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Le mauvais temps revient ce week-end

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    Des pluies et des orages affectent plusieurs régions du pays depuis hier soir jusqu’à aujourd’hui et demain, a annoncé hier l’Office national de météorologie (ONM) dans un bulletin spécial.

    Une activité pluvio-orageuse « localement assez forte » concernera plusieurs wilayas, à l’instar de Béchar, Naâma, El Bayadh, Laghouat, le nord de Ghardaïa, Djelfa, M’sila, Tiaret, Tissemsilt, Mascara, Saïda, Sidi Bel Abbès et Tlemcen.

    Selon les indications de l’ONM, les cumuls de pluie atteindront à l’Est 60 mm durant ce week-end. Sur le nord de Béchar, Naâma, El Bayadh et Laghouat, les cumuls dépasseront les 100 mm. Ce climat à la fois pluvieux et orageux s’explique par un vent de basse pression qui a soufflé sur la Méditerranée, provoquant ainsi des conditions dépressionnaires du nord-est au nord-ouest de l’Algérie. Ce vent vient de l’océan pacifique, qui est en pleine période de refroidissement, accentuant en effet le phénomène connu sous le nom de la Nina.

    Un phénomène climatique ayant pour origine une anomalie thermique des eaux équatoriales de surface de l’océan pacifique. Cette anomalie est caractérisée par une température anormalement basse de ces eaux. Selon de nombreux spécialistes, cet apport d’eau froide lors de la Nina résulte d’un dérèglement atmosphérique que l’on arrive mal à expliquer et qui revient périodiquement. Ce phénomène est accentué par les fluctuations des positions de l’anticyclone des Açores et de la dépression d’Islande semi-permanentes.

    La Nina, qui survient tous les 4 à 5 ans et qui dure en général de 1 à 2 ans, a bien commencé à se manifester en juin 2007, avec notamment les différentes inondations qui ont frappé l’Afrique au cours de l’automne 2007. Ces perturbations climatiques annoncées dureront tout le week-end.

    Un retour à la normale est prévu samedi, selon l’ONM. Même si des averses persistent sur le nord du pays.

    Le risque d’inondation, à l’image de ce qui s’est passé à Ghardaïa, n’est pas à écarter, surtout que la plupart des villes algériennes ne sont pas conçues de sorte à résister aux fortes pluies.

    - Elwatan
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