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Crise financière : Y a-t-il une solution miracle ?

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  • Crise financière : Y a-t-il une solution miracle ?

    La semaine la plus noire que les bourses viennent d'encaisser sont la conséquence de paralysie du marché interbancaire qui dure depuis l'été 2007 .

    Cette crise au départ ne devait pas dépasser quelques centaines de millions de dollars, puis quelques milliards de dollars , puis quelques dizaines de milliards de dollars , puis quelques centaines de milliards de dollars. Où s'arrètera-ton ?

    Le problème est que l'on ne connait pas l'étendu des pertes et que ces pertes n'ont toujours pas pu être évalué.

    L'idée a toujours été de mutualiser le risque .

    En mutualisant, on pensait stopper la crise et éviter toute faillite. En fait , ignorant l'ampleur des pertes, pour éviter tout risque systémique , on a contaminé l'ensemble du système financier.

    On a évité à tout prix de mettre en faillite les établissements préteurs de titres pourris responsables de cette crise.

    Les autorités n'imaginaient pas les conséquences financières.
    Les pertes financières 'on été propagé ainsi dans toute l'économie financière.

    On se trouve devant des pertes dont on ne connait pas l'ampleur à ce jour , d'où la panique des investisseurs qui manifestent des comportements irrationnels.

    Plus personne est assez téméraire, ou naïf, pour jouer le jeu en achetant des titres.

    La crise financière qui fait rage actuellement est grave mais pas dramatique encore cependant. Il n'est pas trop tard pour agir.
    En fait , nous avons une crise financière mais le risque majeur est d'avoir une crise économique majeure du type de 1929.

    La crisee qui agite les marchés financiers est purement financière encore.
    La deuxième, la pire, est celle de l'activité économique réelle mais elle n'est pas encore présente.

    Pour l'instant, celle-ci n'est que potentielle, mais les risques d'une contamination augmentent de jour en jour.

    La réaction des investisseurs actuellement indiquent qu'ils pensent que la probabilité d'une crise économique majeure est importante.

    Tout l'enjeu est de trouver une méthode pour empêcher que cela se produise.

    Les titres aujourd'hui pestiférés basés sur des hypothèques américaines ou sur des risques de défaut de crédit n'ont toujours pas pu être évalué et c'est un problème pour évaluer l'ampleur de la crise financière.
    Avant , on pouvait toujours trouver un acheteur à l'autre bour de la planête à Singapour, Tokyo ou à Helsinki et le convaincre de les acheter en lui promettant la lune.

    Maintenant, plus personne n'en veut. Il n'y a plus de prix.
    Sur un marché ouvert et régulé par une bourse, comme celui des actions ou des matières premières, il existe des règles qui peuvent rassurer les intervenants.

    Même si le doute s'installe, ces protections encouragent les plus téméraires à revenir tenter leur chance.

    Dans le cas d'un marché de ces titres pourris, il n'y a rien de prévu, il n'y a aucun filet.

    On découvre chaque jour des quantités faramineuses de titres toxiques dans bien des banques, et il est légitime de se demander ce qu'elles peuvent encore bien cacher.

    Voilà ce qui fait peur aux investisseurs professionnels.
    Les autorités ont jeté des milliards de liquidités aux banques pour qu'elles se remettent à prêter.

    Mais cela ne marche pas, parce que dans la pratique les banques gardent cet argent pour elles.

    Bientôt, les entreprises seront dans le même cas, et d'ici peu, les entreprises commenceront à manquer de liquidités.

    Le plan Paulson a pour but de racheter les titres toxiques dont plus personne ne veut.

    Le gouvernement américain n'a pas les compétences nécessaires pour trier le bon grain de l'ivraie et risque de payer trop cher des titres pourris. Cette attitude ne fait que perpétuer le système qui existait avant la crise.

    En Europe, on préfère plutôt opérer en nationalisant les banques en difficulté. Mais ont-ils les moyens de nationaliser toutes les banques ?
    En entrant dans le capital des banques en détresse, les Etats peuvent faire une plus-value en revendant leurs parts quand les choses iront mieux.

    Reste qu'il est difficile de recapitaliser une banque en affirmant haut et fort qu'on va punir ses dirigeants, qui feront donc tout pour s'y opposer.
    La solution serait de contraindre tout le monde à abattre ses cartes pour écarter définitivement les doutes, mais alors que cette crise dure depuis un an en s'accentuant au fil du temps , cela ne semble pas possible.
    L'utilme solution serait que l'Etat se substitue aux banques.

    Il faut que l'Etat sauve l'économie réelle en reprenant le rôle des banquiers pour quelque temps.

    Il faut que les liquidités circulent. Toutes les solutions précédentes n'ont pas fonctionné, il faut vite éviter l'asphixie de l'économie.
    Au lieu d'injecter des milliards dans un système bloqué, les banques centrales doivent trouver un moyen de transmettre ce flux aux entreprises.

    C'était encore possible il y a quelques années, lorsque les Etats possédaient de grandes banques de détail mais smaintenant toutes les banque sont privés.

    Il faut donc vite mettre en place un système qui puisse irriguer de liquidités toute l'économie réelle.

    Les fondamentaux de l'économie restent encore excellents, et il y a beaucoup d'entreprises solvables qui peuvent payer des intérêts sur ces crédits.

    Il n'est pas sûr que ce soit le cas dans six mois .

    Ensuite, le marché bancaire pourra à nouveau s'organiser et les banques reprendront leur role.

  • #2
    Dans ce jeu des investissements, toujours les plus lésés sont ceux qui n'investissent pas, ceux qui vivent au jour le jour, ceux qui ne se sont pas enrichis avant la débâcle, c'est eux qui souffriront le rajustement économique. Les autres ont leurs bénéfices bien gardés, maintenant ce sont les états qui viennent en aide pour boucher avec l'argent de tous les trous laissés par l'espéculation. Où est l'argent des promoteurs du bâtiment, pour mettre un exemple, que l'année dernière même, tiraient un profit du 300 pour cent de leur investissement? C'est très injuste que les déséquilibres provoqués par la cupidité des grands soient toujours payés par les mêmes qui ont enduré ces montés des prix pendant l'époque du bonheur. Enfin, c'est une misère d'être né pauvre! Mais le crack du 29 c'est pas demain la veille.

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