Tweet
Profitant d'une météo plutôt clémente, plus d'un millier de migrants clandestins ont rallié, depuis lundi dernier, les côtes italiennes. Un afflux exceptionnel de barques en provenance des côtes libyennes. Escortés par des vedettes de la douane et de la marine italienne, elles ont atterri sur l'île de Lampedusa."
Il y a effectivement un afflux très important d'immigrants à Lampedusa ", confirme Omiya Seddik de la Fédération tunisienne pour une citoyenneté des deux rives, en mission sur l'île italienne pour Médecins sans frontières.
" Mais cette évolution n'est pas due seulement au beau temps, ils viennent des zones de conflit ou de crise humanitaire comme la Somalie, l'Erythrée, le Soudan et de plus en plus souvent d'Asie. Il s'agit d'indiens du Panjab, de Sri-lankais ou de Bengalais… ". Cet afflux de réfugiés met à mal la coopération entre l'Italie et la Libye. Le nombre de clandestins est passé de 14 200 sur la période janvier-septembre 2007 à 23 600 sur la même période de 2008, selon les chiffres du ministère italien de l'Intérieur.
"99 % des clandestins partent des côtes libyennes " confirme le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni, qui regrette que " la Libye, qui a promis plus de contrôle, ne l'assure pas, pour l'instant, avec l'efficacité demandée ". Le gouvernement italien attend le feu vert des autorités libyennes pour livrer six vedettes destinées à patrouiller devant les côtes pour empêcher les clandestins de prendre la mer. Pour tenter de détourner ces dispositifs douaniers et militaires de plus en plus sophistiqués, les candidats à l'immigration se tournent vers des réseaux criminels très organisés.
- Le Maghreb
Il y a effectivement un afflux très important d'immigrants à Lampedusa ", confirme Omiya Seddik de la Fédération tunisienne pour une citoyenneté des deux rives, en mission sur l'île italienne pour Médecins sans frontières.
" Mais cette évolution n'est pas due seulement au beau temps, ils viennent des zones de conflit ou de crise humanitaire comme la Somalie, l'Erythrée, le Soudan et de plus en plus souvent d'Asie. Il s'agit d'indiens du Panjab, de Sri-lankais ou de Bengalais… ". Cet afflux de réfugiés met à mal la coopération entre l'Italie et la Libye. Le nombre de clandestins est passé de 14 200 sur la période janvier-septembre 2007 à 23 600 sur la même période de 2008, selon les chiffres du ministère italien de l'Intérieur.
"99 % des clandestins partent des côtes libyennes " confirme le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni, qui regrette que " la Libye, qui a promis plus de contrôle, ne l'assure pas, pour l'instant, avec l'efficacité demandée ". Le gouvernement italien attend le feu vert des autorités libyennes pour livrer six vedettes destinées à patrouiller devant les côtes pour empêcher les clandestins de prendre la mer. Pour tenter de détourner ces dispositifs douaniers et militaires de plus en plus sophistiqués, les candidats à l'immigration se tournent vers des réseaux criminels très organisés.
- Le Maghreb