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Tunisie – Industrie : Small is beautiful & excellent!

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  • Tunisie – Industrie : Small is beautiful & excellent!

    Pour paraphraser le célèbre proverbe selon lequel la ‘’valeur n’attend point le nombre d’années’’, nous disons que, en ce qui concerne la Tunisie, ‘’on peut être petit et être efficace et performant’’ ! Et cela est reconnu au planinternational.

    C’est ainsi qu’on peut interpréter l’opinion du Forum des chefs d’entreprise de l’Algérie (FCE) –l’équivalent de notre UTICA- qui regrette que ‘’le chiffre d’affaires du secteur de l’industrie en Algérie ne représente guère que 5% du PIB du pays, alors qu’en Tunisie et au Maroc il dépasse largement, respectivement, 15% et 18%, selon notre confrère algerie-dz.com.



    Voyez-vous, malgré tous les reproches qu’on fait au capitalisme, il faut reconnaître que la libre entreprise a de cela de positif qu’elle libère les énergies créatrices. Et même si tout n’est pas parfait chez nous, force est d’admettre aussi que le ‘’capitalisme tunisien’’ est à visage humain ; c’est d’ailleurs même, à la suite de Chumpeter, une économie sociale de marché. Ce qui est loin d’être le cas sous d’autres cieux.



    Bref, passons. Toujours selon algerie-dz.com, les entreprises algériennes du secteur industriel ‘’ont des stratégies de survie’’. Aussi étonnant que cela puisse paraître, d’autant que l’Etat algérien n’a pas de problèmes de trésorerie –il s’est même permis le luxe de payer toute sa dette extérieure. Mais puisque la nature a horreur du vide, alors, ‘’chaque jour, les entreprises algériennes perdent des parts de marché au profit de l’importation qui, elle, prend l’ascenseur’’, s’indigne le FCE.



    Et comme un malheur ne vient, généralement jamais seul, l’informel prend de plus en plus de l’importance en Algérie, un véritable casse-tête pour les autorités, peut-on imaginer. A l’analyse de la situation, et selon nos modestes connaissances, on dirait que tous les pays (ou presque) sortis du ‘’joug’’ socialo-communiste sont confrontés aux mêmes fléaux qui se nomment informel, chômage, difficile développement des entreprises locales, etc.



    C’est donc à raison que le patronat algérien s’inquiète et alerte les pouvoirs publics, en disant que si ‘’cet informel n’est pas endigué, il finira par asphyxier l’économie réelle. En dépit des dispositifs institutionnels, existants, l’économie algérienne n’a pas un fonctionnement concurrentiel, même si en apparence certains segments des marchés de biens et services paraissent caractérisés par la compétition entre les entreprises’’. Mais pourquoi les chefs d’entreprise algériens s’alarment-ils alors que l’Etat possède dans ses caisses plus de 120 milliards de dollars ? Ah oui, il est vrai que le pays est toujours confronté à plusieurs impératifs de développement économique et social (eau et autres denrées alimentaires…). Au point que certains estiment que même avec 500 milliards de dollars de liquidité dans les caisses de l’Etat algérien, cela ne suffirait pas.



    En tout cas, le verdict des analystes sur l’économie algérienne est loin d’être rassurant. En effet, M. Hamiani, le président du patronat algérien, estime que ‘’le système économique algérien est caractérisé par un fonctionnement peu concurrentiel et une économie informelle en forte croissance. Nous ne croyons pas qu’une économie de marché puisse être conduite par un secteur public dominant. Cela n’existe nulle part au monde”, indique le président du Forum des chefs d’entreprise pour qui l’économie libérale implique le renforcement des capacités productives de l’entreprise privée. “Nous ne sommes pas des adeptes du libéralisme pur et dur”. Et le problème est tellement inquiétant que M. Hamiani ‘’plaide pour un équilibre entre le rôle de l’État dans sa fonction essentielle de régulation et celui de l’entreprise considérée comme seule source de création de valeur et de richesse… Pour nous, c’est une certitude que la sortie de crise en Algérie passera par le renforcement des capacités, du rôle et des missions de l’entreprise”.



    Disons tout simplement, pour conclure, que contrairement à la célèbre phrase très connue des Anglo-saxons (‘’Big is beautiful), nous Tunisiens préférons –c’est même une évidence- ‘’Small is very beautiful’’.

  • #2
    Disons tout simplement, pour conclure, que contrairement à la célèbre phrase très connue des Anglo-saxons (‘’Big is beautiful), nous Tunisiens préférons –c’est même une évidence- ‘’Small is very beautiful’’.
    Il ne manquait plus dans ce forum qu'un deuxième front: Algérie-Tunisie...

    De tous les pays du monde qui sortent du socialisme, tu n'as trouvé que l'Algérie à dénigrer ?


    Vraiment trop drôles, les voisins gonflables !

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