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Plan d'action européen : Les mesures au niveau national

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  • Plan d'action européen : Les mesures au niveau national

    Les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro, réunis dimanche 12 octobre à Paris, se sont mis d'accord sur un "plan d'action" concerté, visant à restaurer la confiance sur un marché déboussolé. Les quinze membres de l'Eurogroupe vont ainsi garantir les crédits interbancaires pour une période temporaire, jusqu'au 31 décembre 2009, une mesure destinée à apaiser les tensions d'un marché monétaire paralysé. Ils se sont également engagés à empêcher la faillite de leurs banques les plus importantes, notamment en procédant à des opérations de recapitalisation.

    Après cette première phase, chaque pays devait dévoiler, à partir de lundi, le détail des mesures qu'il compte adopter au niveau national.

    * France : mise à disposition de 360 milliards d'euros pour les banques


    A l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire lundi, l'Etat français apportera une garantie "payante"des prêts interbancaires jusqu'à 320 milliards d'euros, a annoncé le président Nicolas Sarkozy. L'Etat consacrera également jusqu'à 40 milliards d'euros pour recapitaliser les banques qui seraient en difficulté. "Rien ne doit être épargné pour éviter que la crise s'aggrave encore" et que "l'argent ne circule plus", précise le chef de l'Etat. Nicolas Sarkozy a précisé que les pouvoirs publics mettaient "des fonds propres à disposition de toutes les banques qui en feraient la demande". "Avant la fin de la semaine, nous aurons les instruments législatifs qui nous permettent d'assumer toutes les conséquences opérationnelles de nos décisions", a-t-il précisé.

    * Allemagne : 480 milliards d'euros

    Le gouvernement allemand va proposer aux députés un plan de secours aux banques comprenant une garantie de 400 milliards d'euros sur les prêts interbancaires et 80 milliards d'euros pour recapitaliser les instituts en difficulté. Dans le détail, Berlin va créer un fonds de "stabilisation des marchés financiers" qui sera abondé à hauteur de 100 milliards d'euros. Ce montant correspond à l'addition des 80 milliards d'euros destinés aux recapitalisations et d'une somme de 20 milliards, correspondant à 5 % du montant des garanties, mise ainsi en réserve au cas où une partie de ces garanties devait être effectivement exercée.
    La garantie de 400 milliards d'euros sera valable jusqu'au 31 décembre 2009. Les banques y auront accès contre le paiement de "primes adaptées." La recapitalisation de banques en difficulté pourra s'exercer notamment via l'entrée de l'Etat au capital des banques.

    En échange de ce plan, le gouvernement veut un droit de regard sur les rémunérations des dirigeants des banques ainsi que sur la politique d'accord de crédit des instituts. Les mesures s'appliquent aux banques allemandes mais aussi aux succursales en Allemagne de banques étrangères.

    * Espagne : 100 milliards d'euros


    A l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire, le gouvernement espagnol a annoncé son intention de garantir les prêts que se font les banques entre elles jusqu'à un montant maximum de 100 milliards d'euros pour 2008. "Pour cette année 2008, il sera possible de concéder des avals de l'Etat aux opérations bancaires pour un montant maximal de 100 milliards d'euros", a déclaré le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero. Madrid ne va en revanche pas recapitaliser ses banques, jugeant son système financier suffisamment solide. "Au jour d'aujourd'hui, ce n'est pas nécessaire", a déclaré M. Zapatero.

    * Autriche : 100 milliards d'euros

    L'Etat autrichien apportera une garantie des prêts interbancaires jusqu'à 85 milliards d'euros et a prévu 15 milliards d'euros pour la recapitalisation des banques en difficulté, a annoncé le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer à l'issue d'un conseil des ministres.

    * Grande-Bretagne : 46,6 milliards d'euros pour trois banques

    Gordon Brown a été le premier à proposer un cocktail de mesures, faites de prises de participations étatiques et de mécanismes de garantie. Le gouvernement britannique est passé à l'acte lundi matin, en injectant quelque 47 milliards d'euros dans le capital de trois banques, RBS, HBOS et Lloyds TSB

    Par Le Monde

  • #2
    Le détail des plans de sauvetage nationaux

    Voici le programme de soutien du système financier, décidé lors du sommet de l'Eurogroupe dimanche 12 octobre, et qui totalise 1.260 milliards d'euros. Une somme qui s'ajoute aux 640 milliards annoncés par la Grande-Bretagne dès la semaine dernière.


    Le plan français (360 milliards d'euros):- Fond de recapitalisation des banques: jusqu'à 40 milliards d'euros. Celle-ci se fera via la Société de prise de participation de l'Etat (SPPE), créée pour porter la prise de participation de 5,7% décidée par l'Etat français dans Dexia pour 1 milliard d'euros.
    - Garantie des prêts interbancaires: jusqu'à 320 milliards d'euros. Cette garantie s'appliquera aux emprunts contractés avant le 31 décembre 2009 pour une durée allant jusqu'à 5 ans.

    Le plan allemand (480 milliards):
    - Fond de recapitalisation des banques: jusqu'à 80 milliards d'euros. Angela Merkel a précisé que les banques pourront faire appel à ce "fond de stabilisation du marché financier" jusqu'au 31 décembre 2009.
    - Garantie des prêts interbancaires: 400 milliards d'euros.
    L'Allemagne a prévu d'allouer immédiatement 100 milliards d'euros, soit les 80 milliards destinés aux recapitalisations et 5% des garanties totales annoncées.

    Le plan espagnol (100 milliards):- Garantie des des prêts interbancaires: 100 milliards d'euros.
    - Pas de recapitalisation des banques.

    Le plan italien (100 milliards):
    L'Italie dépensera "autant que nécessaire" pour aider ses banques et la stabilité du système. financier national, a expliqué le ministre des Finances Giulio Tremonti.

    Le plan néerlandais (200 milliards):
    - Fond de recapitalisation des banques: 20 milliards d'euros. Une somme qui servira aussi à injecter des liquidités.
    - Garantie des des prêts interbancaires: 200 milliards d'euros.

    Le plan portugais (20 milliards):- Garantie des des prêts interbancaires: 20 milliards d'euros. Une somme qui servira aussi à injecter des liquidités.

    Hors de la zone euro, le plan britannique (640 milliards):
    - Fond de recapitalisation des banques: jusqu'à 47 milliards d'euros. Dans le détail, Royal Bank of Scotland devrait recevoir jusqu'à 26 milliards d'euros, dont l'Etat pourrait détenir jusqu'à 60% du capital après l'actuelle levée de fonds. Les groupes Halifax Bank of Scotland (HBOS) et Lloyds TSB recevraient ensemble jusqu'à 21 milliards d'euros, permettant au gouvernement d'acquérir 43,5% de la future entité HBOS/Lloyds TSB.
    - Garantie des prêts interbancaires: 321 milliards d'euros.
    - Liquidités: 256 milliards d'euros.
    Le gouvernement a prévu un plan de sauvetage pouvant atteindre en tout quelque 500 milliards de livres (641 milliards d'euros).

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    • #3
      Le problème c'est que ces milliards que les états Européen mettent dans leur banques pour les sauver de la faillite sont de l'argent qui ne correspond à aucune richesse, ils n'ont que la valeur du papier qui les compose, ce n'est tout simplement que de la dette.

      faire chauffer la planche à billet donnera l'illusion que tout va bien pour un temps, je crains que le pire soit à venir si on ne change pas en profondeur le système financier.

      quand une machine présente un défaut, ajouter de l'huile pour la faire tourner ne résoudra pas le problème, c'est la machine qu'il faut modifier.

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      • #4
        Le président de la République Nicolas Sarkozy, la ministre de l'Economie Christine Lagarde et le ministre du Budget Eric Woerth ont livré lundi les détails du plan français destiné à endiguer la crise financière, un plan de 360 milliards d'euro pour sauver les banques françaises, j'espère que leurs amis banquiers leurs offrirons le champagne. Comment cela va-t-il être financé, ce n'est pas la planche à billet qui va chauffer, c'est la planche à imprimer les bons du trésors que les gogo vont s'empresser d'acheter avec un rendement de 3 ou 4 %, de la dette et des impôts à payer en plus pour les millions de smicards.
        Dernière modification par zek, 13 octobre 2008, 23h02.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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