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Après les Etats-Unis et l’Europe, c’est maintenant au Japon, deuxième puissance économique mondiale, d’être confronté à la faillite d’un de ses plus gros établissements financiers.
Première faillite d’ampleur pour le Japon. Yamato Life, un assureur japonais, a déposé son bilan aujourd’hui, sous le poids de ses dettes. Celles-ci s’établissent à 269,5 milliards de yens, soit l’équivalent de 2 milliards d’euros, sachant que ses actifs s’élèvent à 11,4 milliards de yens, soit 84 millions d’euros. Jusqu’ici, les établissements financiers japonais montraient une certaine résistance face à la crise financière. En tout cas, aucun d’entre eux ne s’était placé en faillite depuis la chute de l’américain Lehman Brothers le 15 septembre dernier.
Le dépôt de bilan de Yamato Life ce vendredi est exceptionnel: il s’agit de la huitième faillite d’un établissement financier depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Cette chute pourrait ainsi être vue comme le signe d’une contagion de la crise au Japon. Les autorités du pays tentent cependant de se montrer rassurantes. Ainsi, le ministre des Finances, Shoichi Nakagawa a déclaré que «la défaillance de Yamato Life n’entre pas dans le cadre de la crise financière mondiale» mais est plutôt le fruit de la gestion de l’assureur. Il s’agirait d’une situation « extrêmement regrettable » mais qui ne remet pas en cause la solidité du secteur.
En dépit de ce message et de la réunion financière du G7 attendue dans quelques heures, la Bourse de Tokyo a dévissé. Elle a fini la séance de vendredi sur un repli de 9,62%, passant de facto sous le seuil des 8500 points. Suite à cela, la Banque du Japon a procédé à sa plus grosse injection de liquidité depuis le début de la débâcle financière. Son montant atteint 4 500 milliards de yens dans le marché bancaire, soit l’équivalent de 34 milliards d’euros.
Première faillite d’ampleur pour le Japon. Yamato Life, un assureur japonais, a déposé son bilan aujourd’hui, sous le poids de ses dettes. Celles-ci s’établissent à 269,5 milliards de yens, soit l’équivalent de 2 milliards d’euros, sachant que ses actifs s’élèvent à 11,4 milliards de yens, soit 84 millions d’euros. Jusqu’ici, les établissements financiers japonais montraient une certaine résistance face à la crise financière. En tout cas, aucun d’entre eux ne s’était placé en faillite depuis la chute de l’américain Lehman Brothers le 15 septembre dernier.
Le dépôt de bilan de Yamato Life ce vendredi est exceptionnel: il s’agit de la huitième faillite d’un établissement financier depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Cette chute pourrait ainsi être vue comme le signe d’une contagion de la crise au Japon. Les autorités du pays tentent cependant de se montrer rassurantes. Ainsi, le ministre des Finances, Shoichi Nakagawa a déclaré que «la défaillance de Yamato Life n’entre pas dans le cadre de la crise financière mondiale» mais est plutôt le fruit de la gestion de l’assureur. Il s’agirait d’une situation « extrêmement regrettable » mais qui ne remet pas en cause la solidité du secteur.
En dépit de ce message et de la réunion financière du G7 attendue dans quelques heures, la Bourse de Tokyo a dévissé. Elle a fini la séance de vendredi sur un repli de 9,62%, passant de facto sous le seuil des 8500 points. Suite à cela, la Banque du Japon a procédé à sa plus grosse injection de liquidité depuis le début de la débâcle financière. Son montant atteint 4 500 milliards de yens dans le marché bancaire, soit l’équivalent de 34 milliards d’euros.