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Rapport Ma'an Bethlehéem:2deux jeunes filles palestiniennes arretees au mois de juin

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  • Rapport Ma'an Bethlehéem:2deux jeunes filles palestiniennes arretees au mois de juin

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    [IMG]http://*******************/_images/preset/puces/square1.gif[/IMG] Rapport Ma’an Bethléem : deux jeunes filles palestiniennes arrêtées au mois de juin sont toujours détenues sans inculpation








    Manifestation des écolières en faveur de leurs deux camarades - Photo : Ma’anImages

    Une organisation de défense des droits humains a lancé un appel mercredi pour que soit intentée une action contre la détention administrative de deux écolières palestiniennes enfermées depuis juin dans une prison pour femmes.
    La fondation Addameer a dit que des officiels israéliens ont demandé à nouveau une mesure de détention administrative pour Salwa Salah et Sara Siureh , deux jeunes filles de 16 ans arrêtés chez elles le 5 juin. Leur première détention administrative a été ordonnée le 12 juin. Depuis la date de leur arrestation jusqu’au 21 juillet, elles n’ont pas été autorisées à avoir de contacts avec leurs familles.
    Salah a été initialement condamnée à quatre mois de détention et Siureh à cinq mois. Un tribunal militaire a confirmé la décision le 18 juin bien qu’en appel la durée de la détention ait été ramenée de cinq mois à quatre pour Siureh.
    Initialement elles devaient être libérées le 4 octobre, mais les officiels ont émis une deuxième décision le 5 octobre, un jour après qu’elles étaient juridiquement libres de sortir. Le lendemain, une décision judiciaire israélienne a maintenu le nouvel ordre de détention, le prologeant jusqu’au 3 janvier 2009.
    Le juge Eyal Noon a prétendu que les jeunes filles étaient « dangereuses » bien que le procureur militaire ait refusé de les inculper de quelque crime que ce soit ou de les accuser d’une quelconque activité. Néanmoins, les jeunes filles ont été emmenées à la prison d’Addamoun, en Israël, où elles sont détenues avec des prisonnières adultes. Elles ont maintenant passé plus de quatre mois dans les prisons israéliennes sans inculpation et sans jugement. D’après la loi israélienne, la détention administrative peut être reconduite indéfiniment. La fondation Addameer se dit « gravement préoccupée » au sujet de Salwa et de Sara, d’autant plus que leur détention « est contraire aux normes internationales en matière de droits humains ».
    « Pas plus Salwa que Sarah n’ont été informées des accusations pesant contre elles, ni de la raison de leur arrestation et de leur détention, au mépris des droits de la défense ; leur détention est donc illégale et arbitraire en vertu du droit international » a dit la fondation dans une lettre.
    Ses représentants ont ajouté que « les deux principes de la proportionnalité et du devoir pour un État de prendre en considération le bien-être de l’enfant correspondent aux prescriptions du droit international concernant les buts, les restrictions et les interdictions en matière de condamnation des enfants ».
    La fondation a aussi cité l’ensemble de règles minima des Nations Unies concernant l’administration de la justice pour mineurs selon lesquelles les actions prises à l’encontre de délinquants juvéniles doivent toujours être proportionnelles aux circonstances des délinquants et de leur délit.
    « À l’évidence, ce n’est pas le cas de ces deux jeunes filles. Le tribunal n’a pas respecté ces règles préconisées pour tous les mineurs en détention » a dit la fondation.
    C’est lors de cette détention administrative que ces jeunes filles sont allées en prison pour la première fois. Elles ont dénoncé le comportement brutal des gardiens israéliens et le recours excessif à la force lors de leur arrestation. L’une et l’autre affirment que des officiers les ont bousculées et ont crié sur elles pendant leur transfert initial à la prison de Ramleh.
    En outre, Addameer affirme que les jeunes filles ont subi « plusieurs violations de leurs droits humains » notamment une fouille corporelle complète au cours de laquelle elles ont été forcées de se « déshabiller complètement » avant que leurs cheveux, leur bouche et leur corps ne fassent l’objet d’une fouille invasive.
    Il y a actuellement environ 750 Palestiniens en détention administrative parmi lesquels il y a 13 palestiniens de moins de 18 ans.


    8 octobre 2008 - Ma’an News Agency







    Vendredi 10 Octobre 2008
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