Les Bourses des pays du Golfe ont été sévèrement affectées cette semaine par les retombées de la crise financière internationale et particulièrement dans le secteur de l’immobilier qui a frôlé une perte sèche de 11,1%.
Les Bourses des pays du Golfe ont été sévèrement affectées cette semaine par les retombées de la crise financière internationale et particulièrement dans le secteur de l’immobilier qui a frôlé une perte sèche de 11,1%. Le leader de l’immobilier au Golfe, le groupe émirati Emaar, a été le grand perdant, avant hier avec une baisse de sa valeur de 12,3%, sa plus grande perte en une journée depuis près de 8 ans. Cette tendance à la baisse, si elle persistait dans les semaines à venir, menace sérieusement l’existence même du groupe. Pour l’instant, la direction du groupe devra, selon les experts, pour limiter au maximum les dégâts, revoir à la baisse ses ambitions d’expansion dans certaines zones, notamment au Maghreb où le groupe avait lancé des méga projets en Algérie et au Maroc.
Les temps demeurent difficiles pour le groupe émirati, même au Golfe, où, après des années de boom immobilier, le marché donne des signes d’essoufflements et surtout à Dubaï. Le groupe émirati n’est pas d’ailleurs à sa première perte, puisque Emaar, qui construit la tour la plus haute du monde, Burj Dubai, avait perdu, en septembre dernier, 8 % de sa valeur en Bourse. Preuve de cet essoufflement du marché de l’immobilier, la banque saoudienne Samba avait rendu public récemment un rapport dans lequel elle met en garde ses clients quant à la volatilité du marché immobilier à Dubaï. Elle avance que le marché serait instable et orienté à la baisse dès 2009- 2010 de l’ordre de 10%.
Outre la livraison massive de milliers de nouveaux appartements à la vente, la confusion relative à la nouvelle politique des visas pour les propriétaires étrangers de biens immobiliers pourrait inquiéter les investisseurs internationaux dans leurs prises de décisions, note-t-on. Il est à signaler que les Bourses des pays du Golfe ont connu, hier, une forte baisse sur fond d’incertitude des effets de la crise financière mondiale sur la région. L’indice de la Bourse de Dubaï a perdu 6,86% pour terminer à 3.844, 27points, son plus bas niveau en près de 18 mois. Depuis le début de l’année, il a perdu au total 35,2%. Le marché est tiré vers le bas notamment par le secteur immobilier. La deuxième Bourse des Emirats arabes unis, l’Abu Dhabi Securities Exchange, a chuté de 4,7% à 3.769,84 points, également à cause d’une forte baisse du secteur immobilier qui a perdu 9%. Ces deux Bourses ont été largement affectées par une chute des principales compagnies immobilières et le retrait de milliards de dollars d’investissements étrangers en raison de la crise financière mondiale.
Chute massive des places boursières
La Bourse de Koweït, la deuxième en importance dans le monde arabe, a baissé de 3,6% à 12.379,00 points, passant en dessous de son niveau de clôture de 2007, pour la deuxième fois cette année. Au Qatar, la Bourse de Doha a fini la journée sur une perte de 7% à 8.664,46 points, alors que la Bourse d’Oman, Muscat Securities Market, était en baisse de 2,8%.
Le Financier
Les Bourses des pays du Golfe ont été sévèrement affectées cette semaine par les retombées de la crise financière internationale et particulièrement dans le secteur de l’immobilier qui a frôlé une perte sèche de 11,1%. Le leader de l’immobilier au Golfe, le groupe émirati Emaar, a été le grand perdant, avant hier avec une baisse de sa valeur de 12,3%, sa plus grande perte en une journée depuis près de 8 ans. Cette tendance à la baisse, si elle persistait dans les semaines à venir, menace sérieusement l’existence même du groupe. Pour l’instant, la direction du groupe devra, selon les experts, pour limiter au maximum les dégâts, revoir à la baisse ses ambitions d’expansion dans certaines zones, notamment au Maghreb où le groupe avait lancé des méga projets en Algérie et au Maroc.
Les temps demeurent difficiles pour le groupe émirati, même au Golfe, où, après des années de boom immobilier, le marché donne des signes d’essoufflements et surtout à Dubaï. Le groupe émirati n’est pas d’ailleurs à sa première perte, puisque Emaar, qui construit la tour la plus haute du monde, Burj Dubai, avait perdu, en septembre dernier, 8 % de sa valeur en Bourse. Preuve de cet essoufflement du marché de l’immobilier, la banque saoudienne Samba avait rendu public récemment un rapport dans lequel elle met en garde ses clients quant à la volatilité du marché immobilier à Dubaï. Elle avance que le marché serait instable et orienté à la baisse dès 2009- 2010 de l’ordre de 10%.
Outre la livraison massive de milliers de nouveaux appartements à la vente, la confusion relative à la nouvelle politique des visas pour les propriétaires étrangers de biens immobiliers pourrait inquiéter les investisseurs internationaux dans leurs prises de décisions, note-t-on. Il est à signaler que les Bourses des pays du Golfe ont connu, hier, une forte baisse sur fond d’incertitude des effets de la crise financière mondiale sur la région. L’indice de la Bourse de Dubaï a perdu 6,86% pour terminer à 3.844, 27points, son plus bas niveau en près de 18 mois. Depuis le début de l’année, il a perdu au total 35,2%. Le marché est tiré vers le bas notamment par le secteur immobilier. La deuxième Bourse des Emirats arabes unis, l’Abu Dhabi Securities Exchange, a chuté de 4,7% à 3.769,84 points, également à cause d’une forte baisse du secteur immobilier qui a perdu 9%. Ces deux Bourses ont été largement affectées par une chute des principales compagnies immobilières et le retrait de milliards de dollars d’investissements étrangers en raison de la crise financière mondiale.
Chute massive des places boursières
La Bourse de Koweït, la deuxième en importance dans le monde arabe, a baissé de 3,6% à 12.379,00 points, passant en dessous de son niveau de clôture de 2007, pour la deuxième fois cette année. Au Qatar, la Bourse de Doha a fini la journée sur une perte de 7% à 8.664,46 points, alors que la Bourse d’Oman, Muscat Securities Market, était en baisse de 2,8%.
Le Financier
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