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Davos Report 2008-2009 :Tunisie perd 4 positions, mais reste très compétitive.

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  • Davos Report 2008-2009 :Tunisie perd 4 positions, mais reste très compétitive.

    Le rapport 2008-2009 du World Economic Forum n’a pas porté assez de bonnes nouvelles pour l’économie tunisienne. Avec un recul de quatre positions dans le classement global et une cinquième place dans le classement des pays arabes, la Tunisie a été classée que 36ème sur 134 économies avec le score de 4.85. Dans le rapport de 2007, la Tunisie avait occupé la 32ème position sur 131 économies.

    Ce dernier rapport mondial du WEF sur la compétitivité pour l’année 2008-2009, a été présenté le mercredi 8 octobre au siège de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises, ce qui a permis au patron de cette institution, Chakib Nouira de marteler que « ce classement est honorable » et que le recul enregistré par la Tunisie n’est que « le résultat de l’intégration de nouvelles économies telles que celle de la Chine, de l’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis et du Qatar ». Ce sont d’ailleurs au profit de qui la Tunisie a perdu ses quatre places.

    La Tunisie n’a avancé que sur un seul pilier

    La Tunisie n’a en effet marqué des points que sur un seul pilier des 12 piliers qui constituent cet indice global, à savoir celui de l’Enseignement supérieur et de la Formation. En dehors de ce pilier là, le classement de la Tunisie dans les différents autres critères a plutôt dégringolé, même si l’on tient compte de l’explication de l’augmentation du nombre des pays entrés dans ce classement, car cela voudra toujours dire qu’il y a toujours plus compétitif que la Tunisie. On note même un recul de 25 positions dans le pilier de l’Efficience du Marché du Travail, ou elle a chuté de la 78ème position à la 103ème. Premier pays africain mais 5ème pays arabe, la Tunisie a été devancée cette année par le Qatar, les Emirats Arabes Unis et le Koweït dans cet Indice global de compétitivité. Un indice composé de 113 variables, dont 79 variables issues de l’enquête d’opinion du World Economic Forum, alors que les 34 autres variables sont issues des organismes internationaux. Certes, bonne information, dans le rapport de l’an 2007, la Tunisie était dans le groupe transitoire allant du premier stade au deuxième stade (Regroupement des pays selon le PIB/Habitant). Cette année, la Tunisie a avancé dans ce classement, puisqu’elle est incorporée dans le deuxième groupe, un fait justifié par les progrès économiques du pays. Ce changement a eu comme conséquence le changement de la formule adoptée pour le calcul de l’indice de compétitivité global. La Tunisie est par conséquent troisième dans son groupe après la Malaisie et la Thaïlande.

    La Tunisie, cinquième économie Arabe et première Africaine

    Economie Classement Indice
    Qatar 26 4.83
    Arabie Saoudite 27 4.72
    Emirats Arabes Unis 31 4.68
    Kuwait 35 4.58
    Tunisie 36 4.58
    Bahrayn 37 4.58
    Oman 38 4.55
    Afrique de Sud 45 4.41
    Jordanie 48 4.37
    Turquie 63 4.15
    Maroc 73 4.08
    Syrie 78 3.99
    Egypte 81 3.98
    Libye 91 3.85
    Nigeria 94 3.81
    Sénégal 96 3.73
    Algérie 99 3.71

    Les principaux changements dans le classement
    Economie Classement 2008 Classement 2007 Différence
    Allemagne 7 5 -2
    Canada 10 13 +3
    Royaume Uni 12 9 -3
    Arabie Saoudite 27 35 +8
    Chine 30 34 +4
    Emirats Arabes Unis 31 37 +6
    Kuwait 35 30 -5
    Tunisie 36 32 -4
    Portugal 43 40 -3
    Italie 49 46 -3
    Russe 51 58 +7
    Mexique 60 52 -8
    Maroc 73 64 -9
    Egypte 81 77 -4
    Algérie 99 81 -1

    En 2008, des reculs sur plusieurs plans

    Mais au vu du Classement de la Tunisie par pilier, beaucoup de choses doivent être prises au sérieux. Surtout que le classement de cette année, et à entendre les dires de C. Nouira, « aura beaucoup plus d’ampleur que les versions précédentes de ce classement, auprès des hommes d’affaires et investisseurs étrangers ». d’où l’importance de cet indice pour un Tunisie qui n’a avancé que sur un seul pilier à savoir celui de l’Enseignement supérieur et Formation en passant de la 30ème à la 27ème position, tout en gardant sa 52ème position dans le pilier de l’aptitude Technologique. Sinon, rien que des reculs. De la 72ème à la 75ème dans le pilier de la Stabilité Macro-économique, de la 35ème à la 40ème position dans le pilier de la Sophistication des Affaires et même de la 66ème à la 77ème position dans le pilier de la Sophistication du Marché Financier. Pour les autres piliers les reculs ont été limités d’une à trois positions, tels que dans les piliers des Institutions (-1), de l’Infrastructure (-2), la Santé et l’Enseignement Supérieur (-3) et l’Innovation (-1). Dans leurs majorités, les scores de la Tunisie pourraient être considérés décevants. Ils restent quand même positifs et dénotent d’une avancée certaine, lorsqu’on lie ces reculs dans les positions à la montée de pays arabes qui ont simplement profité des revenus pétroliers. L’Algérie est pourtant un pays pétrolier qu’on ne trouve qu’à la 99ème position avec le score de 3.71

    africanmanager
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