« On ne peut pas vendre si bas. » « D'accord, on achète 1 600 Alstom ? » Les conseils fusent tous azimuts, vendredi matin. Ambiance feutrée, mais seulement en apparence, à l'accueil de la société de Bourse Portzamparc.
Les coups de fil n'arrêtent pas. Casque téléphonique rivé sur la tête, les yeux en permanence sur les cours, les cinq conseillers qui enregistrent, en direct, les ordres sont sur le qui-vive depuis plusieurs jours. Les Bourses chutent ensemble ce vendredi matin et frôlent toutes les - 10 %. Panique ?
On brade les stocks
Non. Les clients qui se sont affolés ont déjà retiré leurs billes. Les autres s'en remettent à Portzamparc gestion, qui gère sous mandat leur pécule. Enfin, certains clients directs connaissent leur stratégie et s'y tiennent. « Ce matin, dès l'ouverture, certains étaient là, presque le chèque en main, pour acheter des actions. »
Xavier de L'Espinay, directeur adjoint en charge de la clientèle privée, n'est pas si étonné que cela: « les clients avertis ont attendu ce moment pour acheter. » On parlait de soldes en début d'année avec la dégringolade des cours. Là, on brade les stocks !
Ce couple de Nantais aisé sait où il va. Client de longue date, il dispose d'un portefeuille d'actions de 300 000 €. « Leurs premiers mouvements significatifs ont été menés avant l'été. Ils ont pris leurs bénéfices sur des valeurs pétrolières. Ils ont tout de suite réinjecté cet argent dans des valeurs de rendement, où le cash est important. »
Vendredi, ils sont revenus avec un virement de 150 000 € qu'ils avaient dans une banque étrangère. Tout a été déposé à la société de Bourse. 20 000 € injectés directement sur le marché. « C'est une occasion unique d'acheter si bas. » Le reste mis en sécurité. Ils ne toucheront plus beaucoup à ces achats avant de longs mois. 10 à 15 % des clients se positionnent ainsi chez Portzamparc. Les autres attendent que l'irrationnel cesse.
Élisabeth BUREAU.
Ouest France.
Les coups de fil n'arrêtent pas. Casque téléphonique rivé sur la tête, les yeux en permanence sur les cours, les cinq conseillers qui enregistrent, en direct, les ordres sont sur le qui-vive depuis plusieurs jours. Les Bourses chutent ensemble ce vendredi matin et frôlent toutes les - 10 %. Panique ?
On brade les stocks
Non. Les clients qui se sont affolés ont déjà retiré leurs billes. Les autres s'en remettent à Portzamparc gestion, qui gère sous mandat leur pécule. Enfin, certains clients directs connaissent leur stratégie et s'y tiennent. « Ce matin, dès l'ouverture, certains étaient là, presque le chèque en main, pour acheter des actions. »
Xavier de L'Espinay, directeur adjoint en charge de la clientèle privée, n'est pas si étonné que cela: « les clients avertis ont attendu ce moment pour acheter. » On parlait de soldes en début d'année avec la dégringolade des cours. Là, on brade les stocks !
Ce couple de Nantais aisé sait où il va. Client de longue date, il dispose d'un portefeuille d'actions de 300 000 €. « Leurs premiers mouvements significatifs ont été menés avant l'été. Ils ont pris leurs bénéfices sur des valeurs pétrolières. Ils ont tout de suite réinjecté cet argent dans des valeurs de rendement, où le cash est important. »
Vendredi, ils sont revenus avec un virement de 150 000 € qu'ils avaient dans une banque étrangère. Tout a été déposé à la société de Bourse. 20 000 € injectés directement sur le marché. « C'est une occasion unique d'acheter si bas. » Le reste mis en sécurité. Ils ne toucheront plus beaucoup à ces achats avant de longs mois. 10 à 15 % des clients se positionnent ainsi chez Portzamparc. Les autres attendent que l'irrationnel cesse.
Élisabeth BUREAU.
Ouest France.
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