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Les bourses des pays du Golfe ainsi que les russes ont fortement chuté lundi suite à la baisse des matières premières, les inquiétudes sur la demande et la crise bancaire.
Les places financières liées à l’industrie du pétrole ont fortement baissé, plus que partout ailleurs. La bourse d’Arabie saoudite, la première en termes de capitalisation a ouvert en baisse de 10% pour son premier jour d’activité après la fermeture de la place la semaine dernière pendant l’Aid el Fitr, fête de la fin du Ramadan. Avant la fermeture elle avait également chuté de plus de 20% par rapport au deuxième trimestre.
Cela s’explique par des économies fortement dépendantes de l’industrie pétrolière, bancaire et immobilière, les valeurs les plus vulnérables actuellement dans le Golfe comme partout dans le monde. Le groupe de chimie SABIC a chuté de 10% soit le taux maximum autorisé. Les autres bourses du golfe sont également touchées. La bourse du Koweit a atteint son plus bas depuis 15 mois.
Les indices sectoriels de l’investissement et de la finance et de immobilier ont baissé de respectivement 7,42% et 11,11% dans l’ensemble du Golfe.
Les banques du Golfe sont touchées par la crise : Elles ont annoncé des hausse de résultats de seulement 5%.
Vent de panique en Russie
Les bourses russes ont elles aussi connu des turbulences, au point que les cotations ont été suspendues lundi sur les deux bourses de Moscou. A 16h 30 heure de paris le RTS était en chute de 19,6%, soit un chiffre bien supérieur au 5% entrainant la suspension. L’indice Mitex a chuté de plus de 15%. Ces bourse connaissent leur plus bas depuis 3 ans.
Au RTS, l’indice gaz et pétrole a baissé de 22,29%, l’indice métal a chuté de 15,32% et l’indice bancaire de 11,47%. Les télécommunications sont également en berne.
Depuis le début de l’année, les bourses ont perdu plus de la moitié de leur valeur.
Ce n’est pas la première fois que les bourses de Russie connaissent une telle situation. La semaine dernière une interruption avait été prononcé et les nouvelles règles de suspension de cotation adoptées. Entre le 15 et 17 septembre dernier, les places avaient été fermées.
Le secteur financier souffre. Les banques russes connaissent une crise de liquidité. Les taux d’intérêts sont élevés et les banques peinent a se financer, surtout pour les établissements de petites tailles. Contrairement au modèle européen, le paysage bancaire est très morcelé.
Des mesures ont été lancées afin d’insuffler de l’oxygène aux banques et entreprises. 50 milliards de dollars ont été injectés.
JDF
Les places financières liées à l’industrie du pétrole ont fortement baissé, plus que partout ailleurs. La bourse d’Arabie saoudite, la première en termes de capitalisation a ouvert en baisse de 10% pour son premier jour d’activité après la fermeture de la place la semaine dernière pendant l’Aid el Fitr, fête de la fin du Ramadan. Avant la fermeture elle avait également chuté de plus de 20% par rapport au deuxième trimestre.
Cela s’explique par des économies fortement dépendantes de l’industrie pétrolière, bancaire et immobilière, les valeurs les plus vulnérables actuellement dans le Golfe comme partout dans le monde. Le groupe de chimie SABIC a chuté de 10% soit le taux maximum autorisé. Les autres bourses du golfe sont également touchées. La bourse du Koweit a atteint son plus bas depuis 15 mois.
Les indices sectoriels de l’investissement et de la finance et de immobilier ont baissé de respectivement 7,42% et 11,11% dans l’ensemble du Golfe.
Les banques du Golfe sont touchées par la crise : Elles ont annoncé des hausse de résultats de seulement 5%.
Vent de panique en Russie
Les bourses russes ont elles aussi connu des turbulences, au point que les cotations ont été suspendues lundi sur les deux bourses de Moscou. A 16h 30 heure de paris le RTS était en chute de 19,6%, soit un chiffre bien supérieur au 5% entrainant la suspension. L’indice Mitex a chuté de plus de 15%. Ces bourse connaissent leur plus bas depuis 3 ans.
Au RTS, l’indice gaz et pétrole a baissé de 22,29%, l’indice métal a chuté de 15,32% et l’indice bancaire de 11,47%. Les télécommunications sont également en berne.
Depuis le début de l’année, les bourses ont perdu plus de la moitié de leur valeur.
Ce n’est pas la première fois que les bourses de Russie connaissent une telle situation. La semaine dernière une interruption avait été prononcé et les nouvelles règles de suspension de cotation adoptées. Entre le 15 et 17 septembre dernier, les places avaient été fermées.
Le secteur financier souffre. Les banques russes connaissent une crise de liquidité. Les taux d’intérêts sont élevés et les banques peinent a se financer, surtout pour les établissements de petites tailles. Contrairement au modèle européen, le paysage bancaire est très morcelé.
Des mesures ont été lancées afin d’insuffler de l’oxygène aux banques et entreprises. 50 milliards de dollars ont été injectés.
JDF
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