Selon le ministre de l’Energie et des Mines, la Sonatrach est appelée à renégocier ses contrats avec les partenaires étrangers engagés dans des projets en Algérie. Les nouveaux contrats vont être formulés de manière à placer la Sonatrach dans une position majoritaire.
Au cours de son passage à la Radio chaîne III, Chakib Khelil a expliqué qu’il sera question de trouver un terrain d’entente avec les partenaires. Le ministre a aussi mentionné que dans le cas où la partie algérienne dispose de ses propres moyens de management, l’apport du partenaire sera mesuré à sa juste valeur.
Dans le cas où le partenaire étranger refuse, des efforts seront déployés pour trouver un moyen pour le transfert des connaissances. Parmi les projets importants concernés par la négociation des conventions, figurent la nouvelle unité pétrochimique ainsi que l’usine d’engrais et phosphates. Revenant sur les questions d’actualité, le ministre de l’Energie a expliqué que les fluctuations du prix du pétrole ne représentent pas vraiment une perte pour l’Algérie, du moment que les prix n’ont jamais été garantis.
Khelil a souligné que même à 75 dollars le baril, l’Algérie reste bénéficiaire. A ce propos, l’invité de la Chaîne III a expliqué que le prix actuel du pétrole reflète sa valeur réelle sur le marché. Le plafond atteint au cours des derniers mois est le résultat de spéculateurs qui ont intégré le circuit du pétrole. A cela se sont ajoutés les problèmes d’ordre géopolitique. «Ce sont ces mêmes spéculateurs qui sont derrière la crise financière international», a-t-il mentionné. L’orateur a soutenu que la demande sur la consommation en énergie a baissé alors que l’offre est restée la même. Ce qui explique la chute actuelle du cours du pétrole.
Pour ce qui est des prévisions, il a été souligné que l’Opep se réunira bientôt afin de déterminer comment va être structuré le marché dans les 6 prochains mois.
Sur ce sujet, Khelil a parlé d’une possible stabilisation. En effet, la demande de la Chine va augmenter de 8% et va certainement se maintenir à hauteur de 10%. A cela s’ajoute le marché du Moyen-Orient, lui aussi demandeur. Le ministre de l’Energie a également mis l’accent sur la remontée de la valeur du dollar. «Il est d’avantage intéressant pour l’Algérie de vendre un baril à 80 dollars quand cette monnaie s’échange à 1.35 dollars par rapport à l’euro» a précisé l’invité de la rédaction de la chaîne III.
Sur le plan des perspectives, Chakib Khelil n’a pas caché son optimisme. L’économie mondiale a besoin d’énergie. Le gaz et le pétrole représentent 75% de la demande. Les autres sources d’énergie ne constituent que 25% des besoins. Interrogé sur le fait de savoir si cette crise du pétrole va être le déclic pour la diversification de l’économie nationale, le ministre de l’Energie a répondu que l’Algérie a vécu d’autres crises. L’économie nationale a toujours été favorable à la diversification, à condition que les circonstances s’y prêtent. La diversification de l’économie nationale nécessite une période de transition de 5 années, a conclu le ministre.
Par le Soir
Au cours de son passage à la Radio chaîne III, Chakib Khelil a expliqué qu’il sera question de trouver un terrain d’entente avec les partenaires. Le ministre a aussi mentionné que dans le cas où la partie algérienne dispose de ses propres moyens de management, l’apport du partenaire sera mesuré à sa juste valeur.
Dans le cas où le partenaire étranger refuse, des efforts seront déployés pour trouver un moyen pour le transfert des connaissances. Parmi les projets importants concernés par la négociation des conventions, figurent la nouvelle unité pétrochimique ainsi que l’usine d’engrais et phosphates. Revenant sur les questions d’actualité, le ministre de l’Energie a expliqué que les fluctuations du prix du pétrole ne représentent pas vraiment une perte pour l’Algérie, du moment que les prix n’ont jamais été garantis.
Khelil a souligné que même à 75 dollars le baril, l’Algérie reste bénéficiaire. A ce propos, l’invité de la Chaîne III a expliqué que le prix actuel du pétrole reflète sa valeur réelle sur le marché. Le plafond atteint au cours des derniers mois est le résultat de spéculateurs qui ont intégré le circuit du pétrole. A cela se sont ajoutés les problèmes d’ordre géopolitique. «Ce sont ces mêmes spéculateurs qui sont derrière la crise financière international», a-t-il mentionné. L’orateur a soutenu que la demande sur la consommation en énergie a baissé alors que l’offre est restée la même. Ce qui explique la chute actuelle du cours du pétrole.
Pour ce qui est des prévisions, il a été souligné que l’Opep se réunira bientôt afin de déterminer comment va être structuré le marché dans les 6 prochains mois.
Sur ce sujet, Khelil a parlé d’une possible stabilisation. En effet, la demande de la Chine va augmenter de 8% et va certainement se maintenir à hauteur de 10%. A cela s’ajoute le marché du Moyen-Orient, lui aussi demandeur. Le ministre de l’Energie a également mis l’accent sur la remontée de la valeur du dollar. «Il est d’avantage intéressant pour l’Algérie de vendre un baril à 80 dollars quand cette monnaie s’échange à 1.35 dollars par rapport à l’euro» a précisé l’invité de la rédaction de la chaîne III.
Sur le plan des perspectives, Chakib Khelil n’a pas caché son optimisme. L’économie mondiale a besoin d’énergie. Le gaz et le pétrole représentent 75% de la demande. Les autres sources d’énergie ne constituent que 25% des besoins. Interrogé sur le fait de savoir si cette crise du pétrole va être le déclic pour la diversification de l’économie nationale, le ministre de l’Energie a répondu que l’Algérie a vécu d’autres crises. L’économie nationale a toujours été favorable à la diversification, à condition que les circonstances s’y prêtent. La diversification de l’économie nationale nécessite une période de transition de 5 années, a conclu le ministre.
Par le Soir
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