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Le pétrole frôle les 77 dollars laminé par le krach

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  • Le pétrole frôle les 77 dollars laminé par le krach

    Le pétrole, qui est passé sous 80 dollars le baril vendredi matin à Londres dans la foulée d'un effondrement des Bourses mondiales, continue à enfoncer les seuils de prix alors que les perspectives de demande racornissent à vue d'oeil.

    Vers 10H15 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s'échangeait à 77,88 dollars, cédant 4,78 dollar par rapport à son cours de clôture de jeudi soir.

    A la même heure, le baril de "light sweet crude" pour la même échéance valait 81,47 dollars, perdant 5,12 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

    Durant les échanges asiatiques, quelques heures après le pire krach à Wall Street depuis 1987, les cours du pétrole sont tombés sous le seuil de 80 dollars pour la première fois depuis un an.

    Par rapport à ses records historiques du 11 juillet à plus de 147 dollars, le pétrole a abandonné près de la moitié (47%) de sa valeur. Ses cours ont continué à s'enfoncer vendredi matin, dégringolant jusqu'à 77,29 dollars à Londres et 81,13 dollars à New York, des plus bas depuis mi-octobre dernier, alors que l'effondrement de Wall Street provoquait un bain de sang sur l'ensemble des Bourses mondiales.

    "Les cours du pétrole bougent en affinité avec les marchés d'action, baissant quand le moral des marchés financiers faiblit. En attendant que les conditions de crédit se normalisent, il y a peu de chances que les prix du pétrole se déconnectent de la faiblesse des marchés d'action", a souligné Harry Tchilinguirian, analyste de la banque BNP Paribas.

    Mais la panique boursière ne fait qu'attiser les craintes sur l'état du marché pétrolier : le brut enfonce les planchers de prix au fur à mesure que se dégradent les perspectives de croissance économique, et avec elles, les prévisions de demande d'énergie.

    "La faiblesse de la demande cet été dans la plupart des pays de l'OCDE face à un prix du baril élevé est désormais relayée par des perspectives économiques en berne et par une crise financière risquant de placer en récession les économies de l'OCDE", où la demande devrait chuter de 2,2% en 2008, a ainsi souligné l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel paru vendredi.

    Sachant cela, l'Agence a de nouveau abaissé sa prévision de demande mondiale pour 2008 et 2009 à respectivement 86,5 millions de barils par jour (mbj) et 87,2 mbj. La demande mondiale de pétrole devrait croître encore cette année, mais à peine: de +0,5% ou 0,4 mbj.

    Pour certains observateurs, les prix sont toutefois dorénavant trop bas, même en tenant compte du déclin de la demande dans les pays industrialisés.

    "Les échanges sur les marchés se font en fonction de la peur, qui a balayé la réalité de l'offre et la demande", estime ainsi Nimit Khamar, de la maison de courtage Sucden, qui s'attend à de nouvelles baisses de prix.

    "Dans un climat général négatif, même les acteurs du marché qui pensent que les matières premières sont tombées trop bas hésitent à en racheter, par crainte d'être balayés par une nouvelle vague de liquidations", précise-t-il.

    La chute des prix alarme les producteurs de pétrole, qui avaient tôt fait de s'habituer aux revenus très confortables apportés par un baril à plus de 100 dollars, et qui, parallèlement, subissent une forte hausse de leurs coûts de production.

    Face au péril, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé qu'elle tiendrait une réunion d'urgence le 18 novembre à Vienne, "pour discuter de la crise financière mondiale" et de son "impact sur le marché pétrolier". Tout porte à croire qu'elle baissera sa production pour l'ajuster à une demande chancelante.

    Le marché semble cependant douter de l'efficacité d'une telle riposte. "Face à un tel élan baissier, il est difficile de voir comment le cartel pourrait agir sur les prix", jugent ainsi les analystes du cabinet John Hall.

    Par AFP

  • #2
    Excellente nouvelle pour les pays dépourvus des ressources énergétiques.

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    • #3
      Excellente nouvelle pour les pays dépourvus des ressources énergétiques et ne dependent pas des aides des pays petrodollars
      .


      Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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      • #4
        Grandis un peu...

        Pour revenir au sujet, je pense que la baisse des prix continuera vu que la fin de la récession de l'économie américaine et le ralentissement de la croissance chinoise ainsi que d'autres pays sont loin d'être fini. A moins qu'un miracle se produise..

        Mais quoiqu'il en soit la majorité des pays seront plus au moins et directement ou indirectement touchés par cette crise financière.

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        • #5
          Les prix du pétrole sont indicés sur le dollar et l'économie américaine.
          Certes, il y a un ralentissement constaté mais lorsque la situation s'améliorera alors les prix grimperont de nouveau.

          En fait, les prix étaient quasi-identiques à ceux de l'an dernier. On redevient donc à une situation normale comme pour l'immobilier d'ailleurs ...

          On peut parler de surchauffe économique ..
          " Les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs "

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          • #6
            espérons que l'hiver ne sera pas trop froid.

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            • #7
              Le malheur des uns ne fait pas le bonheur des autres,si l occident s enfonce dans la crise,le monde entier suivra Que ferons les pays exportateurs de pétrole si personne n achéte de pétrole?.Prions pour que tout le monde s en sorte et qu on ne revive pas une crise comme en 1929.

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              • #8
                Les prix du light sweet crude de New-York ont atteient les 76,8$, et le baril de brent est passé à 75$!!!
                C'est vraiment la dégringolade.

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                • #9
                  le G7 avertis, si l'OPEP reduit sa production sera va empirer les choses!!!!!

                  decidemment rien ne va plus
                  .
                  .
                  ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                  Napoléon III

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