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80 milliards de dollars de recettes pétrolières pour 2008 en Algérie

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  • 80 milliards de dollars de recettes pétrolières pour 2008 en Algérie

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, estime qu’à 80 dollars le baril, le cours du pétrole reflète son prix réel. Il rappelle que ce prix était affecté par des facteurs géopolitiques (la tension entre les Etats-Unis et l’Iran, par exemple), par l’action des spéculateurs depuis septembre 2007 et par le taux de change américain, qui ont fait que le cours a atteint le niveau, jugé artificiel par le ministre de l’Energie et des Mines, de 147 dollars le baril. Il tient des propos rassurants quant aux recettes de l’Algérie pour 2008, avec un prix moyen de 115 dollars le baril jusque-là et quelque soit les prix d’ici la fin de l’année, elles seront de 80 milliards de dollars. Il fait remarquer que le dollar s’est renforcé par rapport à l’euro.

    Actuellement, dit-il, le prix du pétrole reflète le rapport entre l’offre et la demande et le marché pétrolier n’est plus camouflé par l’action des spéculateurs. La récession, poursuit-il, a entraîné une baisse de la demande en pétrole, mais l’offre reste la même et l’équilibre s’est rétabli à travers le prix. La réduction de la demande concerne les Etats-Unis et l’Europe, mais celle de la Chine, de l’Inde et du Moyen-Orient va augmenter.

    Pour M. Khelil, si les pays producteurs non-OPEP, constatant qu’ils ne peuvent pas vendre tout leur pétrole mis sur le marché, réduisent leur offre et si l’OPEP décide de retirer du pétrole du marché, les prix vont se rétablir.

    L’OPEP se préoccupe du niveau des prix dans trois mois et plus, selon le ministre de l’Energie et des Mines, qui ajoute que personne ne peut dire quel sera ce prix. Toutefois, sur le long terme, il prévoit que la demande va repartir à la hausse et l’économie va reprendre, elle aura toujours besoin de pétrole et de gaz qui fourniront pour longtemps encore, souligne-t-il, 75 % de l’énergie, les 25 % restant allant au nucléaire et aux énergies renouvelables.

    Que faire pour sortir de la dépendance à l’égard des recettes en hydrocarbures et donc des fluctuations du marché pétrolier ?

    M. Khelil fait observer que l’Algérie a toujours été confrontée à des problèmes économiques ou politiques qui ont gêné ses efforts pour sortir de cette dépendance et mettre en œuvre une politique de diversification de ses revenus. De plus, dit-il, cela prend du temps et il faut une continuité dans les revenus, c'est-à-dire avoir les moyens d’assurer la transition pour aller vers de nouvelles sources de revenus. Il estime que, maintenant, on peut le faire.

    A la fin de son entretien accordé à la chaîne 3 de la radio nationale dont il était l’invité de la rédaction, le ministre de l’Energie et des Mines a évoqué la nouvelle directive gouvernementale qui demande aux entreprises d’avoir la majorité dans les nouveaux projets de partenariat. Il fait savoir que des négociations vont être engagées dans ce sens avec les partenaires déjà existants sur les projets de pétrochimie liés au secteur minier, comme les complexes d’engrais phosphatés, si le partenaire accepte les nouvelles conditions, il n’y a pas de problèmes, sinon, il faudra, ajoute-il, trouver une formule pour qu’il continue à apporter son savoir faire, son management et sa technologie ou alors, si l’entreprise algérienne en est dotée, le projet sera réalisé par les Algériens.

    Par La nouvelle République
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