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Arab Tayeb au Centre culturel algérien de Paris

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    Arab Tayeb au Centre culturel algérien de Paris


    Après le Palais de la culture d’Alger et le Musée national «Ahmed Zabana» d’Oran, le Centre culturel algérien de Paris accueillera, du 8 octobre au 15 novembre prochains, une exposition de l’artiste peintre Arab Tayeb qui présentera, entre autres, des oeuvres picturales et des caricatures réalisées sur une période allant des années 70 à nos jours.

    Pour les besoins de l’exposition prévue au CCA, et qui n’est pas « vraiment une rétrospective » comme celle organisée à Alger (mars) ou celle d’Oran (avril), l’artiste, établi en France depuis près de 30 ans, a sélectionné « quelques oeuvres qui, en tenant compte de l’espace existant, permettent aux visiteurs de se faire une idée de l’évolution de (son) travail surtout sur le plan pictural », confie-t-il au Quotidien d’Oran.

    Le visiteur ne va donc pas retrouver l’ensemble des oeuvres choisies pour les deux expositions qui ont eu lieu en Algérie dans le cadre d’»Alger Capitale de la Culture arabe 2007", mais un échantillon représentatif de son Oeuvre picturale notamment. L’artiste se dit, à ce titre, « très touché » par l’invitation qu’il lui a été faite par le Directeur du CCA, Yasmina Khadra, d’exposer au Centre. « J’admire le talent de Yasmina Khadra. Il est pour moi un de nos écrivains majeurs. C’est aussi un homme d’action et sa présence au CCA devrait permettre à ce centre culturel d’avoir un rayonnement encore plus large », estime-t-il.

    L’artiste, qui a vécu à Paris au début des années 80 avant de choisir le sud comme lieu de résidence définitif, « car le climat » lui rappelle beaucoup sa ville natale, Oran, avait déjà exposé ses peintures dans divers salons, galeries et au Grand Palais de la capital de l’Hexagone. « Je me suis volontairement retiré dans le sud de la France pour travailler. Cette «retraite» a duré longtemps, mais elle m’a permis de vivre à mon rythme, d’évoluer. Je pense aujourd’hui être arrivé à une réelle maîtrise de mon art pictural, comme je l’avais fait il y a vingt ans dans le domaine de la caricature et du dessin de presse », explique Arab Tayeb pour signifier tout l’intérêt qu’il porte à son exposition au CCA qui lui permettra, à coup sûr, de renouer avec le public parisien. Il veut partager avec ce dernier les mêmes moments forts ayant marqué les deux expositions d’Alger et d’Oran qui ont eu un « grand impact sur le large public, les intellectuels, les universitaires ».

    Les projets ? Ce n’est pas cela qui manque chez cet artiste peintre considéré, à juste titre, comme le « père » de la caricature algérienne. « J’ai plusieurs projets. Mais je dois encore travailler. Il y a des projets d’exposition, au Québec, en Italie et surtout une à laquelle je tiens beaucoup qui m’a été proposée par mon ami Mohammed Djehiche, directeur du MAMA (Musée d’Art moderne d’Alger) », révèle-t-il, entre autres, sans oublier d’évoquer la publication prochainement d’un livre collectif réalisé par ses amis et dans lequel chacun d’entre eux apportera son regard sur l’homme et l’artiste. Le livre « initié par l’Association des «Amis d’Arab», sera illustré par de nombreuses oeuvres qu’ils auront choisies ». Par ailleurs, un film documentaire est en préparation sur l’artiste. « Une équipe de tournage me suivra lors d’un prochain voyage en Algérie et à travers mon oeuvre de caricaturiste des années 70 et mes échanges avec mes amis d’alors, ce film devrait permettre de donner de l’Algérie d’aujourd’hui, une vision originale et profonde », explique Arab Tayeb.

    Tous ces projets nécessitent un intense travail, dans une ambiance sereine, loin du tumulte de la ville. Le cadre paisible où il vit dans un village du sud de la France, situé à mi-chemin entre Montpellier et Nîmes, lui offre cette possibilité de se consacrer entièrement à son oeuvre. « Je vis très retiré afin de pouvoir travailler en paix (...). Il y a une chose qui compte beaucoup pour moi c’est l’amitié, et je suis très fidèle à mes amis et sais reconnaître le dévouement de certains », avoue-t-il.
    Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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