des encadreurs de football. Aussi, une école de football de jeunes talents sera lancée. Cette opération constituera un vivier de jeunes talents à l’effet d’assurer la succession et la pérennité du sport roi en Algérie. En parallèle, il y aura la tenue de séminaires, colloques et autres regroupements de différentes catégories d’animateurs du sport roi. De ce fait, cet établissement devra mettre à la disposition de l’élite nationale de football, pour toutes les catégories, l’ensemble des conditions, installations et équipements sportifs nécessaires à leur hébergement, restauration, transport, suivi médicosportif pour que leur formation sportive soit la plus complète possible. En contrepartie, des opérations seront initiées par la Fédération algérienne de football en direction des jeunes catégories.
À la découverte des lieux
Etant de plus en plus explicite dans son tableau analytique, Meskouri détaillera tous les aspects du quotidien de ce lieu sportif polyvalent quand il nous invite à «voyager» dans ce verdoyant espace. Nous prenons congé de ses proches collaborateurs, Hamid, en discussion avec un entrepreneur sur l’installation de la clim, et Guena, le financier, épluchant des dossiers comptables. La visite de ce bloc administratif est vite effectuée. Cet ensemble se compose de 15 bureaux bien aérés. Pour la bonne gestion, une salle de réunions s’y trouve en plus d’une autre pour les archives sans oublier l’incontournable salon d’honneur. En chemin, tout en donnant des directives et autres conseils aux ouvriers s’affairant un peu partout, il est plus explicite sur la concrétisation spatiotemporelle des objectifs assignés à l’école.
Dès la sortie des locaux de la direction de l’école et sur sa droite, le bel édifice appelé «Le Château», construit sur deux niveaux, fait face à un superbe jardin bien majestueux.
A son entrée, une belle fresque détruite a été restaurée grâce au concours d’étudiants de l’Ecole des beaux arts. Au premier étage, cinq «suites» sont «bourgeoisement » aménagées pour les personnalités sportives et autres cadres du MJS qui s’y rendront en mission. Au rezde- chaussée, un centre médical y est aménagé au profit des résidants. Dès que la consultation est effectuée dans une salle, l’athlète pourra utiliser les commodités mises à sa disposition. Il aura un jet, un bassin de récupération, un sauna pour huit personnes, une salle de repos et de massage et une salle pour l’aptitude physique (épreuve d’effort, kinésithérapie et rééducation).
Toujours à ce niveau, un restaurant, avec une grande baie vitrée, permettra aux locataires d’y prendre leurs repas servis par une cuisine mitoyenne. Le personnel aura à sa disposition des douches et des vestiaires fonctionnels. En longeant le trottoir, c’est un autre bloc d’hébergement de deux niveaux. Il se compose de seize chambres de deux lits chacune au rez-de-chaussée et autant au premier étage. Il est destiné aux athlètes des sélections nationales des jeunes catégories. Ces derniers seront pris en charge pour leur préparation sportive en vu de leurs échéances sans oublier leur scolairité prise en compte par la tutelle. A cet effet, les athlètes poursuivront leurs études selon leur niveau scolaire atteint, grâce à l’apport d’enseignants de l’Education nationale spécialement détachés par leur tutelle.
Dans cette perspective, un emploi du temps spécial leur sera conçu. Il se rapprochera de celui prévalant au Lycée sportif de Draria. D’ailleurs, les étudiants n’auront que quelques dizaines de mètres à parcourir pour atteindre le bloc pédagogique. Ils auront à leur disposition trois salles de cours conçues pour 24 élèves chacune. En outre l’auditorium de 120 places pourra les rassembler pour des conférences. La documentation est facilitée avec une bibliothèque bien fonctionnelle. Pour se détendre, le foyer les attendra quotidiennement. Les professeurs auront leur salle pour se retrouver ensemble et préparer leurs cours. Tout le matériel pédagogique sera stocké dans une salle spécifique. A proximité, se trouve la salle de musculation, entièrement équipée d’un matériel high-tech mis à la disposition de tous les locataires. Au sortir, nous longeons un chemin entre deux terrains de football pour se retrouver devant le bloc d’hébergement réservé aux athlètes de l’équipe nationale messieurs pour ses stages de préparation. Bâti loin de tout éventuel tumulte, cet hôtel «standing», érigé sur deux niveaux, dispose de 20 chambres d’une capacité totale de 40 lits. Dans chaque chambre, un bel agencement y sera installé avec des meubles en hêtre. Il y aura deux lits d’une place chacun. En vis-à-vis, deux armoires sont séparées par un bureau. Les repas seront pris dans un restaurant de 120 places avec une cuisine mitoyenne. La récupération n’est pas occultée puisque les locataires pourront utiliser la salle spécifique, le sauna, le bassin, sous la supervision du personnel administratif activant dans un bureau jouxtant la salle. Pour les séances de travail technico-tactiques, les entraîneurs disposeront de deux salles de travail.
Lueur d’espoir.
Depuis quelques années, au ministère de la Jeunesse et des Sports, l’intérêt est porté sur un regard plus réaliste avec la concrétisation de projets liés à la préparation de la relève, à même de relever le défi d’un lendemain plus joyeux. Aussi, l’espoir renaît avec les nouvelles structures de formation tant attendues qui commencent à voir le jour.
D’un accès routier très austère, l’Ecole nationale de football de Sidi-Moussa offre, dès son entrée, l’image d’une extraordinaire infrastructure, n’ayant rien à envier à celles existant dans les pays développés. Actuellement, elle connaît une période d’aménagement pour démarrer vers la fin de cette année. Dépendant du ministère de la Jeunesse et des Sports, l’ENSM sera un établissement public à caractère administratif (EPA), doté d’une personne morale et de l’autonomie financière. Ayant connu un énorme retard pour manque de financement, le projet a pris consistance à partir de 2004, lorsque le précédent ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, l’a relancé dans le cadre de la formation permanente des jeunes athlètes. D’ailleurs, les conditions de création, d’organisation et de fonctionnement des écoles nationales et régionales spécialisées sont en application des dispositions de l’article 23 de la loi no 04- 10 du 14 août 2004 relative à l’éducation physique et sportive. Les travaux ont été entamés dès cette année-là. Cet établissement sera le premier d’une série d’écoles régionales et nationales aussi bien de football que d’autres disciplines. Avant le lancement des travaux, ledit centre était une infrastructure qui ne comprenait qu’une habitation coloniale de cinq chambres dénommée «le Château», laissée à l’abandon durant la décennie noire. Elle servait malheureusement de lieu d’exactions aux hordes sauvages avant que les forces de sécurité n’en prennent le contrôle. Mais, à sa récupération, le «Château» avait subi des dégâts considérables qui ont nécessité de gros travaux de restauration. Une fois ceux-ci achevés, le MJS a désigné Meskouri Rachid comme chef de projet pour la mise en œuvre de cette première école. Après nous avoir reçus dans son bureau, le responsable du projet nous relatera, dans une courte entrevue, le pourquoi de la réalisation de ce genre d’établissement de formation. Comme ce genre de structure est inexistant, cette école vient à point nommé combler un énorme déficit en la matière. Pour notre hôte, le centre de Sidi-Moussa abritera bientôt de nombreuses activités. Il fonctionnera avec des objectifs assignés liés à toute une batterie d’opérations en direction des acteurs de ce sport roi qu’est le football.
Rentabilité et fonctionnalité
Pour éviter toute mauvaise surprise quant à son fonctionnement, ce centre est doté de moyens de substitution à même de lui garantir une fonctionnalité permanente à l’instar de ce forage de 150 m de profondeur avec un débit de 150 litres par seconde, ou encore ce poste transformateur de 250 kW et un local de chaufferie comprenant deux chaudières et deux générateurs d’eau chaude. Des moyens qui contribueront au renforcement des connaissances des jeunes talents, au développement de leurs aptitudes sportives et à la mise à leur disposition d’un encadrement qualifié en mesure de concourir à leur réussite. En outre, la direction du centre aura à identifier les capacités potentielles de jeunes talents. Pour concrétiser ces objectifs, cette école devra soutenir toute la formation des encadreurs de football. Aussi, une école de football de jeunes talents sera lancée. Cette opération constituera un vivier de jeunes talents à l’effet d’assurer la succession et la pérennité du sport roi en Algérie. En parallèle, il y aura la tenue de séminaires, colloques et autres regroupements de différentes catégories d’animateurs du sport roi. De ce fait, cet établissement devra mettre à la disposition de l’élite nationale de football, pour toutes les catégories, l’ensemble des conditions, installations et équipements sportifs nécessaires à leur hébergement, restauration, transport, suivi médicosportif pour que leur formation sportive soit la plus complète possible. En contrepartie, des opérations seront initiées par la Fédération algérienne de football en direction des jeunes catégories.
À la découverte des lieux
Etant de plus en plus explicite dans son tableau analytique, Meskouri détaillera tous les aspects du quotidien de ce lieu sportif polyvalent quand il nous invite à «voyager» dans ce verdoyant espace. Nous prenons congé de ses proches collaborateurs, Hamid, en discussion avec un entrepreneur sur l’installation de la clim, et Guena, le financier, épluchant des dossiers comptables. La visite de ce bloc administratif est vite effectuée. Cet ensemble se compose de 15 bureaux bien aérés. Pour la bonne gestion, une salle de réunions s’y trouve en plus d’une autre pour les archives sans oublier l’incontournable salon d’honneur. En chemin, tout en donnant des directives et autres conseils aux ouvriers s’affairant un peu partout, il est plus explicite sur la concrétisation spatiotemporelle des objectifs assignés à l’école.
Dès la sortie des locaux de la direction de l’école et sur sa droite, le bel édifice appelé «Le Château», construit sur deux niveaux, fait face à un superbe jardin bien majestueux.
A son entrée, une belle fresque détruite a été restaurée grâce au concours d’étudiants de l’Ecole des beaux arts. Au premier étage, cinq «suites» sont «bourgeoisement » aménagées pour les personnalités sportives et autres cadres du MJS qui s’y rendront en mission. Au rezde- chaussée, un centre médical y est aménagé au profit des résidants. Dès que la consultation est effectuée dans une salle, l’athlète pourra utiliser les commodités mises à sa disposition. Il aura un jet, un bassin de récupération, un sauna pour huit personnes, une salle de repos et de massage et une salle pour l’aptitude physique (épreuve d’effort, kinésithérapie et rééducation).
Toujours à ce niveau, un restaurant, avec une grande baie vitrée, permettra aux locataires d’y prendre leurs repas servis par une cuisine mitoyenne. Le personnel aura à sa disposition des douches et des vestiaires fonctionnels. En longeant le trottoir, c’est un autre bloc d’hébergement de deux niveaux. Il se compose de seize chambres de deux lits chacune au rez-de-chaussée et autant au premier étage. Il est destiné aux athlètes des sélections nationales des jeunes catégories. Ces derniers seront pris en charge pour leur préparation sportive en vu de leurs échéances sans oublier leur scolairité prise en compte par la tutelle. A cet effet, les athlètes poursuivront leurs études selon leur niveau scolaire atteint, grâce à l’apport d’enseignants de l’Education nationale spécialement détachés par leur tutelle.
Dans cette perspective, un emploi du temps spécial leur sera conçu. Il se rapprochera de celui prévalant au Lycée sportif de Draria. D’ailleurs, les étudiants n’auront que quelques dizaines de mètres à parcourir pour atteindre le bloc pédagogique. Ils auront à leur disposition trois salles de cours conçues pour 24 élèves chacune. En outre l’auditorium de 120 places pourra les rassembler pour des conférences. La documentation est facilitée avec une bibliothèque bien fonctionnelle. Pour se détendre, le foyer les attendra quotidiennement. Les professeurs auront leur salle pour se retrouver ensemble et préparer leurs cours. Tout le matériel pédagogique sera stocké dans une salle spécifique. A proximité, se trouve la salle de musculation, entièrement équipée d’un matériel high-tech mis à la disposition de tous les locataires. Au sortir, nous longeons un chemin entre deux terrains de football pour se retrouver devant le bloc d’hébergement réservé aux athlètes de l’équipe nationale messieurs pour ses stages de préparation. Bâti loin de tout éventuel tumulte, cet hôtel «standing», érigé sur deux niveaux, dispose de 20 chambres d’une capacité totale de 40 lits. Dans chaque chambre, un bel agencement y sera installé avec des meubles en hêtre. Il y aura deux lits d’une place chacun. En vis-à-vis, deux armoires sont séparées par un bureau. Les repas seront pris dans un restaurant de 120 places avec une cuisine mitoyenne. La récupération n’est pas occultée puisque les locataires pourront utiliser la salle spécifique, le sauna, le bassin, sous la supervision du personnel administratif activant dans un bureau jouxtant la salle. Pour les séances de travail technico-tactiques, les entraîneurs disposeront de deux salles de travail.
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