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Dans la salle Mouloud Mammeri à Tizi Ouzou, Ahmed Ouyahia a fait un joli discours Croyez-vous à ses jolis promesses ???
Ahmed Ouyahia, a eu recours à l’artillerie lourde de son argumentaire à savoir 87 milliards de dinars alloués au développement local devant se traduire par la construction de 40 000 (quarante mille logements, programme jamais réalisé de 1962 à 2005) devait-il préciser. Ce programme de la réconciliation si l’on peut dire, se traduira également par 30 lycées et collèges, 200 cantines scolaires, 16 000 places pédagogiques à l’université et 20 000 lits d’hébergement universitaire, des polycliniques et centres de santé non chiffrés, des réfections et aménagements de routes sans autres précisions, le branchement de 45 000 foyers au gaz de ville, 7000 locaux pour les jeunes, un stade pour la JSK et des salles de sport. Tout cela a besoin de la paix et de la réconciliation qui permettront, selon l’orateur, de venir à bout de la tchipa, qui est en nous, de la hogra, de l’injustice et de la bureaucratie. A ceux qui l’ont apostrophé sur les sujets signalés plus haut, le conférencier répondra brusquement ; je ne suis pas venu pour répondre aux questions, ni pour faire du troc ou marchander, je suis venu vous parler de votre avenir. L’intervention du chef du RND qui a duré une heure, de 10h40 à 11h45 a repris les principaux thèmes habituels du discours officiel sur la concorde, la paix et la réconciliation, sur les bienfaits de l’action du pouvoir depuis 1999 avec beaucoup de digressions, d’anecdotes, d’illustrations et de rappels historiques et sociologiques. Ouvert par une courte allocution en arabe classique du jeune responsable local du RND et par un bref résumé en kabyle d’une jeune fille ainsi que par des chants patriotiques de la chorale du parti, j’aime mon pays de Chérif Kheddam et mon pays c’est l’Algérie de Cheb Mami. Enfin, Ouyahia a été amené, apparemment par surprise, à libérer 2 pigeons enfermés dans un caisson en bois massif de style berbère avant d’entamer son discours prononcé en kabyle de bout en bout sauf pour répondre à l’apostrophe à propos de l’incarcération de Mohamed Benchicou. De toute évidence, le RND, plutôt discret voire absent sur la scène locale, a fait une apparition, objectivement, remarquable et remarquée peut-être à cause des soutiens dont il a bénéficiés. Il s’agit, il faut le souligner d’une manifestations qui a eu pour théâtre le chef-lieu de la Grande Kabylie très refractaire jusqu’à la politique du pouvoir. C’est pour cette raison qu’il importe de le souligner pour marquer les mutations profondes en cours depuis quelque temps au sein de la population dues à de nombreux facteurs parmi lesquels figurent les multiples déceptions et conversions des acteurs sociopolitiques et l’opération de charme tous azimuts des pouvoirs publics développée depuis quelque temps.
B. T.
Ahmed Ouyahia, a eu recours à l’artillerie lourde de son argumentaire à savoir 87 milliards de dinars alloués au développement local devant se traduire par la construction de 40 000 (quarante mille logements, programme jamais réalisé de 1962 à 2005) devait-il préciser. Ce programme de la réconciliation si l’on peut dire, se traduira également par 30 lycées et collèges, 200 cantines scolaires, 16 000 places pédagogiques à l’université et 20 000 lits d’hébergement universitaire, des polycliniques et centres de santé non chiffrés, des réfections et aménagements de routes sans autres précisions, le branchement de 45 000 foyers au gaz de ville, 7000 locaux pour les jeunes, un stade pour la JSK et des salles de sport. Tout cela a besoin de la paix et de la réconciliation qui permettront, selon l’orateur, de venir à bout de la tchipa, qui est en nous, de la hogra, de l’injustice et de la bureaucratie. A ceux qui l’ont apostrophé sur les sujets signalés plus haut, le conférencier répondra brusquement ; je ne suis pas venu pour répondre aux questions, ni pour faire du troc ou marchander, je suis venu vous parler de votre avenir. L’intervention du chef du RND qui a duré une heure, de 10h40 à 11h45 a repris les principaux thèmes habituels du discours officiel sur la concorde, la paix et la réconciliation, sur les bienfaits de l’action du pouvoir depuis 1999 avec beaucoup de digressions, d’anecdotes, d’illustrations et de rappels historiques et sociologiques. Ouvert par une courte allocution en arabe classique du jeune responsable local du RND et par un bref résumé en kabyle d’une jeune fille ainsi que par des chants patriotiques de la chorale du parti, j’aime mon pays de Chérif Kheddam et mon pays c’est l’Algérie de Cheb Mami. Enfin, Ouyahia a été amené, apparemment par surprise, à libérer 2 pigeons enfermés dans un caisson en bois massif de style berbère avant d’entamer son discours prononcé en kabyle de bout en bout sauf pour répondre à l’apostrophe à propos de l’incarcération de Mohamed Benchicou. De toute évidence, le RND, plutôt discret voire absent sur la scène locale, a fait une apparition, objectivement, remarquable et remarquée peut-être à cause des soutiens dont il a bénéficiés. Il s’agit, il faut le souligner d’une manifestations qui a eu pour théâtre le chef-lieu de la Grande Kabylie très refractaire jusqu’à la politique du pouvoir. C’est pour cette raison qu’il importe de le souligner pour marquer les mutations profondes en cours depuis quelque temps au sein de la population dues à de nombreux facteurs parmi lesquels figurent les multiples déceptions et conversions des acteurs sociopolitiques et l’opération de charme tous azimuts des pouvoirs publics développée depuis quelque temps.
B. T.
d'aller chercher l'eau à la fontaine avec le bidon sur la tête (heureusement mon père a fait un puit) ce qui nous donne notre fameuse démarche, et oui c'est dû à ça 
) Mais nous qui sommes à l'heure d'internet, qui communiquons de part le monde grâce à cela, trouvez vous cela normal ?????
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