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La maison diocésaine d’El-Biar a abrité, samedi soir, une émouvante cérémonie d’adieu à Mgr Henri Tessier qui vient de remettre le flambeau au Jordanien Mgr Ghaleb Moussa Abdallah Bader.
Ce dernier était entouré d’une vingtaine de membres de sa famille venus spécialement de Jordanie pour assister à la cérémonie d’installation. Visiblement émus par la chaleur de l’accueil, les membres de la famille de Mgr Bader regrettent déjà l’idée de repartir sitôt chez eux. La cérémonie a vu la présence de plusieurs personnalités algériennes, parmi lesquelles les deux anciens Chefs de gouvernement Smaïl Hamdani et Mokdad Sifi, mais aussi le président du Haut-Conseil islamique, Cheikh Bouamrane, le président de l’Association des ulémas, Abdelhafid Chibane, et le professeur Mustapha Chérif.
Ce dernier devra s’envoler pour le Vatican, en compagnie de Mgr Bader, où ils devront être reçus par le pape, dans le cadre de la mise en place d’un comité de dialogue entre les religions.
Mgr Tessier, qui a eu à présider l’église catholique d’Algérie pendant 20 ans, en remplacement du cardinal Duval en 1988, restera en Algérie, sa seconde patrie.
C’est la première fois dans l’histoire de l’église catholique d’Algérie qu’un archevêque non français est désigné.
Le nouvel archevêque est conscient des difficultés de sa mission, notamment depuis l’apparition de la polémique sur la campagne d’évangélisation. Même si l’église catholique n’est pas directement concernée par cette polémique, elle n’y est pas insensible non plus, d’autant plus que dans l’esprit des extrémistes, les amalgames sont vite faits.
Mgr Bader brandit ses trois principes directeurs, “le respect, la tolérance et le dialogue”. Il s’engage à “faire son possible pour contribuer au retour de la paix”.
Liberté
Ce dernier était entouré d’une vingtaine de membres de sa famille venus spécialement de Jordanie pour assister à la cérémonie d’installation. Visiblement émus par la chaleur de l’accueil, les membres de la famille de Mgr Bader regrettent déjà l’idée de repartir sitôt chez eux. La cérémonie a vu la présence de plusieurs personnalités algériennes, parmi lesquelles les deux anciens Chefs de gouvernement Smaïl Hamdani et Mokdad Sifi, mais aussi le président du Haut-Conseil islamique, Cheikh Bouamrane, le président de l’Association des ulémas, Abdelhafid Chibane, et le professeur Mustapha Chérif.
Ce dernier devra s’envoler pour le Vatican, en compagnie de Mgr Bader, où ils devront être reçus par le pape, dans le cadre de la mise en place d’un comité de dialogue entre les religions.
Mgr Tessier, qui a eu à présider l’église catholique d’Algérie pendant 20 ans, en remplacement du cardinal Duval en 1988, restera en Algérie, sa seconde patrie.
C’est la première fois dans l’histoire de l’église catholique d’Algérie qu’un archevêque non français est désigné.
Le nouvel archevêque est conscient des difficultés de sa mission, notamment depuis l’apparition de la polémique sur la campagne d’évangélisation. Même si l’église catholique n’est pas directement concernée par cette polémique, elle n’y est pas insensible non plus, d’autant plus que dans l’esprit des extrémistes, les amalgames sont vite faits.
Mgr Bader brandit ses trois principes directeurs, “le respect, la tolérance et le dialogue”. Il s’engage à “faire son possible pour contribuer au retour de la paix”.
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