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La Corée du Nord retirée de l'axe du mal

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  • La Corée du Nord retirée de l'axe du mal

    La Corée du Nord a salué dimanche la décision américaine de la retirer de la liste des Etats soutenant le terrorisme, tout en affirmant qu'elle allait reprendre le processus de sa dénucléarisation, selon la presse officielle.

    «Nous saluons le respect par les Etats-Unis de leur promesse de nous retirer de la liste des états soutenant le terrorisme», a déclaré un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, cité par l'agence de presse du régime KCNA. «Nous avons pris la décision de reprendre la désactivation des installations nucléaires à Yongbyon et d'autoriser les Etats-Unis et les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à reprendre leurs travaux», a ajouté le porte-parole.

    Les Etats-Unis ont retiré samedi la Corée du Nord de leur liste des Etats soutenant le terrorisme en échange du contrôle de «toutes les installations nucléaires» du régime communiste, un accord qui devrait permettre de relancer le processus de désarmement nord-coréen. «La secrétaire d'Etat (américaine Condoleezza Rice, ndlr) a annulé la mention de la Corée du nord en tant qu'Etat encourageant le terrorisme», a annoncé à la presse le porte-parole du Département d'Etat Sean McCormack. Cette décision a été prise parce qu'un accord sur des procédures de vérification du programme nucléaire nord-coréen a été trouvé entre les six pays impliqués dans les pourparlers (Etats-Unis, Chine, Japon, Russie, Corée du sud et du Nord), a-t-il expliqué.

    Le plan de contrôle mis au point du 1 au 3 octobre lors d'une visite à Pyongyang du négociateur américain Christopher Hill, comprend «tous les éléments que nous voulions», a affirmé McCormack, pour faire pièce aux critiques qui reprochaient à l'administration Bush de vouloir à tout prix un accord pour pouvoir revendiquer un succès diplomatique de dernière minute. Selon lui, le régime communiste de Pyongyang a accepté l'inspection de «toutes les installations nucléaires» - aussi bien productrices de plutonium que liées à l'activité d'enrichissement d'uranium - et le prélèvement scientifique d'échantillons.

    Selon le porte-parole du Département d'Etat, des experts des six pays impliqués «pourront participer aux inspections y compris des experts de pays non nucléarisés» qui «sur la base du consentement mutuel pourront concerner des sites non déclarés». L'accord prévoit également pour l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) «un rôle important de conseil et soutien au processus de vérification».

    Réticences japonaises


    L'accord a été obtenu après d'intenses consultations vendredi entre la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et ses cinq partenaires.

    La Corée du Nord figurait depuis 1988 sur la liste noire américaine en raison de son implication présumée dans la destruction d'un avion de ligne sud-coréen en 1987 ayant fait 115 morts. L'expression «axe du mal» avait ensuite été utilisée par le président américain George W. Bush en 2002 pour désigner les pays soutenant le terrorisme et cherchant à se procurer des armes de destruction massives. Les sanctions empêchent notamment Pyongyang d'obtenir des prêts à faibles taux auprès d'institutions financières comme la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international (FMI).

    Le président George W. Bush s'est entretenu samedi par téléphone avec Taro Aso, le premier ministre du Japon qui s'opposait à ce retrait tant que le sort des Japonais enlevés dans les années 70 et 80 par le régime de Pyongyang pour former ses agents secrets, n'était pas réglé. Bush a promis que ce dossier ne serait pas oublié dans les discussions avec Pyongyang, assurant Tokyo de son soutien.

    Au terme de négociations entamées après le premier test atomique mené par Pyongyang en octobre 2006, la Corée du Nord avait accepté de démanteler ses installations nucléaires en juillet 2007 dans le cadre d'un accord prévoyant en contrepartie une aide humanitaire et énergétique. Mais l'aide avait tardé à arriver, Washington insistant sur la mise en place d'un strict mécanisme de contrôle du processus de dénucléarisation, assorti d'inspections surprises des sites. Furieux, le régime communiste qui estimait que ces inspections ne figuraient pas dans l'accord de 2007, avait annoncé le 26 août l'interruption du démantèlement de ses installations et menacé le 19 septembre de relancer le complexe nucléaire de Yongbyon.

    Ce durcissement de ton était intervenu peu après l'annonce par les autorités sud-coréennes que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, 66 ans, avait subi une attaque cérébrale. Pour la première fois depuis la mi-août, la télévision nord-coréeenne a diffusé samedi des photos le montrant en train d'inspecter un bataillon féminin d'artillerie sans toutefois préciser la date de la visite.

    Par le figaro

  • #2
    La Corée du Nord retirée de la liste terroriste américaine

    Les Etats-Unis vont annoncer samedi le retrait de la Corée du Nord de la liste des pays soutenant le terrorisme, a indiqué à l'AFP un responsable de l'administration américaine.
    «Nous nous sommes mis d'accord sur une série de mesures de vérification (du programme nucléaire nord-coréen) et à la suite de cela nous pouvons maintenant retirer la Corée du Nord de la liste des Etats soutenant le terrorisme», a indiqué le resposable sous le couvert de l'anonymat.

    La Corée du Nord figure sur cette liste noire en raison de sa présumée implication dans la destruction d'un avion de ligne sud-coréen en 1987 ayant fait 115 morts. Les sanctions l'empêchent notamment d'obtenir des prêts à faibles taux auprès d'institutions financières comme la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international.

    Les Etats-Unis ont jusqu'ici conditionné ce retrait à des progrès tangibles et vérifiables dans le processus de dénucléarisation du régime communiste.

    - AFP

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