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Les cours du pétrole regagnent mardi une partie du terrain perdu la veille, un plongeon de six dollars du baril provoqué par la peur de la récession mondiale l'ayant ramené à son plus bas niveau depuis huit mois.
A 5h22 GMT, le contrat novembre sur le brut léger américain gagnait 2,34 dollars, soit 2,66%, à 90,15 dollars le baril et le Brent prenait 1,68 dollar (2,01%) à 85,36 dollars.
Le brut léger était tombé à 87,56 dollars en séance lundi à New York. Il n'était pas redescendu sous le seuil de 90 dollars depuis le début du mois de février.
"C'est un rebond réflexe dans de faibles volumes, les traders digèrent la déroute d'hier", a commenté Jonathan Kornafel, directeur Asie d'Hudson Capital Energy.
Les cours profitent aussi de la décision de la banque centrale australienne d'abaisser d'un point son principal taux directeur pour le ramener à 6%, une décision spectaculaire qui alimente l'espoir d'une réponse coordonnée des autorités monétaires face à la crise de confiance qui ébranle le système financier.
Mais les facteurs de baisse du marché pétrolier sont évidemment toujours présents. Aux graves perturbations des marchés financiers s'ajoutent la remontée du dollar - il a atteint lundi son plus haut niveau depuis 13 mois face à l'euro - et, plus fondamentalement, les inquiétudes pour la demande en hydrocarbures, notamment en Chine.
Selon des traders, la République populaire va maintenir en octobre la suspension de ses importations d'essence en raison de l'importance de ses stocks et de la baisse de la demande.
Du côté de l'Opep, certains pays s'inquiètent du retour du baril autour de 90 dollars, a déclaré à Reuters le ministre irakien du Pétrole.
La banque UBS, elle, a abaissé de 15 dollars sa prévision de prix moyen du brut américain pour 2009, pour la ramener à 105 dollars, arguant de la dégradation des fondamentaux et des flux financiers.
"Nous prévoyons toujours une hausse des cours cet hiver mais moins haut et en partant de plus bas. De plus, les risques macroéconomiques augmentent, presque de jour en jour", écrit dans une note Jan Stuart, économiste d'UBS.
Annika Breidthardt, version française Marc Angrand
Le Point
Publié le 07/10/2008 à 07:29
A 5h22 GMT, le contrat novembre sur le brut léger américain gagnait 2,34 dollars, soit 2,66%, à 90,15 dollars le baril et le Brent prenait 1,68 dollar (2,01%) à 85,36 dollars.
Le brut léger était tombé à 87,56 dollars en séance lundi à New York. Il n'était pas redescendu sous le seuil de 90 dollars depuis le début du mois de février.
"C'est un rebond réflexe dans de faibles volumes, les traders digèrent la déroute d'hier", a commenté Jonathan Kornafel, directeur Asie d'Hudson Capital Energy.
Les cours profitent aussi de la décision de la banque centrale australienne d'abaisser d'un point son principal taux directeur pour le ramener à 6%, une décision spectaculaire qui alimente l'espoir d'une réponse coordonnée des autorités monétaires face à la crise de confiance qui ébranle le système financier.
Mais les facteurs de baisse du marché pétrolier sont évidemment toujours présents. Aux graves perturbations des marchés financiers s'ajoutent la remontée du dollar - il a atteint lundi son plus haut niveau depuis 13 mois face à l'euro - et, plus fondamentalement, les inquiétudes pour la demande en hydrocarbures, notamment en Chine.
Selon des traders, la République populaire va maintenir en octobre la suspension de ses importations d'essence en raison de l'importance de ses stocks et de la baisse de la demande.
Du côté de l'Opep, certains pays s'inquiètent du retour du baril autour de 90 dollars, a déclaré à Reuters le ministre irakien du Pétrole.
La banque UBS, elle, a abaissé de 15 dollars sa prévision de prix moyen du brut américain pour 2009, pour la ramener à 105 dollars, arguant de la dégradation des fondamentaux et des flux financiers.
"Nous prévoyons toujours une hausse des cours cet hiver mais moins haut et en partant de plus bas. De plus, les risques macroéconomiques augmentent, presque de jour en jour", écrit dans une note Jan Stuart, économiste d'UBS.
Annika Breidthardt, version française Marc Angrand
Le Point
Publié le 07/10/2008 à 07:29