La Rédaction
03 Octobre 2008
Nous avons été approchés par plusieurs petits épargnants qui avaient tout misé en bourse. Ils sont au bord de la crise de larmes et se déclarent en faillite. En fait, aucun opérateur n’a joué son rôle et la fiscalité a aggravé les choses. En effet, les SICAV payent plus que les particuliers, ce qui a encouragé ceux-ci à gérer eux mêmes leur portefeuille, sans y être préparés, ni correctement informés.
Aujourd’hui, ils en veulent au Ministre des Finances qui les a rassurés après le 17 septembre, permettent une stabilisation, opportunément utilisée par les gros boursicoteurs qui ont quitté le marché et l’ont laissé s’affaisser.
Les institutionnels et les petits porteurs sont de grands perdants de la «correction» en cours. Dans tous les pays du monde, les ministres des Finances, les chefs de gouvernement, ont proposé des thérapies. Le silence radio des officiels marocains est suspect: ou ils n’ont rien à dire, et c’est inquiétant, ou ils préfèrent taire les choses, et c’est absurde. Les petits épargnants eux, n’ont plus que leurs yeux pour pleurer,
alors qu’on leur a fait une cour assidue pendant des années
03 Octobre 2008
Nous avons été approchés par plusieurs petits épargnants qui avaient tout misé en bourse. Ils sont au bord de la crise de larmes et se déclarent en faillite. En fait, aucun opérateur n’a joué son rôle et la fiscalité a aggravé les choses. En effet, les SICAV payent plus que les particuliers, ce qui a encouragé ceux-ci à gérer eux mêmes leur portefeuille, sans y être préparés, ni correctement informés.
Aujourd’hui, ils en veulent au Ministre des Finances qui les a rassurés après le 17 septembre, permettent une stabilisation, opportunément utilisée par les gros boursicoteurs qui ont quitté le marché et l’ont laissé s’affaisser.
Les institutionnels et les petits porteurs sont de grands perdants de la «correction» en cours. Dans tous les pays du monde, les ministres des Finances, les chefs de gouvernement, ont proposé des thérapies. Le silence radio des officiels marocains est suspect: ou ils n’ont rien à dire, et c’est inquiétant, ou ils préfèrent taire les choses, et c’est absurde. Les petits épargnants eux, n’ont plus que leurs yeux pour pleurer,
alors qu’on leur a fait une cour assidue pendant des années
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