Voila, dans la serie des inepties, illogismes et autres anachronismes, certains insistent a affrirmer que quelqu'un comme Aurelius Augustinus, dit St. Augustin, etait un "algerien", et mieux encore, ils opposent cet "algerien" a la qualite de "romain" comme si on pouvais opposer deux choses qui n'ont jamais ete d'une emme epoque !
Examinons donc cette pretendue "algerianite" a la loupe, et commencons par le premier des criteres, celui avance par notre ami YUGURTHEN dans un autre topic :
1/ "Augustin d'Hippone avait Tamazight pour langue maternelle, il etait donc algerien"
Pourtant, si j'en crois le concerne dans ses propres Confessions (Livre I, Chapitre XIV) :
Alors, y'a-t-il autre chose pour prouver cette pretendue "algerianite" de notre Augustin d'Hippone ?
Examinons donc cette pretendue "algerianite" a la loupe, et commencons par le premier des criteres, celui avance par notre ami YUGURTHEN dans un autre topic :
1/ "Augustin d'Hippone avait Tamazight pour langue maternelle, il etait donc algerien"
Pourtant, si j'en crois le concerne dans ses propres Confessions (Livre I, Chapitre XIV) :
Pourquoi donc haïssais-je ainsi la langue grecque ? [...] Je crois bien qu’il en est ainsi de Virgile pour les petits Grecs, contraints de l’apprendre avec autant de difficulté que j'apprenais leur poète (Homere). La difficulté d’apprendre cette langue étrangère assaisonnait de fiel la douce saveur des fables grecques. Je n'en connaissais pas un mot, et c'est par la crainte et de dures punitions qu'on me forcait a l’apprendre.
J’ignorais de même le latin au berceau ; et pourtant je l’avais appris, sans peur ni violence, parmi les caresses de mes nourrices, les badinages et les sourires, la gaite et les jeux. Ainsi je l’appris sans être pressé du poids menaçant de la peine, sollicité seulement par mon âme en travail de ses conceptions, et qui ne pouvait rien enfanter qu’à l’aide des paroles retenues, sans leçons, à les entendre de la bouche des autres, dont l’oreille recevait les premières confidences de mes impressions.
J’ignorais de même le latin au berceau ; et pourtant je l’avais appris, sans peur ni violence, parmi les caresses de mes nourrices, les badinages et les sourires, la gaite et les jeux. Ainsi je l’appris sans être pressé du poids menaçant de la peine, sollicité seulement par mon âme en travail de ses conceptions, et qui ne pouvait rien enfanter qu’à l’aide des paroles retenues, sans leçons, à les entendre de la bouche des autres, dont l’oreille recevait les premières confidences de mes impressions.
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