Dégringolade de la Bourse du Caire: -16,47% à la clôture
LE CAIRE - La Bourse du Caire a dégringolé mardi dans une atmosphère de panique, son indice phare, le Case-30, clôturant en chute de 16,47% à 5.896 points, son plus bas niveau depuis deux ans.
"C'est la panique, tout est à la baisse, c'est incroyable", avait commenté en cours de séance Ahmad Hefnaoui, analyste d'EFG Hermès, une banque d'investissement leader de la région.
Le Case-30 avait ouvert en baisse de 14,5%, dans le sillage de la chute des places boursières mondiales.
La Bourse, qui s'est retrouvée happée par les turbulences boursières mondiales, avait clôturé à 7.059 points le 29 septembre, dernière séance avant l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane marquant la fin du ramadan.
Par rapport au pic de mai dernier, où le Case-30 était proche des 12.000 points, l'indice des 30 valeurs vedettes de la bourse du Caire et d'Alexandrie a été divisé par deux.
"La place a été entraînée dans la tourmente des marchés régionaux et internationaux et les investisseurs étrangers, y compris arabes, sont devenus vendeurs", analyse la firme de courtage Sygma Securities.
Certaines cotations ont dû être interrompues, avec des dévissages de 30 à 65% dès l'ouverture, mais toutes les valeurs sont passées au rouge, sans inversion de tendance en cours de séance.
Les quatre valeurs vedettes -Orascom telecom holding, Orascom Construction Industries (OCI), EFG Hermès ou CIB- qui représentent plus de 60% du Case-30, ont aussi très affectées dans un volume d'échanges assez fort.
Ainsi CIB, une des plus grandes banques d'investissement privées égyptiennes, a chuté de 21%. OCI, géant de la construction, et Orascom telecom holding, deux groupes appartenant à la famille Sawiris, ont baissé respectivement de 20,17% et 10,29%, tandis qu'EFG Hermès a perdu 9,82%.
Si les plus importantes transactions ont concerné ces valeurs, les actions des sociétés d'immobilier ont été aussi très touchées, comme United Housing and Development, qui a perdu plus de 20%.
Considérée comme une Bourse phare du monde arabe, très spéculative, la Bourse égyptienne avait presque doublé en valeur au cours des quatre dernières années, et a atteint son pic en mai dernier, approchant les 12.000 points.
Avec la séance de mardi, elle accuse une baisse de 44 % sur un an.
AFP
LE CAIRE - La Bourse du Caire a dégringolé mardi dans une atmosphère de panique, son indice phare, le Case-30, clôturant en chute de 16,47% à 5.896 points, son plus bas niveau depuis deux ans.
"C'est la panique, tout est à la baisse, c'est incroyable", avait commenté en cours de séance Ahmad Hefnaoui, analyste d'EFG Hermès, une banque d'investissement leader de la région.
Le Case-30 avait ouvert en baisse de 14,5%, dans le sillage de la chute des places boursières mondiales.
La Bourse, qui s'est retrouvée happée par les turbulences boursières mondiales, avait clôturé à 7.059 points le 29 septembre, dernière séance avant l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane marquant la fin du ramadan.
Par rapport au pic de mai dernier, où le Case-30 était proche des 12.000 points, l'indice des 30 valeurs vedettes de la bourse du Caire et d'Alexandrie a été divisé par deux.
"La place a été entraînée dans la tourmente des marchés régionaux et internationaux et les investisseurs étrangers, y compris arabes, sont devenus vendeurs", analyse la firme de courtage Sygma Securities.
Certaines cotations ont dû être interrompues, avec des dévissages de 30 à 65% dès l'ouverture, mais toutes les valeurs sont passées au rouge, sans inversion de tendance en cours de séance.
Les quatre valeurs vedettes -Orascom telecom holding, Orascom Construction Industries (OCI), EFG Hermès ou CIB- qui représentent plus de 60% du Case-30, ont aussi très affectées dans un volume d'échanges assez fort.
Ainsi CIB, une des plus grandes banques d'investissement privées égyptiennes, a chuté de 21%. OCI, géant de la construction, et Orascom telecom holding, deux groupes appartenant à la famille Sawiris, ont baissé respectivement de 20,17% et 10,29%, tandis qu'EFG Hermès a perdu 9,82%.
Si les plus importantes transactions ont concerné ces valeurs, les actions des sociétés d'immobilier ont été aussi très touchées, comme United Housing and Development, qui a perdu plus de 20%.
Considérée comme une Bourse phare du monde arabe, très spéculative, la Bourse égyptienne avait presque doublé en valeur au cours des quatre dernières années, et a atteint son pic en mai dernier, approchant les 12.000 points.
Avec la séance de mardi, elle accuse une baisse de 44 % sur un an.
AFP
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