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Un incendie près de Paris fait 14 morts

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  • Un incendie près de Paris fait 14 morts

    L'été 2005 aura été sinistre, une vraie hécatombe. D'après la police, l'incendie est d'origine criminelle. Autant dire que les autorités françaises doivent faire le nécessaire pour retrouver les monstres et les mettre en prison pour le restant de leurs jours. Autrement, à ce rythme, on finira par croire que Paris est une zone de guerre...

    =====

    Un incendie à L'Hay-les-Roses fait 14 morts et une dizaine de blessés graves

    Un incendie survenu tôt dimanche dans un immeuble d'habitation de L'Hay-les-Roses en banlieue sud de Paris a fait au moins 14 morts, dont trois enfants, et une quinzaine de blessés, a annoncé Patrick Sève, maire de cette ville de 30.000 habitants du Val-de-Marne. Selon lui, ce bilan risque probablement de s'alourdir, une dizaine de blessés étant dans une situation "extrêmement délicate" après cette "nuit d'horreur".

    "La police est tout a fait affirmative sur le caractère criminel de cet incendie", a-t-il précisé à la mi-journée. Alors que quatre témoins étaient entendus par les enquêteurs, M. Sève a indiqué à propos des auteurs que les informations données par la PJ "semblent laisser supposer à ce stade, avec toute la prudence nécessaire, qu'il s'agirait de jeunes du quartier, de la cité, voire même de la tour en question".

    Selon des témoignages d'habitants, des jeunes auraient été aperçus dans le hall en train de jouer avec le feu et plusieurs incidents avec des feux de papier dans l'ascenseur ou des feux de poubelle ont été signalés ces derniers temps. Peu après 1h du matin, le sinistre s'est déclenché "au niveau des boîtes à lettres dans le hall d'accueil", a-t-il ajouté. Le feu s'est propagé dans la cage d'escalier, bloquant les ascenseurs. Les habitants qui sont sortis de chez eux "ont été confrontés à une chaleur de 300 degrés et une fumée insupportable" qui ont provoqué des "asphyxies extrêmement rapides", a poursuivi Patrick Sève.

    Claude et Lucette Camps, 48 et 47 ans, demeurant au 5e étage, racontent qu'ils ont été réveillés par des cris vers minuit et demi: "Il y avait de la fumée, les gens hurlaient et voulaient sauter. Nous nous sommes calfeutrés à l'intérieur. La plupart des décès concernent des gens qui sont sortis sur le palier". Les pompiers sont intervenus au bout d'un quart d'heure, un délai jugé trop long par des jeunes de la cité, qui ont accueilli les soldats du feu à coup de jets de pierre. "Pendant que les pompiers faisaient des massages cardiaques, ils se faisaient caillasser", a déploré le maire.
    Les corps ont été transférés à l'Institut médico-légal de Paris et les blessés dans les hôpitaux de la région.

    L'immeuble de 18 étages, dont le bailleur est la société 3F, a été construit en 1972 et réhabilité au cours des derniers mois. "Il présentait normalement toutes les garanties" de sécurité, a souligné M. Sève. Il comptait 112 logements. L'édifice va devoir être évacué pour faciliter les travaux de réfection, notamment la colonne sèche dans un premier temps. Comme cette évacuation "ne va peut-être pas être facile", les forces de l'ordre sont présentes pour favoriser le bon déroulement des opérations, a expliqué le premier magistrat.

    Le maire s'est engagé à reloger dès ce dimanche soir les sinistrés, pour l'heure hébergés dans un gymnase, dans des hôtels proches de la commune. A l'issue d'une réunion avec la ministre déléguée à la Cohésion sociale Catherine Vautrin, le préfet du Val-de-Marne, la société 3F et les pompiers, décision a été prise de réserver environ 250 chambres dans des hôtels de la commune, mais aussi à Rungy, Orly et Fresnes, selon M. Sève.

    Source : AP

  • #2
    il paraît, selon les denières infos, entendues à la radio, que ce sont trois ou quatres jeunes filles qui viennent d'être mises en garde à vue qui seraient à l'origine du feu.

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    • #3
      "Paris brûle-t-il"?

      Il est de plus en plus difficile d'écarter la piste criminelle...Trop d'incendies en si peu de temps.Quelle tristesse!Le plus répugnant et le plus morbide dans l'histoire ,c'est que certains "politiques" et notamment le trés médiatique Sarkosy, exploitent la tragédie(qui n'en finit pas...) à des fins de politique politicienne et ...électoralistes!

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      • #4
        Ce sont finalement 4 jeunes filles qui ont été à l'origine de l'incendie. Le genre de "bad girls" qui font peur aux garçons timides...

        ====

        Une bande de filles «pas finaudes», et la tour s'enflamme

        Il est minuit passé, samedi, les quatre filles poireautent encore dans l'entrée de la tour 2. Elles ne peuvent plus sentir une ancienne copine qui faisait partie de leur groupe, et habite au-dessus. «Une Beurette, jolie, mais pas plus qu'Amalia», selon une voisine. Elles se sont embrouillées avec elle «pour des raisons obscures» que les policiers n'ont pas réussi à percer. «Une jalousie de filles», avance une habitante. Ce soir-là, les quatre «cherchent à se venger» d'elle, dit un enquêteur de la brigade criminelle de Paris : «Elles discutent dans le hall et veulent lui faire du mal, lui nuire.» Elles ruminent plantées là entre les deux rangées de boîtes aux lettres * il y en a 112, autant que d'appartements * qui s'alignent sur les murs de droite et de gauche, avec, aux quatre coins, des poubelles pour jeter les pubs. Elles ont alors l'idée de s'attaquer à la boîte aux lettres marquée au nom de leur ancienne amie. «Elles la bourrent de papiers, et allument, rapporte un policier du Quai des Orfèvres, mais ça ne marche pas.» Les flammes s'étouffent. Alors, elles recommencent. Amalia et Audrey à la mise à feu, Nabou et Sophie à guetter. «Cette fois, elles reprennent une masse de journaux et prospectus, les rentrent dans la boîte aux lettres de leur rivale ou ennemie, puis y foutent le feu. Et là, ça a marché», poursuit l'officier. Ça a tellement bien marché que «ça les a dépassées». Les flammes ont couru sur les autres boîtes aux lettres, les paniers à papiers, les plafonds en lambris, puis ont grimpé dans la cage d'escalier. La fumée âcre et noire a asphyxié les habitants paniqués qui tentaient de se sauver. Seize en sont morts. Le diagnostic vital de cinq blessés est réservé.

        Les quatre filles ont déguerpi du hall quand ça a commencé à dégénérer. Mais des voisins les ont vues s'enfuir au moment où l'incendie a démarré. Les policiers ont alpagué trois filles dès 7 heures du matin dimanche. L'une d'entre elles a été libérée 24 heures plus tard, «complètement hors de cause». Amalia et Audrey, quant à elles, ont été maintenues en garde à vue. Bientôt rejointes par Nabou, interpellée dimanche soir, et par la plus jeune, Sophie, hier matin.

        http://www.liberation.fr/page.php?Article=321537

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        • #5
          Bonjour,

          Je connais bien le quartier où a eu lieu cet incendie dramatique.
          L'Hay les Roses est pourtant la commune du Val de Marne où l'on enregistre le moins de criminalité. C'est une commune limitrophe de Bourg La Reine qui se situe dans les Hauts de Seine (92).
          Ce qui prouve que malheureusement il suffit de trois ou quatres jeunes excités pour provoquer un tel drame.
          L'inconscience rend aveugle, et dire que les pompiers se sont vus jeter des pierres.
          Je présente toutes mes condoléances aux familles des victimes.

          PS : l'article de Libé, précise l'origine ethnique des auteurs de l'incendie et de certains locataires.
          Cette précision était à mon avis inutile.
          Dernière modification par salim, 07 septembre 2005, 08h30.

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