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Prix Nobel de Littérature 2008 pour Jean-Marie Gustave le Clézio.

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  • Prix Nobel de Littérature 2008 pour Jean-Marie Gustave le Clézio.

    Le Clézio, Nobel de littérature 2008, écrivain qui "écoute le bruit du monde"


    L'écrivain français Jean-Marie Gustave Le Clézio, désigné prix Nobel de littérature 2008, a estimé jeudi que l'écrivain est celui qui "écoute le bruit du monde".

    Revenant sur sa carrière, "un long parcours" a-t-il constaté lors d'une conférence de presse organisée à Paris au siège de son éditeur, Gallimard, l'auteur de "Désert" et du "Chercheur d'or" a expliqué avoir "appris peu à peu des choses".

    "Ecrire, c'est pas seulement être sur sa table et se livrer à soi-même, c'est aussi écouter le bruit du monde", a-t-il estimé. "Et quand on est dans cette position d'écrivain, on perçoit mieux ce bruit du monde".

    Interrogé sur son message de lauréat du prix Nobel, Le Clézio, 68 ans, a confié: "Mon message, c'est très clair: c'est qu'il faut continuer à lire des romans, parce que je crois que le roman est un très bon moyen d'interroger le monde réel (...) S'il y a un message que je dois livrer, c'est celui-là, poser des questions".

    Evoquant ses sources d'inspiration, l'écrivain cite "principalement un mélange de (ses) souvenirs d'enfant, de (sa) vie d'adulte et de ce (qu'il) constate à chaque instant (...), dans la réalité".

    Franco-mauricien, résident américain, J.M.G. Le Clézio a rappelé que pour lui, "la culture française est une culture de métissage, la langue française est une langue totalement métisse". "C'est ça qui est merveilleux dans la culture française, c'est ce lieu de rencontres", a-t-il insisté.

    Interrogé sur le "déclin" supposé de la culture française, l'écrivain a déclaré qu'il n'avait "jamais senti". "Je ne crois pas qu'on puisse parler de déclin quand il y a un passé si riche, tellement de courants différents, et aujourd'hui ce renouveau de la littérature française qu'on constate dans tous les pays francophones, y compris la France". "La langue française est tellement lue, tellement pratiquée", a-t-il encore remarqué.

    Jean-Marie Gustave Le Clézio a enfin tenu à rappeler le paradoxe "tellement juste" que subit l'écrivain, décrit par le Suédois Stig Dagerman: "Le paradoxe de l'écrivain, c'est qu'il devrait écrire pour des gens qui meurent de faim, et en réalité, il écrit pour des gens qui ont bien à manger, et c'est ce paradoxe dont il arrive pas à se remettre". AP.


    Source: Nouvel. Obs.
    09 Octobre 2008.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Mabrouk 3lih, j'avais pas remarqué et tant pis pour Djebbar
    Ainsi va le monde

    Commentaire

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