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La crise financière fait tâche d'huile dans l'économie réelle

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  • La crise financière fait tâche d'huile dans l'économie réelle

    Immobilier, automobile, restauration ... La crise ne se cantonne plus au secteur financier, mais gagne secteur après secteur l'économie réelle via une raréfaction du crédit.


    Dernier exemple en date: les prix des logements anciens, après plusieurs années fastes, ont baissé de 2,9% au troisième trimestre, selon des chiffres publiés cette semaine par la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim).

    Avec la tourmente financière, "les banques prêtent moins, et à des taux plus élevés", explique Nicolas Bouzou, analyste chez Asteres, ce qui rend plus difficile l'acquisition d'un logement.

    Autre secteur qui devrait être touché dans les mois à venir: l'automobile, alors que les ventes de véhicules neufs sont pour l'instant en hausse. La crise "va compliquer les gros achats, comme une voiture", commente Alexander Law, analyste chez Xerfi.

    La crise n'a pas pour seule conséquence un report des achats les plus importants: les Français, qui souffrent déjà de la baisse de leur pouvoir d'achat, sont devenus plus prudents au quotidien et taillent dans les dépenses jugées secondaires.

    Les professionnels de la restauration constatent une forte baisse de la fréquentation, tandis que le volume des ventes de produits de beauté et de parfums a baissé cet été, selon une étude du cabinet NPD.

    "La consommation des ménages va être très affectée, les gens vont faire des arbitrages", en se tournant par exemple vers le hard discount pour l'alimentation, estime M. Law.

    Conséquence de cette moindre propension à consommer, les entreprises souffrent, d'autant qu'elles sont elles aussi victimes du durcissement des conditions du crédit.

    Comme les particuliers, elles cherchent à réduire certains budgets: les dépenses publicitaires devraient ainsi augmenter moins fortement en 2008 et en 2009 que l'an dernier, prévoit l'agence ZenithOptimedia.

    L'incertitude actuelle "incite tout le monde à l'immobilisme", estime M. Law. "Les projets d'investissement sont repoussés", renchérit M. Bouzou.

    Les investissements des entreprises devraient marquer le pas jusqu'à la fin de l'année, après avoir déjà baissé au deuxième trimestre, selon l'institut national de la statistique (Insee).

    Certains secteurs devraient toutefois être épargnés dans un premier temps, comme les télécoms, où les gens sont liés par abonnement, ou encore la santé, avec des dépenses incompressibles, selon Alexander Law.
    "Les conséquences sur l'économie réelle pourraient être encore plus fortes" si les banques décidaient de fermer complètement le robinet du crédit, avertit Eric Dubois, chef du département conjoncture à l'Insee, pour lequel cela n'a pas encore été le cas jusqu'à fin septembre.

    Mais pour Karine Berger, analyste chez Euler Hermes SFAC, la situation s'est durcie depuis. "Cet argent est en train de manquer", souligne-t-elle.

    Les effets de la crise financière se font déjà sentir au niveau du marché du travail. Le nombre de chômeurs inscrits à l'ANPE a bondi de plus de 41.300 en août.

    "L'emploi intérim a commencé à plonger au deuxième trimestre" et les transformations de CDD en CDI se font plus rares, ajoute M. Bouzou. Sans compter les mises au chômage technique, comme celle prévues dans les usines PSA Peugeot Citroën de Sochaux (Doubs) et Mulhouse (Haut-Rhin) au troisième trimestre. "Cela va certainement se prolonger par des licenciements économiques", avertit-il.
    "Le troisième trimestre va être très très dur en matière d'emploi", prévient Karine Berger. Et selon M. Bouzou, ces difficultés devraient se prolonger après la sortie de crise, vue pour fin 2009, début 2010.

  • #2
    L'incertitude actuelle "incite tout le monde à l'immobilisme", estime M. Law. "Les projets d'investissement sont repoussés", renchérit M. Bouzou.

    Les investissements des entreprises devraient marquer le pas jusqu'à la fin de l'année, après avoir déjà baissé au deuxième trimestre, selon l'institut national de la statistique (Insee).
    C'est directement destinée à certains de nos " économistes " en herbe qui revent en couleur, et croient au père noel encore.

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    • #3
      Je peux savoir qui tu vises là par un quote bancal?
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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      • #4
        Envoyé par Geass
        Je peux savoir qui tu vises là par un quote bancal?
        Je vise ceux qui osent affirmer que la crise économique incite à l'investissement.

        Et ils se prétendent économistes aprés avoir affirmé pareille abérration.

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        • #5
          La crise économique incite certaines entreprises à investir leurs avoirs pour les protéger.
          Certaines les investissent dans l'or, d'autres dans des obligations, et d'autres dans l'immobilier au sein de pays moins touchés par la crise.
          Le problème de la France est différent. Ils n'ont pas les moyens d'investir en temps de crise, car ils doivent laisser un parachute = le fond de roulement, question de prévoir au plus urgent au cas ou.
          D'autres entreprises françaises plus solides investissent, comme la SNCF, Areva, Alstom, Total ou l'Oreal.
          L'économie c'est un ensemble de facteurs liés, et non bâtie sur une vision unique.
          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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          • #6
            Envoyé par Geass
            D'autres entreprises françaises plus solides investissent, comme la SNCF, Areva, Alstom, Total ou l'Oreal.
            L'économie c'est un ensemble de facteurs liés, et non bâtie sur une vision unique.
            Ah oui ? Donc toi comme tes semblables vos osez contredire les meilleurs spécialistes économiques mondiaux et à leur tete le FMI, qui prévoient une récession mondiale ou du moins une grande baisse de la croissance et qui implique biensur une baisse de l'investissement car le principal générateur de la croissance c'est l'investissement ??

            Vraiment il y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

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            • #7
              Où j'ai contredit qui que ce soit? Sur le plan mondial il y aura recule de l'investissement, mais ça n'empêchera pas certains à investir, et à recentrer leur investissement, en se débarrassant d'actifs risqués pour en prendre de moins risqués.
              C'est si compliqué à comprendre? C'est le baba de l'analyse économique pourtant.
              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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              • #8
                Envoyé par Geass
                mais ça n'empêchera pas certains à investir, et à recentrer leur investissement, en se débarrassant d'actifs risqués pour en prendre de moins risqués.
                Oui biensur, et comme par hasard, les investissements au Maroc seront les seuls à ne pas etre touchés ou mieux le Maroc va capter tout le peu d'investissement qui circulera dans le monde

                Franchement, quel délire !

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                • #9
                  Qui a dit ça? Le Maroc peut capter certains flux, et il devra œuvrer pour le faire. Rien n'est acquis dans la vie.
                  La dernière fois je parlais du maintien des investissements déjà programmés et dont l'étude de faisabilité a été menée, et les terrains achetés.
                  Les emirats ont toujours des fonds pour investir, beaucoup de fonds, et ils feront beaucoup de plus values au Maroc. Rien ne les empêche donc d'investir, au contraire tout les y pousse, la crise y compris.
                  La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                  • #10
                    Envoyé par Geass
                    Les emirats ont toujours des fonds pour investir, beaucoup de fonds, et ils feront beaucoup de plus values au Maroc. Rien ne les empêche donc d'investir, au contraire tout les y pousse, la crise y compris.
                    Mais franchement, ça t'arrive de creuser un peu tes reflexions ??

                    Les émiratis feront des bénéfices au Maroc s'il y a un secteur touristique porteur.

                    Donc si le monde entier est en pleine déprime économique, je te laisse deviner ce qui sera le cas pour le secteur touristique.

                    Sans parler de la réçente débacle financière que subissent les riches enturbannés du Moyen Orient et de leur bulle immobilière qui risque de s'éclater.

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                    • #11
                      Les émiraties n'investissent pas que dans le tourisme, mais plus dans l'immobilier destiné à une clientèle marocaine et non étrangère.
                      Ca c'est de un, de deux tu parles comme s'il n'y aura plus aucun touriste qui viendra au Maroc à cause de la crise. Tu crois que tout le monde va se calfeutrer chez lui ou quoi?
                      On notera une baisse des fréquentations des hôtels, comme tout le monde, mais ça ne fera pas non plus capoter les projets en cours, et les projets à venir.
                      Au lieu d'aller au fin fond du monde, un touriste aura aussi plus tendance à venir vers les destinations proches si son budget se resserre. Et là le Maroc et la Tunisie ont une carte à jouer.
                      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                      • #12
                        Envoyé par Geass
                        On notera une baisse des fréquentations des hôtels, comme tout le monde, mais ça ne fera pas non plus capoter les projets en cours, et les projets à venir.
                        Ah oui biensur !

                        Si le secteur de l'hotellerie restauration en France commence à donner des signes d'éssouflement, le votre restera toujours en plein éssort

                        Franchement, que Dieu t'écoutes mon chère Geass, tu es entièrement déconnecté de la réalité.

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                        • #13
                          Tu dois réfléchir à l'envers ou un truc du genre. La France c'est 70 millions de touristes, ce sont des hôtels à chaque coin de rue à Paris. Le pays le plus visité au monde.
                          Chez eux une baisse de 10% en nombre de touristes, c'est 7 millions de touristes en moins, nous c'est seulement 700 000.
                          Ce n'est pas du tout comparable, et donc la crise sera ressentie plus fortement en France.
                          Avant de parler, réfléchis un peu plus. Ca ne te fera pas de mal.
                          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                          • #14
                            Envoyé par Geass
                            Chez eux une baisse de 10% en nombre de touristes, c'est 7 millions de touristes en moins, nous c'est seulement 700 000.
                            Oui mais le manque de 700 000 touristes pour une économie qui dépends du tourisme est plus grave que le manque de 7 000 000 de touristes pour une grande puissance économique comme la France.

                            Mais bon, croie moi la crise mondiale n'est pas derrière toi, mais devant toi, ce n'est que le début, et tu verra de tes propres yeux son impact.

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                            • #15
                              Qui a dit que la crise était derrière nous? Elle est là, et sera la encore demain.
                              Il faudra s'y adapter, sortir du marasme, se bouger les fesses et travailler pour régler nos problèmes et renforcer notre économie.
                              C'est grâce à cette crise, qu'on va accélérer les réformes, et se concentrer sur l'essentiel.
                              Nous perdront quelques touristes, d'autres les remplaceront ou pas. On s'adaptera. On vivait bien avec 6millions de touristes, alors que les chiffres baissent un peu, on se débrouillera avec.
                              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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