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Crise économique: McCain et Obama s'affrontent sur les causes de la débâcle et les re

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  • Crise économique: McCain et Obama s'affrontent sur les causes de la débâcle et les re

    NASHVILLE, Tennessee - Les deux candidats à la Maison Blanche ont rivalisé de propositions et de piques mardi soir à Nashville (Tennessee) lors d'un débat centré sur l'économie. Mais alors que le républicain John McCain espérait se relancer, c'est son adversaire démocrate Barack Obama qui a consolidé son avantage, selon un premier sondage.


    Les deux hommes ont répondu aux questions d'un panel d'électeurs. C'était leur deuxième débat, le troisième étant prévu pour le 15 octobre. D'après un sondage national CNN/Opinion Research réalisé immédiatement après, 54% des électeurs ont trouvé Barack Obama convaincant, contre 30% pour John McCain (marge d'erreur de plus ou moins 4 points de pourcentage).

    Cravate bleue, Barack Obama a été tiré au sort pour répondre le premier sur l'économie. Il a rejeté la faute de la crise financière sur huit ans de gestion républicaine et la déréglementation du système, mais s'est voulu pédagogique sur l'utilité du plan de sauvetage de 700 milliards de dollars (514,4 milliards d'euros).

    "Nous sommes dans la pire crise économique depuis la Grande dépression... C'est le verdict final des politiques économiques ratées des huit dernières années", a résumé le sénateur de l'Illinois.

    Cravate rouge, le républicain a constaté que "les Américains sont en colère, et ils ont un peu peur".

    Se présentant comme un réformateur, le sénateur de l'Arizona a proposé un plan de 300 milliards de dollars (220,5 milliards d'euros) pour éviter aux propriétaires de perdre leur maison. Le gouvernement fédéral serait tenu de reprendre directement les prêts hypothécaires auprès des emprunteurs ou des établissements de crédit. Les prêts à taux variable seraient remplacés par des prêts à taux fixe. "C'est ma proposition, ce n'est pas celle du sénateur Obama, et ce n'est pas celle du président Bush", a plaidé le républicain.

    Son adversaire Barack Obama a jugé que la crise économique était "le verdict final des politiques économiques ratées des huit dernières années" entreprises par George W. Bush et "soutenues par le sénateur McCain". MM. Bush, McCain et autres ont favorisé les politiques de déréglementation de l'industrie financière afin de "laisser le marché courir follement et pour que la prospérité pleuve sur nous tous", a raillé le sénateur de l'Illinois. "Cela ne s'est pas produit."

    Les adversaires ont tous deux souligné la nécessité d'une refonte des systèmes de retraite et d'assurance maladie dont jouissent les personnes âgées.

    Mais tandis que le républicain appelait de ses voeux une action concertée des deux camps sur ces questions de protection sociale, Barack Obama a mis en garde les électeurs, rappelant que John McCain entendait faire payer des impôts sur les prestations de santé financées par les employeurs. Et alors que le candidat démocrate évoquait un financement public, dans la ligne du système existant, John McCain a proposé un crédit d'impôts de 5.000 dollars (3.680 euros) laissant le choix des soins au bénéficiaire.

    Quelques politesses ont été échangées au cours de ce débat.

    John McCain a comparé les propositions fiscales de Barack Obama à "une gélatine que l'on chercherait à punaiser au mur". "Sénateur McCain, je crois que votre train-express du franc-parler a perdu une roue", a riposté Barack Obama, faisant référence au nom donné par le candidat républicain à son bus et son avion de campagne.

    Les deux candidats se sont opposés pour finir sur la politique étrangère, apparemment inconciliables à quatre semaines du vote du 4 novembre.

    Barack Obama a dénoncé le côté va-t-en guerre de son adversaire, rappelant comment il avait entonné "Bomb, bomb, Iran!" sur l'air de "Barbara Ann" des Beach Boys. "Voici un gars qui a chanté 'Bombardez, bombardez l'Iran', qui a voulu anéantir la Corée du Nord, je ne crois pas que ce soient des paroles légères."

    John McCain lui a pour sa part reproché d'avoir ouvertement menacé d'envahir le Pakistan: "Je n'envoie pas un télégramme avant de frapper, comme le fait le sénateur Obama!"

    John McCain, qui à 72 ans siège au Sénat depuis quatre mandats, a de nouveau mis en doute l'expérience de Barack Obama, 47 ans. "Pendant sa courte carrière, il n'a pas compris les enjeux de sécurité nationale. Nous n'avons pas le temps pour une formation sur le tas", a sifflé le républicain.

    Mercredi, Barack Obama était attendu pour un meeting dans l'Indiana, Etat plutôt républicain où les sondages ne créditent John McCain que d'une légère avance sur son rival démocrate. Le colistier de celui-ci, Joe Biden, faisait campagne en Floride. Du côté républicain, John McCani et Sarah Palin devaient faire étape en Pennsylvanie et dans l'Ohio, Etats cruciaux pour une victoire républicaine à la présidentielle.

    « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
    Boris Vian

  • #2
    arrete d'ecrire des textes aussi long ... j'ai la flemme de les lires ... met que des photos ca suffi..
    Anakin

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    • #3
      anakine c'est la bibliothéque rose avec oui oui et martine c'est a côté
      « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
      Boris Vian

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