APA-Tunis. L’indice de la Bourse de Tunis (BVMT), Tunindex, a réalisé mardi et mercredi un rebond qui vient réconforter les investisseurs, a noté APA sur place.
A la clôture de la séance de mardi, Tunindex a récupéré 2,99% à 3213,21 points, dans un volume exceptionnel de 15,5 millions de dinars de transactions.
La Bourse de Tunis a visiblement bien réagi aux déclarations de mardi du Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, estiment les observateurs.
La BCT a en effet annoncé la mise en place d’une cellule de veille qui aura pour objectif d’analyser la crise mondiale et de prévoir ses retombées possibles sur l’économie et les finances tunisiennes.
«Les opérateurs se sont lancé dans une frénétique chasse aux bonnes affaires après deux fortes baisses, la dernière d’une ampleur inconnue jusque-là sur la place », note Tustex, une société intermédiaire en bourse.
«Ce qui a donné une tendance diamétralement opposée à celle de la veille, avec 34 progressions contre seulement 5 baisses», explique cette firme d’intermédiation.
Le TUNINDEX a tour à tour réintégré les seuil des 3100 puis 3200 points, pour s’arrêter à 3213,21 points, en hausse de 2,99% au bout d’une séance palpitante.
Les baisses des deux journées précédentes, celles du lundi 6 octobre (-4,88%) et de vendredi 3 octobre (-2,44%) sont dues aux «craintes des investisseurs liées à la crise financière internationale », explique à APA un spécialiste qui a requis l’anonymat.
Cet analyste indique qu’à ces craintes s’ajoute le fait que des fonds étrangers «se sont désengagés partiellement ces dernières semaines de leurs participations dans des sociétés cotées à Tunis». Il s’agit de Tunisie Leasing, Banque de l’Habitat (BH) et El-Wifaq Leasing.
«Il ne s’agit là que d’une prise de bénéfices de ces fonds à la recherche de liquidités surtout que ces trois sociétés ont réalisé d’excellents résultats en 2007 et sont promises à des performances encore meilleures en 2008, comme l’indiquent leurs résultats semestriels », explique un investisseur.
Il ajoute que ces fonds, en majorité, occidentaux «ont une vision globale des marchés émergents qu’ils mettent tous dans le même sac et sur lesquels ils sont entrain de céder leurs participations pour dégager des liquidités pour faire face à la crise qui sévit à l’échelle internationale ».
«Ces cessions ne sont en rien une sanction à l’encontre ni de ces sociétés ni de la place financière Tunisienne », explique un analyste
APA
A la clôture de la séance de mardi, Tunindex a récupéré 2,99% à 3213,21 points, dans un volume exceptionnel de 15,5 millions de dinars de transactions.
La Bourse de Tunis a visiblement bien réagi aux déclarations de mardi du Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, estiment les observateurs.
La BCT a en effet annoncé la mise en place d’une cellule de veille qui aura pour objectif d’analyser la crise mondiale et de prévoir ses retombées possibles sur l’économie et les finances tunisiennes.
«Les opérateurs se sont lancé dans une frénétique chasse aux bonnes affaires après deux fortes baisses, la dernière d’une ampleur inconnue jusque-là sur la place », note Tustex, une société intermédiaire en bourse.
«Ce qui a donné une tendance diamétralement opposée à celle de la veille, avec 34 progressions contre seulement 5 baisses», explique cette firme d’intermédiation.
Le TUNINDEX a tour à tour réintégré les seuil des 3100 puis 3200 points, pour s’arrêter à 3213,21 points, en hausse de 2,99% au bout d’une séance palpitante.
Les baisses des deux journées précédentes, celles du lundi 6 octobre (-4,88%) et de vendredi 3 octobre (-2,44%) sont dues aux «craintes des investisseurs liées à la crise financière internationale », explique à APA un spécialiste qui a requis l’anonymat.
Cet analyste indique qu’à ces craintes s’ajoute le fait que des fonds étrangers «se sont désengagés partiellement ces dernières semaines de leurs participations dans des sociétés cotées à Tunis». Il s’agit de Tunisie Leasing, Banque de l’Habitat (BH) et El-Wifaq Leasing.
«Il ne s’agit là que d’une prise de bénéfices de ces fonds à la recherche de liquidités surtout que ces trois sociétés ont réalisé d’excellents résultats en 2007 et sont promises à des performances encore meilleures en 2008, comme l’indiquent leurs résultats semestriels », explique un investisseur.
Il ajoute que ces fonds, en majorité, occidentaux «ont une vision globale des marchés émergents qu’ils mettent tous dans le même sac et sur lesquels ils sont entrain de céder leurs participations pour dégager des liquidités pour faire face à la crise qui sévit à l’échelle internationale ».
«Ces cessions ne sont en rien une sanction à l’encontre ni de ces sociétés ni de la place financière Tunisienne », explique un analyste
APA
Commentaire