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La peinture algérienne des années 70 et 80 en expo

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  • La peinture algérienne des années 70 et 80 en expo

    A l’occasion de la réouverture de la galerie Mohamed-Racim et à l’issue de la tenue de l’exposition «la peinture algérienne des années 70 et 80», l’Unac a organisé la clôture de cette dernière, samedi soir, en présence de M.Oulabsir, secrétaire général du ministère de la Culture, M.Taousar, directeur général de l’Onda, des artistes et de journalistes.

    «Au nom de l’Union et en mon nom personnel, je saisis l’occasion de la réouverture officielle de notre galerie, pour rendre hommage à mes prédécesseurs présidents de l’Unap, à l’instar de Bachir Yellès, Mustapha Adane, Mohamed Khadda, Farès Boukhatem et Ahmed Ouahbi (premier président de l’Unac) qui, chacun, compte tenu de l’époque, de ses revues et des ambitions qui étaient les siennes quant à l’avenir des arts plastiques dans notre pays», a souligné M.Abdelhamid Arroussi, président de l’Unac. «Ils avaient oeuvré, souvent dans des conditions difficiles, pour inscrire l’Union, autant dans le sens des retrouvailles avec le patrimoine que dans celui du progrès et de la modernité, pour dire aussi que la réflexion est ouverte et que toute contribution serait la bienvenue pour nous aider à améliorer encore et toujours», poursuit-il. L’histoire de l’art algérien reste intimement liée à quatre hauts lieux historiques qui ont largement marqué la peinture et la sculpture, chacun selon sa vocation et l’esprit qui le caractérisait dans le temps qui était le sien: la villa Abdelatif, le Musée national des beaux-arts, l’Ecole nationale des beaux-arts et la galerie Racim.

    «La galerie aujourd’hui, telle que vous pouvez la visiter, constitue sans conteste une avancée qualitative que nous nous proposons d’accompagner pour que nos rappels de mémoire, tout autant que le travail des jeunes générations sur toute l’étendue du territoire national, puissent participer à la revalorisation de l’art en général et des arts plastiques ou visuels en particulier», a fait savoir, M.Abdelhamid Arroussi.

    «Le but étant d’aller au-devant des valeurs ajoutées artistiques émergentes, tout en continuant à les nourrir de la sève de leurs prestigieux prédécesseurs dont les fondateurs de l’Union qui ont été le fer de lance», a-t-il ajouté. Et d’enchaîner que «nous comptons aussi faire appel aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, pour ce qui est de la création d’une banque de données, de sites interactifs et d’expositions virtuelles à travers la toile Internet qui devrait nous permettre de développer, d’affiner et d’approfondir notre stratégie informationnelle et communicationnelle. Notamment une revue semestrielle de l’art, des numéros spéciaux concernant le parcours d’artistes, une rétrospective collective, basés sur des compétences sûres dans les domaines de la critique et de l’histoire des arts plastiques ou visuels, du texte littéraire directement lié à l’art et à l’oeuvre d’art.»

    De son côté, le représentant du ministère, M.Oulabsir a mis en valeur les efforts consentis de son département. «Cet élan de rénovation et de restauration qui a touché tant d’édifices, n’est qu’une preuve de sauvegarde de notre patrimoine, à l’instar de la galerie Racim, qui fut et demeure un lieu d’exposition incontesté, un espace de reconnaissance et de valorisation où la diversité des talents et des modes d’expression plastique furent, sont et seront toujours à l’honneur.»

    «Il suffit de se référer aux artistes plasticiens qui ont, d’hier à aujourd’hui, garanti son prestige et fait sa gloire, la renforçant dans sa vocation de véritable institution culturelle de la République», a-t-il conclu.

    Par l'Expression
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