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Crise financière mondiale : L'Algérie n'est plus à l'abri

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  • Crise financière mondiale : L'Algérie n'est plus à l'abri

    L'effet domino de la crise financière, qui ébranle le monde de la finance depuis plusieurs mois, commence à avoir ses répercussions sur les économies émergentes.

    L'Algérie, désormais, fait partie du lot des pays guettés par les retombées de cette crise qui, de ce fait, vient d'amorcer un virage crucial, en commençant à "externaliser" ses effets sur d'autres branches d'activité.

    D'ailleurs, c'est dans le sillage de cette contagion que s'inscrivent les inquiétudes qui sont plus que jamais apparentes, que ce soit au sein de l'opinion nationale ou parmi les spécialistes du monde de la finance en Algérie. En effet, avec la chute continue des prix du pétrole sur le marché mondial, l'économie nationale est de plus en plus exposée aux risques d'être affectée par les conséquences intervenant en série de ce qui n'était au départ qu'une simple crise de crédits hypothécaires aux Etats-Unis.

    Les cours du brut, en tout cas, viennent de clôturer la semaine avec des niveaux très bas, ne suscitant que des incertitudes sur l'avenir immédiat de la croissance mondiale. A Londres, par exemple, le baril du pétrole s'est échangé, jeudi dernier, à moins de 80 dollars pour la première fois depuis plusieurs mois. Sur le marché américain, le baril caracole autour des 80 USD. Pire encore, la journée d'hier, le prix du baril est descendu jusqu'à 77 dollars. Le recul des prix du pétrole est dû à la baisse sensible de la demande mondiale, notamment dans les pays industrialisés. C'est là que résident les symptômes des risques encourus par les économies émergentes dont fait partie l'Algérie.

    Loin du discours optimiste des autorités officielles du pays, la réalité est saisissante. Les appréhensions quant aux difficultés qu'engendrait cette situation sur l'économie nationale sont de plus en plus grandissantes.

    D'ores et déjà, les députés à la première chambre du Parlement ont ouvert le débat sur cette problématique en saisissant, jeudi dernier, le ministre des Finances sur les capacités de l'Algérie à continuer à faire face à la conjoncture actuelle, et ce, tout en se demandant si le gouvernement a réellement les possibilités de poursuivre sa politique budgétaire actuelle.

    De ce fait, les élus à la chambre basse du Parlement ont été nombreux, en effet, à suggérer au premier argentier du pays d'étudier les possibilités de revoir à la baisse le prix de référence du baril de pétrole sur la base duquel la loi de finances pour l'année 2009 vient d'être établie, à savoir 37 dollars.

    Avant les députés à l'APN, le chef du gouvernement a eu à tirer la sonnette d'alarme sur la fragilité qui guette l'économie nationale si les prix du brut viennent à amorcer une baisse sensible sur le marché international. "Si les prix du pétrole passent au-dessous de la barre des 70 dollars, l'économie nationale ira très mal", disait Ahmed Ouyahia il y a quelques semaines seulement.

    Le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, lui aussi, a refusé de verser dans une euphorie absolue quant à la santé financière du pays, en avouant de son côté qu'il suffit que les prix du pétrole redescendent à 60 dollars pour que tous les projets d'envergure engagés dans le cadre du programme de soutien à la croissance soient compromis. Sur la scène internationale, les pays industrialisés continuent à conjuguer leurs efforts pour endiguer l'asphyxie du monde de la finance actuelle mais sans pour autant parvenir à mettre fin au déluge.

    - Le Maghreb

  • #2
    Au fait le magot de Boutef était-il en actions ou obligations ? Globalement Boutef a été un bon gestionnaire. En évitant le piège du dopage massif de l'économie et de la société algérienne à partir d'une ressource incertaine, il a rendu un fief service au pays. Les marocains revendiquent Boutef, nous aussi, car ses ancêtres sont les gaulois, et çà il l'a appris par coeur.

    Boutef nous passe de temps en temps un savon carabiné, mais il reste un ami, et on l'aime bien !

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    • #3
      Au fait le magot de Boutef était-il en actions ou obligations ? Globalement Boutef a été un bon gestionnaire. En évitant le piège du dopage massif de l'économie et de la société algérienne à partir d'une ressource incertaine, il a rendu un fief service au pays. Les marocains revendiquent Boutef, nous aussi, car ses ancêtres sont les gaulois, et çà il l'a appris par coeur.

      Boutef nous passe de temps en temps un savon carabiné, mais il reste un ami, et on l'aime bien !


      il n'a fait qu'appliquer à peu prés lla regle de trois

      1/3 en investissement publics
      1/3 en desendetement
      1/3 en placement


      un bon père de famille pas besoin de sortir de st cyr

      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        La règle des 3 tiers est excellente. Gestion bon père de famille sans aucun doute. Je sens qu'au Bled, il y a des économistes de grande qualité. C'est extrêmement rassurant pour l'Algérie, car il semble qu'on les écoute. Mais ramer à contre courant c'est pire que de traverser la Méditerranée sur une patera. Moi, j'appelle ça du courage !

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        • #5
          La règle des 3 tiers est excellente. Gestion bon père de famille sans aucun doute. Je sens qu'au Bled, il y a des économistes de grande qualité. C'est extrêmement rassurant pour l'Algérie, car il semble qu'on les écoute. Mais ramer à contre courant c'est pire que de traverser la Méditerranée sur une patera. Moi, j'appelle ça du courage !
          Tu sais joan, mois je dis aux navigateurs bon vent, mais au fait à quoi ça sert de dire bon vent à celui qui ne sait ou aller?

          Apparemment c'est la tempête en ce moment





          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            Ceux qui n'ont pas eu peur des tempêtes ont fait de grands explorateurs. D'autres se sont cramponnés à leur côte, et n'ont pas pu tirer bénéfice du nouveau monde.
            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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            • #7
              Ceux qui n'ont pas eu peur des tempêtes ont fait de grands explorateurs. D'autres se sont cramponnés à leur côte, et n'ont pas pu tirer bénéfice du nouveau monde.
              Le rêve américain?
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                Certains voient des empires qui chutent, d'autres se rappellent de leur essor. D'autres rêvent de gloire, et enfin il y a ceux qui fantasment sur la destruction du monde, et croient que ça leur rend service.
                La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                • #9
                  Certains voient des empires qui chutent, d'autres se rappellent de leur essor. D'autres rêvent de gloire, et enfin il y a ceux qui fantasment sur la destruction du monde, et croient que ça leur rend service.
                  D'autres rêvent les yeux ouverts et ce sont les plus dangereux

                  Enfin chacun sa m.... comme on dit
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                  • #10
                    Les temps sont durs.

                    Il est interdit de rêver.

                    Angela Merkel:
                    «Elle a dit: “chacun sa *****”»

                    Les propos peu amènes de Sarkozy
                    Paris a notamment reproché à l'Allemagne, à mots à peine couverts, de jouer cavalier seul et de bloquer toute démarche qui engagerait des moyens financiers communs à toute l'Europe. L'hebdomadaire français d'investigation Le Canard Enchaîné a ainsi publié des propos peu amènes du président français à l'égard de la chancelière allemande, qui auraient été tenus lors de réunions avec ses collaborateurs. «Elle a dit: “chacun sa *****”», aurait déclaré le président français à propos d'Angela Merkel, en soulignant qu'après avoir taillé en pièces les projets européens, la chancelière avait dû gérer à Berlin la quasi-faillite de la banque allemande Hypo Real Estate.
                    http://www.lefigaro.fr/international...-colombey-.php
                    Dernière modification par mansali06, 11 octobre 2008, 16h19.

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                    • #11
                      La classe politique française est lamentable. Les deux seuls qui aient respecté l'orthodoxie financière, c'est de Gaulle et Raymond Barre. Les autres ç'a été la course à l'échalotte, et je te promets, et je te paie à crédit. L'économie d'endettement s'est généralisée. Vivre au-dessus de ses moyens conduit inévitablement au précipice. On ne peut plus dire que si c'est la catastrophe ceux sont ceux qui votent qui en sont responsables. Tant que les élus ne seront pas sanctionnés en dehors du suffrage universel, on aura de pareilles dérives. Les gens votent pour ceux qui leur promettent la lune, et ils finissent au fond du puits, car c'est là qu'on la leur a montré, et qu'ils l'ont vue.
                      Exemple 2000 (cohabitation Chirac-Jospin). L'économie française tournait à plein régime. Au lieu de rembourser la dette, on a au contraire poussé à la dépense par des mesures d'incitations fiscales dont une baisse de la TVA sur certains travaux. Comme on était en période préélectorale et que chacun voulait aller devant les électeurs tout beau, et tout propre, il y a eu en plus une accélération au niveau des marchés publics; un coût majoré de 30% par rapport aux bordereaux d'appel d'offres. Le marché politique a un coût de plus en plus difficile à supporter et comme son nom l'indique il va à l'encontre de l'intérêt général.

                      L'Allemagne a raison. Elle a dû digérer les 22 M de chômeurs de l'ex Allemagne de l'Est, et elle arrive à l'équillibre budgétaire.

                      Si tous les pays se désendettaient comme l'Algérie on ne serait pas dans une situation pareille, et au moins on aurait les coudées un peu plus franches pour répondre à la crise. Il faut introduire dans toutes les constitutions du monde l'interdiction du déficit budgétaire. Il faut en finir avec Keynes.

                      De toute façon l'argent qui existait auparavant ne s'est pas perdu dans le néant, et il réapparaîtra. Une nouvelle révolution économique et financière est en gestation, avec de nouveaux riches.

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