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Le FMI revoit le taux de croissance économique mondiale à la baisse

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  • Le FMI revoit le taux de croissance économique mondiale à la baisse

    Le Fonds Monétaire Internationale (FMI) a revu considérablement à la baisse ses projections pour la croissance économique mondiale pour cette année et l’année prochaine.
    Risham BADROUDINE

    « L’économie mondiale entre dans une récession majeure suite au choc le plus dangereux que les marchés financiers matures aient connu depuis les années 1930 », a déclaré le FMI dans un rapport sur les Perspectives économiques mondiales.
    Dans un contexte d’incertitude exceptionnelle, la croissance globale devrait passer de 5% en 2007 à 3,9% en 2008 et 3% en 2009. Ces projections sont bien en dessous de celles établies par le FMI en juillet 2008.
    Cette petite croissance mondiale sera essentiellement tirée par les pays émergents.

    L’Occident en récession

    « Les principales économies avancées sont déjà en récession ou proches de la récession », a indiqué le FMI.
    Aux Etats-Unis, la déprime est de mise. Les plans de relances économiques votés par l’administration Bush, le “Plan Paulson” pour le sauvetage des banques en difficulté et la baisse du pouvoir d’achat ne donneront pas de résultats de sitôt. Le FMI craint même une aggravation de la crise et table sur une croissance de 1,6% en 2008 et 0,1% en 2009. Dans la zone euro, plusieurs pays sont déjà en récession ou se dirigent vers la récession, notamment l’Italie, la France, l’Espagne ou l’Irlande. Ils sont marqués par l’affaiblissement de l’activité économique, le resserrement du crédit, l’inflation et la chute du pouvoir d’achat.

    Petite croissance mondiale tirée par les pays émergents

    La croissance mondiale sera donc tirée par les pays en développement et les pays émergents, en particulier la Chine et l’Inde. Ces derniers ne seront toutefois pas épargnés par le ralentissement mondial et par l’inflation. Dans les économies émergentes et en développement, l’inflation devrait d’établir au alentour de 8% jusqu’à la fin de l’année 2008.

    Risham Badroudine

  • #2
    La Chine sera gravement touchée par la récession de l'économie américaine, vu qu'une grande partie des exportations chinoises sont destinées au marché américain. J'aimerais bien voir le taux de la croissance chinoise pour cette année et surtout pour 2009.

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    • #3
      La Chine a une forte demande intérieure, ça maintiendra la croissance à des taux plus que respectables. Par contre l'Inde aura un peu plus de mal à mon avis.
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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      • #4
        Oui en effet, la croissance chinoise se poursuivra a plus de 9% même en cas de récession européene et américaine, cela grace a la demande interieur qui s'accroit rapidement. Cela compensera la baisse des exportations vers les US et l'UE.

        Les places asiatiques n'ont pas été épargnées par la crise boursière. Elles ont même été massacréee. Hongkong a perdu 46 % depuis le début de l'année (au 10 octobre 2008).
        Pourtant, pour tous, c'est bien en Asie que se trouve la croissance de demain. Selon le FMI, la Chine devrait enregistrer 9,2 % de croissance en 2008 et 9,5 % en 2009, même en cas de récession dans les économies européennes et américaines. « La consommation intérieure prend lentement le pas sur les exportations », indique Jean de Quatrebarbes, directeur de JPMorgan Private Bank.
        Le relais de la consommation intérieure
        Officiellement, le secteur bancaire est sain, car tourné vers des activités de détail. Selon l'agence de notation Fitch, la banque chinoise la plus exposée pourrait être Bank of China, dont les investissements en produits structurés s'élèvent à 9,5 % des actifs.
        Enfin, les entreprises asiatiques génèrent de plus en plus de cash-flow, tandis que, en moyenne, leur consommation en capital diminue. Elles ne devraient donc pas souffrir de difficultés de financement, d'autant que les taux d'intérêt réels sont toujours négatifs.
        Mais ces bons fondamentaux ne suffisent pas à enthousiasmer les investisseurs. La correction a en effet été principalement provoquée par des sorties de flux et par des prises de bénéfices. « Même si les fondamentaux sont positifs, la psychologie est négative sur ces marchés », explique ainsi Jean de Quatrebarbes. Les niveaux de valorisation actuels sont pourtant intéressants.
        Dans l'hypothèse d'une croissance de 15 % des bénéfices en 2009, les valeurs se paient 12 fois les bénéfices, alors qu'elles s'échangeaient plus de 30 fois les profits en mai 2007. Mike Henderson, gérant du fonds Asian Dividend Income, de Henderson Global Investor, a donc surpondéré les valeurs chinoises dans son allocation d'actifs.
        Pour jouer la croissance de l'empire du Mileu, les valeurs taïwanaises semblent également en bonne position.

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        • #5
          Exact Geass;
          Les indicateurs composites avancés de l'OCDE pour août 2008, publiés à midi aujourd'hui, continuent d'indiquer un affaiblissement des perspectives de croissance pour les sept grandes économies. Côté économies émergentes, les données les plus récentes semblent indiquer une expansion des perspectives au Brésil, un infléchissement en Chine et en Fédération de Russie et un ralentissement des perspectives en Inde.

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          • #6
            Je pense que pour la Russie, ils sont un peu trop optimistes. Ca dépendra pour beaucoup du prix de l'or noir.
            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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