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Cancer du sein : Le taux de survie est passé de 30 à 70% en Algerie

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  • Cancer du sein : Le taux de survie est passé de 30 à 70% en Algerie

    Le taux de survie de personnes atteintes du cancer du sein est passé de 30 à 70%, a affirmé le docteur S, Dilem, sénologue au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC), lors d’une conférence de presse organisée, hier à Alger, par l’association Nour Doha d’aide aux personnes atteintes de cancer présidé par Mme Samia Gasmi.

    Côté chiffre, le spécialiste a mis l’accent sur le manque de données statistiques permettant de cerner cette pathologie qui ne cesse de sévir dans le monde, en générale et l’Algérie, en particulier. Tout en reconnaissant qu’il est difficile de donner un chiffre exact concernant le nombre de personnes atteintes de cancer, l’intervenant avancera néanmoins une fourchette estimée entre 5.000 et 7.000 nouveaux cas par an. Pour l’histoire, il faut relever que le premier registre a été établi à Sétif. Toutefois, le Dr Dilem a recommandé de recourir à un «dépistage orienté», en s'intéressant aux «familles à risque» où des cas de cancer du sein ont été signalés. Il a suggéré aux membres de ces familles (sœurs, tantes, cousines...) ,où plus de trois cas de cancer du sein ont été découverts par le passé, de consulter des médecins généralistes. Pour ce qui est des signes apparents du cancer du sein, le Dr Dilem a expliqué qu'une jeune femme, âgé entre 40 et 50 ans, s'apercevant de l'apparition au niveau de son sein d'une boule ou d'un nodule, dont le volume augmente avec parfois un écoulement s'apparentant à du sang, doit consulter un médecin, précisant que les kystes, qui sont courants chez les jeunes femmes, ne représentant pas d' «inquiétude».


    Il a expliqué que les facteurs environnementaux, tels que la contraception, l'abandon de l'allaitement maternel et les irradiations sont à l'origine du déclenchement du cancer du sein.


    De son côté, la présidente de l'association Nour Doha, Mme Samia Gasmi, a rendu hommage au Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour la mise en place du système de contractualisation entre les hôpitaux et la Caisse nationale des assurés sociaux (CNAS), saluant également l'ouverture par la CNAS d'annexes pour mammographies au courant de l'année 2009 aux de dépistage du cancer du sein. A cet effet, elle a indiqué que son association a évoqué avec les responsables de la CNAS «le relèvement du taux de remboursement des radiographies et des médicaments, lesquels restent onéreux».


    Pour ce qui est de la reconstitution mammaire, le Dr Dilem a fait savoir que cette dernière représente une partie intégrante du traitement et doit se faire de manière systématique après chaque ablation du sein. Et d’ajouter qu’environ 100 malades traités au niveau du service de sénologie de CPMC ont bénéficié d’une reconstitution mammaire depuis la création d’une salle réservée uniquement à cette chirurgie reconstructrice qui est en nette progression en Algérie.

    La prévention encore et toujours

    Pour notre interlocuteur, même si les médicaments novateurs dans le traitement du cancer du sein ont prouvé leurs efficacité, reste que la prévention est la règle d’or pour éviter le pire de cette maladie qui cible davantage des femmes de plus en plus jeunes. A cet effet, il a insisté sur le dépistage précoce qui doit être inclus dans les consultations du médecin généralistes à partir de la trentaine. Convaincu que le dépistage augmente considérablement les chances de guérison des patientes atteintes du cancer du sein en détectant la maladie tant qu’elle est muette.

    L’association Nour Doha s’est impliquée dans cette démarche en effectuant environ 1.300 consultations depuis 2004, date de sa création.

    Notons que l'association célébrera le Mois mondial du cancer du sein par l'organisation d'une journée d'étude le 23 octobre prochain à Alger. Il faut souligner à cet occasion le travail accompli par cette association qui s’set distingué par un dévouement exemplaire et une disponibilité sans faille dans l’écoute et la prise en charge des malades, notamment la frange la plus démunie.

    - ElMoudjahid

  • #2
    Déodorant et Cancer du sein!

    Cancer du sein : pas de déodorant après le rasage des aisselles !

    L'usage des anti-transpirants et déodorants s'est répandu, et tant mieux pour le confort qu'ils apportent. Reste que ceux qui contiennent de l'aluminium quand ils sont associés au rasage des aisselles peuvent être dangereux à la longue et augmenter le risque de cancer du sein.
    Déodorants, anti-transpirants et aluminium

    La plupart des déodorants - quatre sur cinq - contiennent de l'aluminium. L'aluminium est utilisé pour augmenter leur durée d'action : c'est l'effet anti-transpirant. L'effet déodorant, quant à lui, est lié au désinfectant qui compose ces produits et qui élimine les bactéries responsables des mauvaises odeurs sous les aisselles.



    Cancer du sein et aluminium

    La question de l'innocuité de l'aluminium a été régulièrement soulevée, la crainte étant que son usage soit associé à une augmentation du risque de cancer du sein. Lors des Journées pyrénéennes de gynécologie pratique de 2006, congrès de gynécologues, le Dr Gabriel André a fait un exposé permettant d'y voir enfin clair : le risque de cancer du sein est effectivement augmenté quand ces produits sont utilisés conjointement au rasage des aisselles.

    Le Dr Gabriel André cite des chiffres issus d'une étude américaine de 2003 qui a suivi 437 femmes atteintes d'un cancer du sein. Celles qui n'avaient jamais utilisé de déodorant ni d'anti-transpirant, et qui ne s'étaient jamais rasé les aisselles, avaient un âge moyen de survenue du cancer du sein de 67 ans. Inversement, celles qui avaient largement utilisé des déodorants et des anti-transpirants, tout en se rasant les aisselles, avaient un âge moyen de survenue du cancer du sein de 59 ans, soit 8 années plus tôt…

    Avant 16 ans : risque maximal


    L'âge de début de la pratique combinée du rasage et du déodorant est lui aussi essentiel. Plus on débute tôt, notamment avant l'âge de 16 ans, plus la survenue d'un cancer du sein risque d'être précoce.
    Le Dr Gabriel conclut pour sa part qu'il faut éviter autant que possible les produits contenant de l'aluminium et qu'il ne faut surtout pas se servir de tels produits après un rasage. Plusieurs solutions se présentent aux femmes :
    • s'offrir une épilation définitive au laser;
    • se raser les aisselles le soir en utilisant un antiseptique après. N'utiliser les déodorants et anti-transpirants que le lendemain ;
    • idem, mais en utilisant un rasoir électrique, moins coupant ;
    • trouver un déodorant sans aluminium. Bien lire les notices, car ces produits en contiennent très souvent. Tous les sels d'aluminium ont le même effet.

      En conclusion, il n'est pas question de ne plus utiliser d'anti-transpirants ou de déodorants, lesquels nous rendent la vie sociale plus agréable, mais il faut les utiliser avec précaution.

    Dr Philippe Presles

    European Journal of Cancer Prevention (E.J.C.P)2003
    "Tu peux dire à la source d'arrêter de couler, tu peux dire aux oiseaux d'arrêter de chanter, mais tu ne peux pas dire à mon coeur d'arrêter de t'aimer"

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    • #3
      Le taux de survie de personnes atteintes du cancer du sein est passé de 30 à 70%,
      Côté chiffre, le spécialiste a mis l’accent sur le manque de données statistiques permettant de cerner cette pathologie qui ne cesse de sévir dans le monde, en générale et l’Algérie, en particulier. Tout en reconnaissant qu’il est difficile de donner un chiffre exact concernant le nombre de personnes atteintes de cancer, l’intervenant avancera néanmoins une fourchette estimée entre 5.000 et 7.000 nouveaux cas par an.
      Il y a quelque chose qui m'échappe dans ce raisonnement !
      Comment peut-on donner des chiffres sur la survie en l'absence des taux d'incidence et de prévalence ?
      De plus il n'est pas précisé à quel horizon (La formule généralement utilisée est : pour telle pathologie, le taux de survie à 5 ans -ou 10- est x %. Cela veut dire que 5 ans -ou 10- après le diagnostic la dite pathologie, x% des patients sont encore en vie).
      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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      • #4
        Et bien Monsieur, c'est celle qui etait à 30 Pardi !! A toi de chercher! moi j'dirais, survie à 1 an !

        (coucou ça va?)

        Nous manquons d'etudes sur le terrain, il faut le dire, manque de motivation? de moyen$?
        Dernière modification par asirem213, 14 octobre 2008, 19h25.

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        • #5
          thirga,merci pr tes info ,croyer moi j vois ts le tps des cancéreux et c pas fameux des cancers du sein ,le dr dilem a raison,chaque femme a un certain age doit visirer le medecin puis encore faire des mamo en moins par prévention,
          "Il ne faut pas lier un navire à une seule ancre, ni une vie à un seul espoir."

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          • #6
            Coucou Asirem !
            Il y a, à mon avis, surtout l'absence d'une politique de recherche, ce qui est fortement démotivant !

            PS
            Ton voyage à Ghardaia ?
            Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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