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Face à la crise financière mondiale, Fidel Castro appelle au "socialisme"

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  • Face à la crise financière mondiale, Fidel Castro appelle au "socialisme"

    Ragaillardi par la crise financière mondiale, le leader cubain Fidel Castro, très influent malgré sa retraite médicale, a lancé un rappel à l'ordre à ses troupes tentées de s'éloigner du "socialisme", semblant condamner les changements promis par son frère et président Raul.

    Dans des chroniques publiées ces derniers jours à un rythme effréné par la presse locale, Fidel Castro, 82 ans, figure légendaire du communisme mondial, s'est plaint de certains dirigeants cubains qui "rêvent de satisfaire" tous les "caprices" de la population inquiète d'une pénurie de certains aliments après les destructions causées par les ouragans entre le 30 août et 8 septembre.

    Appelant l'appareil d'Etat à faire preuve d'une "discipline rigoureuse", le Lider Maximo a lancé un rappel à l'ordre: "nous ne sommes pas un pays capitaliste développé en crise dont les dirigeants pataugent aujourd'hui pour trouver des solutions contre la récession, l'inflation, la chute des marchés, le chômage, nous sommes et nous devons être socialistes.

    Fidel Castro, qui n'est plus apparu en public depuis son retrait du pouvoir pour des raisons de santé en juillet 2006, n'a pas cité de noms mais ses propos semblent une critique implicite adressée à Raul qui avait promis des changements à son arrivée à la présidence pour redresser l'économie exsangue.

    Avec la chute du cours du nickel, qui représente 60% des exportations cubaines, et la flambée des prix des denrées sur les marchés mondiaux, Cuba, qui importe 84% de ses produits alimentaires, fait face à une situation d'autant plus délicate que son économie a été heurtée de plein fouet par les ouragans.

    Gustav et Ike ont causé pour plus de 5 milliards de dollars de dégâts sur l'île, détruisant notamment plus de 100.000 hectares de récoltes et des stocks de nourriture, ce qui a entraîné une spéculation sur les prix des denrées sur les marchés.

    Raul Castro, qui est resté silencieux sur cette crise dans les médias locaux, en a profité pour lancer d'urgence le processus très attendu de distribution des terres d'Etat en friches à des exploitants privés. Mais dans le même temps, l'Etat renforçait son contrôle sur l'économie en gelant les prix sur les marchés alimentaires.

    Cette mesure suscite le mécontentement de nombreux Cubains alors que certains fruits et légumes ont pratiquement disparu des étals des marchés.

    Des vendeurs disent refuser de vendre à perte leur marchandise alors que les coûts de transports ont augmenté avec ceux de l'essence (+ 57%) le mois dernier.

    "Il y a deux scénarii possibles: ou les graves difficultés économiques, à Cuba et dans le monde, vont servir de prétexte à Raul Castro et l'aile libérale pour mettre rapidement en application des changements, ou l'aile radicale, avec à sa tête Fidel Castro, va au contraire en profiter pour réinstaurer un socialisme pur et dur", dit l'économiste dissident Oscar Espinosa.

    Pour lui, "la vague d'arrestations et de condamnations expéditives pour des vols ou autres délits liés à la crise montre cependant, à l'heure actuelle, un durcissement du régime".

    Les autorités, qui ont assuré avoir des réserves suffisantes de nourriture, ont accru la répression contre les voleurs et les trafiquants se livrant au marché noir, qui encourent plusieurs années de prison, selon les médias cubains.

    La santé de l'économie cubaine, surendettée (16,5 mds USD) et soumise depuis 1962 à un embargo américain, dépend en fait en grande partie de celle du Venezuela d'Hugo Chavez qui lui fournit 100.000 barils de pétrole par jour, selon les experts.

    Seule consolation pour le moment: le pays a connu une hausse de 13% du nombre de touristes sur un an, une industrie qui représente la deuxième source de rentrées en devises avec 2,5 milliards de dollars prévus cette année.

    - 20 Minutes

  • #2
    il est encore vivant de celui là????



    demain on entendra Ariel Charon se prononcer lui aussi sur la crise



    penbant qu'on y est , passons au TROC c plus simple
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      Dejà, il appelle au socialisme dans son pays. Ensuite, la crise mondiale n'est pas seulement financière, mais aussi (et surtout) une crise économique, sociale, alimentaire, énérgétique, climatique... Ce n'est pas seulement le monde de la finance qui est touché, mais chaque être humain dans le monde ressent une partie des conséquences de cette crise qui résulte d'un système casino qui met en peril les plus pauvre en premier lieu, et c'est quand les magnats de la finance sont touchés qu'on en prend considération.
      Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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