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Débat sur l'impact de la crise financière sur l'Algérie

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  • Débat sur l'impact de la crise financière sur l'Algérie

    Alors que le monde s’affole et redoute les retombées de la crise financière mondiale, les experts algériens ne sont pas moins affolés et avertissent que l’Algérie risque d’être touchée par cette vague mondiale. Cela, même s’ils estiment que les retombées de cette crise n’auront pas d’impact direct sur l’économie nationale du moins pour le moment, disent-ils. Le professeur Aït Habbouche de l’université d’Oran, président du Colloque international sur «l’intégration régionale et mondialisation» qui s’est tenu hier, à Oran, apporte des explications sur le phénomène et ses conséquences sur l’économie algérienne. Selon ce spécialiste, la monnaie algérienne ne risque aucune incidence de la crise financière. Ceci s’explique par la régulation du taux de change qui est très prudente. Cette mesure est assez importante en ce sens que les marchés financiers ne sont pas développés en Algérie. D’autant plus, argumente M.Aït Habbouche, que «la crise actuelle est financière et non pas monétaire».

    Selon le professeur, la crise est un problème de contrôle des marchées financiers et les banques américaines et européennes ont failli dans leur mission de contrôle. Ceci dit, les marchés financiers sont dérisoires en Algérie. Surtout que l’économie des crédits est contrôlée par le système bancaire, notamment la Banque d’Algérie. Par contre, ajoute notre interlocuteur, il y aura une inflation progressive et les prix des produits de large consommation chuteront, ceci d’une part. Etant donné que le commerce extérieur algérien est à 60% avec l’Union européenne, l’Algérie sera affectée rapidement, et ce en fonction du volume des échanges d’autre part.

    A partir du moment où il y aura des perturbations dans tous les pays européens, M.Aït Habbouche explique: «S’il y aura inflation en Europe, il y aura automatiquement inflation en Algérie et les produits coûteront plus cher». Aussi, a-t-il mis en garde: «Si la crise financière a des incidences sur les monnaies mondiales, le dinar algérien ne sera pas à l’abri. S’il y aura la réévaluation de la monnaie, elle aura lieu aussi en Algérie», a-t-il indiqué. Selon, toujours le professeur, les incidences pourront éventuellement être multidimensionnelles au cas où la crise induira une inflation en Europe. «S’il y a augmentation des taux de change en Europe, il y’ en aura automatiquement en Algérie». Cela dit, les changements économiques en Algérie seront tributaires des transformations pouvant avoir lieu en Europe d’une part, et les conséquences de l’actuelle crise touchent l’ensemble des économies du monde, d’autre part. N’empêche que l’évaluation de cet impact ne se fera pas de sitôt. Selon le professeur Aït Habbouche, on ne peut pas, en effet, évaluer les effets de cette crise tout de suite. Car, a-t-il ajouté, elle porte sur le degré de la dépendance et de l’interdépendance des marchés. La finance influence le mouvement des marchandises et des capitaux, a-t-il expliqué, ajoutant que toute perturbation dans la finance entraînera automatiquement celle du mouvement des capitaux et des marchandises.

    source : l'Expression

  • #2
    Nos journalistes ont vraiment des progres a faire a niveau de la clarte des articles. Aussi parfois ils donnent des informations contradictoires:
    ''il y aura une inflation progressive et les prix des produits de large consommation chuteront''.
    L'autre jour j'ai lu sur la section economie de liberte un grand titre:
    ''La demande mondiale de petrole va chuter de 30 a 50%''.
    Il voulait biensur dire le prix.....

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    • #3
      ''La demande mondiale de petrole va chuter de 30 a 50%''.
      Il voulait biensur dire le prix.....
      si la demande chute, il en va de soi pour les prix
      ce n'est pas la mer à boire que de cerner les effets de cette crise sur l'economie algerienne

      coté finnancier:
      - les bons d etresors iront vers la depreciation, nul doute (negatif)
      - pas de bourse en algerie (positif)
      - ide essentiellement en energie (positif)
      - les banque ne sont pas affecté ni directement ni indirectement pas ces subprimes(positif)

      coté économique:
      - exportation en pétrole vont se déprécier en valeur, le chiffre de 80MM$ est à revoir (negatif)
      - les autres exportations, principalement de huiles et déchets ferreux auront toujours leurs acheteurs, d'autant plus qu'ils n'ont pas de poids important (positif)


      33%....pas mal, l'algerie est épargnée mais à l'instar de tous les pays petroliers .... ca court les memes risques

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