Trés bonne initiative qui mérite d'etre soulignée et encouragée,
en tout cas un grand BRAVO aux habitants de Taourirt.
Dans ce jardin fraîchement conçu, il y a plusieurs arbres et une multitude de plantes qui donnent à l’endroit un charme particulier. On y trouve, en outre, un magnifique jet d’eau digne des belles «fouaras» des grandes villes du pays.
Le village Taourirt, situé dans la commune d’Akfadou, à 65 ans kilomètres au sud-ouest de la ville de Béjaïa, a créé un véritable jardin public. Sur les auteurs de la vallée de la Soummam, les citoyens continuent jusqu’à aujourd’hui à se prendre en charge, comme au bon vieux temps, ou presque. «Tajmaât» (le comité du village) contribue au bon déroulement des choses courantes de la vie quotidienne et intervient pour régler les différents conflits. C’est une pratique qui date depuis des siècles. Autrefois, les villages kabyles étaient des mini-républiques, où un groupe de villageois, démocratiquement élu, gère les affaires de la cité. Chaque mois, une assemblée générale se tient en présence de tout le monde, sauf les femmes. Les hommes libres avaient des habitudes républicaines mais n’ont pas pu libérer la femme malgré leur maturation idéologique. La société patriarcale était conservatrice et avait bel et bien ses limites. Aujourd’hui, «Tajmaât», cette structure ancestrale, existe encore et s’impose devant les multiples changements dictés par la vie moderne. Le comité du village Taourirt a pu réaliser beaucoup de choses en quelques années. Parmi ces réalisations, on peut citer le jardin public. Un lieu paradisiaque. En kabyle, le mot «taourirt» veut dire colline. Effectivement, ce beau village est construit sur une crête, sur laquelle on peut voir toute la commune d’Akfadou avec sa merveilleuse forêt et ses interminables montagnes. Dans ce jardin fraîchement conçu, il y a plusieurs arbres et une multitude de plantes qui donnent à l’endroit un charme particulier. Il y a aussi des bancs en ciment et en pierre taillée. On trouve, en outre, un magnifique jet d’eau digne des belles «fouaras» des grandes villes du pays. A quelques pas de cet endroit, des toilettes publiques sont mises à la disposition des visiteurs. Une chose qui n’existe pas même dans les squares de la ville de Béjaïa. Dans ce jardin de rêve, les villageois se regroupent de jour comme de nuit, puisque l’endroit est ombragé le jour et bien éclairé la nuit par des lampadaires installés un peu partout. Comme le village Taourirt est fréquenté par des centaines de citoyens qui viennent des quatre coins de la bourgade et d’ailleurs, le jardin devient une destination incontournable. «Notre village a pu construire ce jardin grâce à la bonne volonté de nos frères. Certes, l’APC nous a énormément aidés en nous offrant des matériaux de construction, mais nous, nous avons fait l’essentiel du travail. En quelques mois, nous avons élaboré une merveille. Nous sommes fiers de cette réalisation et nous comptons faire des projets d’envergure pour nos concitoyens. Cela est inscrit dans nos objectifs», nous dit l’un des bénévoles, membre du comité du village. Le jardin public du village Taourirt est une preuve vivante du civisme que peut avoir l’Algérien. Parfois, il suffit d’un petit déclic pour que les grandes choses naissent.
Le Midi Libre
en tout cas un grand BRAVO aux habitants de Taourirt.
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Dans ce jardin fraîchement conçu, il y a plusieurs arbres et une multitude de plantes qui donnent à l’endroit un charme particulier. On y trouve, en outre, un magnifique jet d’eau digne des belles «fouaras» des grandes villes du pays.
Le village Taourirt, situé dans la commune d’Akfadou, à 65 ans kilomètres au sud-ouest de la ville de Béjaïa, a créé un véritable jardin public. Sur les auteurs de la vallée de la Soummam, les citoyens continuent jusqu’à aujourd’hui à se prendre en charge, comme au bon vieux temps, ou presque. «Tajmaât» (le comité du village) contribue au bon déroulement des choses courantes de la vie quotidienne et intervient pour régler les différents conflits. C’est une pratique qui date depuis des siècles. Autrefois, les villages kabyles étaient des mini-républiques, où un groupe de villageois, démocratiquement élu, gère les affaires de la cité. Chaque mois, une assemblée générale se tient en présence de tout le monde, sauf les femmes. Les hommes libres avaient des habitudes républicaines mais n’ont pas pu libérer la femme malgré leur maturation idéologique. La société patriarcale était conservatrice et avait bel et bien ses limites. Aujourd’hui, «Tajmaât», cette structure ancestrale, existe encore et s’impose devant les multiples changements dictés par la vie moderne. Le comité du village Taourirt a pu réaliser beaucoup de choses en quelques années. Parmi ces réalisations, on peut citer le jardin public. Un lieu paradisiaque. En kabyle, le mot «taourirt» veut dire colline. Effectivement, ce beau village est construit sur une crête, sur laquelle on peut voir toute la commune d’Akfadou avec sa merveilleuse forêt et ses interminables montagnes. Dans ce jardin fraîchement conçu, il y a plusieurs arbres et une multitude de plantes qui donnent à l’endroit un charme particulier. Il y a aussi des bancs en ciment et en pierre taillée. On trouve, en outre, un magnifique jet d’eau digne des belles «fouaras» des grandes villes du pays. A quelques pas de cet endroit, des toilettes publiques sont mises à la disposition des visiteurs. Une chose qui n’existe pas même dans les squares de la ville de Béjaïa. Dans ce jardin de rêve, les villageois se regroupent de jour comme de nuit, puisque l’endroit est ombragé le jour et bien éclairé la nuit par des lampadaires installés un peu partout. Comme le village Taourirt est fréquenté par des centaines de citoyens qui viennent des quatre coins de la bourgade et d’ailleurs, le jardin devient une destination incontournable. «Notre village a pu construire ce jardin grâce à la bonne volonté de nos frères. Certes, l’APC nous a énormément aidés en nous offrant des matériaux de construction, mais nous, nous avons fait l’essentiel du travail. En quelques mois, nous avons élaboré une merveille. Nous sommes fiers de cette réalisation et nous comptons faire des projets d’envergure pour nos concitoyens. Cela est inscrit dans nos objectifs», nous dit l’un des bénévoles, membre du comité du village. Le jardin public du village Taourirt est une preuve vivante du civisme que peut avoir l’Algérien. Parfois, il suffit d’un petit déclic pour que les grandes choses naissent.
Le Midi Libre
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