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Il fut l’une des chevilles ouvrières de la Fédération de France du FLN appelée la 7ème wilaya lors de la guerre de Libération nationale. Kanoun Saïd, dit Ammi Saïdi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a sacrifié sa jeunesse pour la cause nationale. Il s’est éteint le 29 septembre 1998 à l’âge de 68 ans.
Né le 11 octobre 1930, Ammi Saïd s’est engagé dans la lutte de libération dès son jeune âge.
A 17 ans, il a adhéré au mouvement militant qu’il découvre en arrivant en France, où il a rejoint son père. L’enfant d’Aït Aïssi du douar d’Azzefoun s’est vu confier, en 1955, la mission du responsable des cotisations sous la direction de Abdelkrim Souici et Boukharouba Arezki. En février 1956, il part pour Strasbourg où il fut désigné trésorier jusqu’à mars 1957, avant d’être nommé, durant la même année, à la tête d’un groupe de commando. Il fut d’ailleurs parmi les premiers commandos algériens ayant pris les armes sur le sol français.
Depuis, plusieurs attentats à Paris et dans sa périphérie ont été opérés avec succès sous sa direction, jusqu’à son arrestation le 29 août 1957.
Il a été condamné à 20 ans de travaux forcés par le tribunal militaire de Paris. Il ne fut libéré qu’après le cessez-le-feu, soit le 27 août 1962 à Barberrousse (Alger).
Après l’Indépendance, il a été appelé aux fonctions de vice-président de la délégation spéciale de Yakouren et membre de la Kasma FLN.
En juin 1963 il fera partie de la promotion de cadre chargé de gestion parti en stage en Yougoslavie, une délégation qui a été reçue par le maréchal Tito. A son retour du stage, il se retrouvera, par la force des choses, dans l’opposition à côté de ses frères militants du FFS avec lesquels, il mena ensuite une autre lutte par la démocratie.
En somme, la vie de Ammi Saïd fut une succession de luttes pour la cause nationale pour que vive l’Algérie indépendante.
Par la Dépêche de Kabylie
Né le 11 octobre 1930, Ammi Saïd s’est engagé dans la lutte de libération dès son jeune âge.
A 17 ans, il a adhéré au mouvement militant qu’il découvre en arrivant en France, où il a rejoint son père. L’enfant d’Aït Aïssi du douar d’Azzefoun s’est vu confier, en 1955, la mission du responsable des cotisations sous la direction de Abdelkrim Souici et Boukharouba Arezki. En février 1956, il part pour Strasbourg où il fut désigné trésorier jusqu’à mars 1957, avant d’être nommé, durant la même année, à la tête d’un groupe de commando. Il fut d’ailleurs parmi les premiers commandos algériens ayant pris les armes sur le sol français.
Depuis, plusieurs attentats à Paris et dans sa périphérie ont été opérés avec succès sous sa direction, jusqu’à son arrestation le 29 août 1957.
Il a été condamné à 20 ans de travaux forcés par le tribunal militaire de Paris. Il ne fut libéré qu’après le cessez-le-feu, soit le 27 août 1962 à Barberrousse (Alger).
Après l’Indépendance, il a été appelé aux fonctions de vice-président de la délégation spéciale de Yakouren et membre de la Kasma FLN.
En juin 1963 il fera partie de la promotion de cadre chargé de gestion parti en stage en Yougoslavie, une délégation qui a été reçue par le maréchal Tito. A son retour du stage, il se retrouvera, par la force des choses, dans l’opposition à côté de ses frères militants du FFS avec lesquels, il mena ensuite une autre lutte par la démocratie.
En somme, la vie de Ammi Saïd fut une succession de luttes pour la cause nationale pour que vive l’Algérie indépendante.
Par la Dépêche de Kabylie
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