«Nous sommes traités comme du bétail»
Le manque de considération de la part du personnel médical est l'un des points importants évoqués par les malades rencontrés à l’hôpital Mustapha-Pacha. «On ne croit plus aux déclarations des responsables», a répondu Chérif à la question de savoir ce qu’il pense du changement survenu à la tête du ministère de la Santé. Il a un rendez-vous à 10h, mais il a préféré être présent sur place bien avant. «Je suis là depuis 8h, et c’est maintenant (11 heures) qu’on nous annonce que le médecin ne vient pas. C’est aberrant, on nous prend pour du bétail !», s’emporte ce père de famille venu pour se faire examiner au service maxillo-facial.
Même scénario au service de pédiatrie où nous avons rencontré Fatiha, mère de Hassen et Hocine, des jumeaux d’à peine six mois. Ils souffrent tous les deux d’un problème de bronchite. «J’ai passé la nuit aux urgences, ils avaient beaucoup de fièvre. Ce matin, on m’a orientée vers la kinésithérapeute du service pour tenter de désencombrer leurs branches.
Le problème, c’est qu’il n’y a qu’une seule kiné qui doit s’occuper au préalable des pensionnaires. Les autres se voient, ainsi, relégués à la dernière position», soupire Fatiha, épuisée par la nuit blanche qu’elle vient de passer à l’hôpital.
Un peu plus loin, une autre mère de famille, accompagnée d’une fillette souffrant du même problème, abonde dans le même sens : «Sous d’autres cieux, lorsque le malade arrive à l’hôpital, la famille devient plus sereine.
Ce qui est normal puisque le malade est entre de bonnes mains. Chez nous, on ne comprend pas pourquoi c’est le contraire qui se produit. C’est à l’hôpital que les ennuis commencent aussi bien pour le patient que pour sa famille. C’est un véritable parcours du combattant», souligne-t-elle.
- InfoSoir
Le manque de considération de la part du personnel médical est l'un des points importants évoqués par les malades rencontrés à l’hôpital Mustapha-Pacha. «On ne croit plus aux déclarations des responsables», a répondu Chérif à la question de savoir ce qu’il pense du changement survenu à la tête du ministère de la Santé. Il a un rendez-vous à 10h, mais il a préféré être présent sur place bien avant. «Je suis là depuis 8h, et c’est maintenant (11 heures) qu’on nous annonce que le médecin ne vient pas. C’est aberrant, on nous prend pour du bétail !», s’emporte ce père de famille venu pour se faire examiner au service maxillo-facial.
Même scénario au service de pédiatrie où nous avons rencontré Fatiha, mère de Hassen et Hocine, des jumeaux d’à peine six mois. Ils souffrent tous les deux d’un problème de bronchite. «J’ai passé la nuit aux urgences, ils avaient beaucoup de fièvre. Ce matin, on m’a orientée vers la kinésithérapeute du service pour tenter de désencombrer leurs branches.
Le problème, c’est qu’il n’y a qu’une seule kiné qui doit s’occuper au préalable des pensionnaires. Les autres se voient, ainsi, relégués à la dernière position», soupire Fatiha, épuisée par la nuit blanche qu’elle vient de passer à l’hôpital.
Un peu plus loin, une autre mère de famille, accompagnée d’une fillette souffrant du même problème, abonde dans le même sens : «Sous d’autres cieux, lorsque le malade arrive à l’hôpital, la famille devient plus sereine.
Ce qui est normal puisque le malade est entre de bonnes mains. Chez nous, on ne comprend pas pourquoi c’est le contraire qui se produit. C’est à l’hôpital que les ennuis commencent aussi bien pour le patient que pour sa famille. C’est un véritable parcours du combattant», souligne-t-elle.
- InfoSoir
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