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GALILEO : enfin c'est OUI

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  • GALILEO : enfin c'est OUI

    Bonjour,

    Aujourd'hui est un grand jour.

    A notre chère époque, où la mondialisation fait rage, où l'appétit de Bush n'a plus de limite , où on vient à douter de l'union Européenne, où on se sent (parfois) liliputien la Commission Européenne a dit oui à Galiléo et a débloqué les fonds nécessaires à son développement.


    Mais Galiléo c'est qui? c'est quoi?
    Galiléo est un système de positionnement et de navigation par satellite et il aura un champ d'action civil et non pas que militaire, et ce système sera plus performant que le GPS Américain et cassera ainsi son monopole! donc c'est tout simplement un système génial qui va leur chatouiller les orteils ! Et alors , "la vieille Europe" dixit Bush n'est pas si vieille que ça , n'est ce pas.

    Bref,j'avais entendu parlée de ce projet et bien sur que les américains n' etaient pas favorable à son développement. Non je ne suis pas contre Les Etats Unis, mais je suis une européenne convaincu et j'aime connaitre de telles décisions. Bref I AM HAPPY!

    Pour tout savoir sur GALILEO
    Commission européenne, dimanche 23 mars 2003 à 13h10

    Conformément aux conclusions du Conseil européen de Barcelone, Le Conseil des Ministres des Transports a débloqué samedi les 450 millions d'Euros nécessaires au développement de GALILEO, système européen de positionnement et de navigation par satellite, et adopté le règlement instituant l'entreprise commune chargée d'en assurer la gestion. Cette décision fait suite aux conclusions unanimes du Conseil européen de Barcelone des 13-14 mars dernier. Le projet GALILEO, développé en collaboration avec l'Agence Spatiale européenne, permettra à l'utilisateur de déterminer très précisément à tout instant sa position dans le temps et dans l'espace : ses applications dans la vie quotidienne sont multiples, depuis la radionavigation dans les voitures individuelles jusqu'à la sécurité dans les transports, en passant par les effets induits sur diverses activités commerciales (secteur bancaire, géologie, travaux publics, énergie….).

    "L'Europe a enfin pris la décision politique de lancer ce programme stratégique : aujourd'hui c'est l'Europe "volonté" qui s'est exprimée" s'est félicitée Loyola de Palacio, Vice-présidente de la Commission en charge des transports et de l'énergie. "C'est une bonne nouvelle qui démontre la capacité de l'Union européenne à mener un projet industriel ambitieux, créateur de 150.000 emplois hautement qualifiés et générateur de quelques € 10 milliards de revenus par an" a-t-elle souligné. "Ce projet permet à l'Europe de garder son autonomie, sa souveraineté, sa capacité technologique et la maîtrise de sa connaissance" a-t-elle conclu.

    GALILEO, le premier système de positionnement et de navigation par satellites conçu pour des besoins civils, sera plus avancé, plus performant et plus fiable que le GPS américain, actuellement en situation de monopole. Compte tenu de l'ampleur des besoins de radionavigation dans les années à venir, l'Europe ne peut se satisfaire d'un système unique et imparfait. Tous les segments de notre société seront, dans les années à venir, dépendent d'un service de positionnement précis, par exemple les transports, mais aussi les secteurs de télécommunication, de l'énergie, le monde financier, la santé, l'agriculture et la pêche. "Le projet GALILEO vise à être parfaitement compatible et redondant avec le GPS : la conjonction des deux systèmes permettra de rendre l'ensemble plus solide et plus fiable" a rappelé Loyola de Palacio ."Mais il permet d'éviter une situation de monopole et de donner la possibilité à chacun de choisir".

    GALILEO représente des enjeux cruciaux en termes technologiques, économiques et stratégiques pour l'avenir de l'Europe. GALILEO permettra à celle-ci d'acquérir l'indépendance et la maîtrise de cette technologie, comme elle a su la conquérir dans d'autres secteurs avec Ariane ou Airbus. Les retombées économiques seront énormes : selon diverses études, le marché des équipements et services qui découleront de ce programme est estimé à environ € 10 milliards par an, avec la création en Europe de dizaines de milliers d'emplois hautement qualifiés. Cette technologie de pointe est un atout de premier plan pour l'influence de l'Europe dans le monde, sur le plan commercial et industriel. L'accord de samedi permet la participation du secteur privé au développement de GALILEO dans les meilleures conditions.

    Les champs d'action de GALILEO
    L'utilité de GALILEO ne se limite pas au champ de l'économie et des entreprises, elle touchera l'ensemble de la société. Elle est évidente pour les services de secours (pompiers, police, urgence médicale, secours en mer ou en montagne…) qui pourront intervenir plus rapidement pour porter assistance aux personnes en danger ; pour le guidage des aveugles, pour le suivi de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer qui souffrent de pertes de mémoire, comme pour l'orientation des explorateurs, des randonneurs ou des marins de plaisance.

    La phase de développement de GALILEO (2002 - 2005) a pour but de valider les choix techniques et de créer l'ensemble des conditions indispensables au déploiement rapide de l'infrastructure, y compris le lancement des premiers satellites tests. Le financement de cette phase est assuré conjointement par l'Union européenne, pour un montant global de 550 millions d'Euros, et l'Agence Spatiale Européenne (ESA), dont le Conseil a approuvé un engagement de 550 millions d'Euros dès le 15 novembre 2001.

    La gestion de cette phase sera assurée par une entreprise commune dont les membres fondateurs sont l'Union européenne et l'Agence spatiale européenne (ESA).

    Pour mémoire

    GALILEO est le programme européen de radionavigation par satellite lancé à l'initiative de la Commission européenne. Il représentera une révolution technologique équivalente à celle engendrée par la téléphonie mobile. Il promet également le développement d'une nouvelle génération de services universels dans des domaines tels que les transports, l'agriculture ou la pêche. Cette technologie, susceptible d'engendrer des bénéfices économiques considérables, n'est à ce jour maîtrisée que par les Etats-Unis -système GPS- et en Russie -système GLONASS-, tous deux financés et contrôlés par les autorités militaires. Le programme GALILEO sera géré et contrôlé par des civils et offrira une garantie de qualité et de continuité qui est indispensable pour nombre d'applications sensibles. Sa complémentarité aux systèmes actuels accroîtra la fiabilité et la disponibilité des services de navigation et de positionnement. Son développement a été proposé en 4 phases : définition jusqu'en 2000, développement jusqu'en 2005, déploiement jusqu'en 2008, opération et exploitation au-delà. La phase de définition s'est achevée fin 2000.


    Ma Source

  • #2
    De l'utilité des satellites

    Bonjour,
    Un article très intéréssant pour comprendre le bénéfice des satellites, leur roles et utilisations en temps de paix ou de guerre

    L'espace au cours de la guerre
    Samedi 22 mars 2003 à 16h46

    Les forces américaines vont utiliser massivement les télécommunications par satellite. Les spécialistes s'attendent à une augmentation de 75% par rapport à la première guerre du Golfe.

    Les contrôleurs des constellations DSCS (Defense Satellite Communications System) et Milsar ont positionné leurs satellites pour optimiser la couverture de l'Iraq. Le satellite de Lockheed Martin, DSCS III A3 a d'ailleurs récemment renforcé le système en remplaçant un satellite vieux de 11 ans au dessus de l'océan Indien.

    Ces deux constellations permettent aux militaires des communications sûres et fiables. Elles sont de plus très difficiles à brouiller ou intercepter. Construit en 1978 seulement pour subir des tests au sol, le satellite DSCS III A3 avait été ensuite converti en satellite opérationnel pour être lancé par une navette.

    Cependant, après l'accident de Challenger, il avait été remis au garage pour être finalement ressorti en 1995. Bien que construit il y a 25 ans, il a une capacité de 200 MBps à travers 8000 canaux et on lui prédit une durée de vie de 35 à 45 ans !



    Le satellite Artemis relaie pour la première fois des images d’Envisat
    Par Rémy Decourt : Flashespace, vendredi 21 mars 2003 à 14h30


    Après bien des déboires, consécutifs à une mise à poste ratée sur une orbite beaucoup plus basse que prévu, Artemis démontre ses capacités. Bien que détourné de son utilisation initiale, son système expérimental de propulsion ionique a permis au satellite de rejoindre son orbite de travail (36000 km) début février 2003. Aujourd'hui, il transmet, pour la première fois, des images d'Envisat au centre de traitement de données de l'ESA situé à l'ESRIN (Italie). Cette aptitude renforce les capacités opérationnelles du satellite EOS de l'Agence spatiale européenne

    "Grâce à Artemis, nous allons considérablement améliorer nos services aux utilisateurs d'Envisat", déclare Henri Laur, responsable de la mission Envisat à l'ESA. "Les données d'Envisat pourront être livrées plus rapidement et nous pourrons raccourcir les délais de traitement".

    A partir du mois d'avril, Artemis relaiera près de la moitié des données recueillies par Envisat et les données du satellite français d'observation de la Terre, SPOT 4. En 2005, le véhicule de transfert automatique (ATV) commencera à utiliser lui aussi régulièrement le service de relais de données d'Artemis et en 2006 (date à confirmer), le laboratoire Columbus, contribution européenne à la Station spatiale internationale, établira une liaison avec Artemis pendant près de cinq heures par jour.

    Artemis, réalisé sous la maîtrise d'œuvre d'Alenia Spazio (Italie), permettra de tester, d'exploiter et de qualifier de nouvelles technologies de télécommunications dans les domaines de la navigation par satellite, des services de communication mobile et des relais de données intersatellitaires. Le satellite est conçu pour faciliter les échanges de données et les communications vocales entre terminaux mobiles (installés notamment à bord des voitures, des camions, des trains et des navires), permettre la diffusion de données de navigation précises dans le cadre du programme européen EGNOS et relayer les échanges de données à haut débit d'un satellite à un autre.

    http://futura-sciences.com/sinformer/n/news1843.php

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    • #3
      En effet, ce projet a été à plusieurs fois sur le point d'être enterré, et bien entendu, la main de l'oncle Sam n'est jamais loin lorsqu'il s'agit de bloquer tout projet visant à destabiliser leur monopole. Et comme toujours, c'est la vieille Europe qui défend ce genre de projet contre des britanniques éternels cireurs de pompes de tout les locataires de la White House, Bush ou un autre.
      Les britanniques avançaient l'argument du coût en prétendant que le GPS américain est offert clé-en-main et gratis. OK, mais ça n'assure pas une totale indépendance vis-à-vis des loups du Pentagone et de la NSA toujours avec leurs gadgets derrière les portes de Bruxelles.
      En tout cas, c'est une bonne nouvelle pour l'Europe et le petit Romano Prodi a sûrement dégusté son champagne après ses déboires avec les annulations de ces décisions sur certaines interdictions de fusion qu'il avait prononcé.
      L'Europe de l'économie devient réalité, mais l'Europe de la politique étrangère et de la défense unifiées, tarde à se concrétiser. Demandez ce que pense le couple Chirac/Schröder du mauvais élève polonais qui chiale pour entrer dans l'Europe du puissant Euro et qui va aux states commander des avions de chasse F16!

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      • #4
        hum!

        Tu parles ce serait rigolo pour une Muse de travailler chez eux! c'est sur je serai encore plus près des étoiles! :wink:

        Il y a eu une mise à jour sur Galiléo alors je la poste:

        Mis à jour: GALILEO : enfin c'est OUI
        Commission européenne, vendredi 28 mars 2003 à 18h35


        L'Italie et l'Allemagne ont conclu un accord en vue du lancement du projet européen Galileo de navigation par satellite, a annoncé vendredi la présidence du Conseil italien dans un communiqué.
        Par ailleurs, Berlin a annoncé que Galileo allait renforcer le "profil high-tech" de l'Allemagne.

        Le projet Galileo butait depuis plusieurs mois sur un différend germano-italien au sein de l'Agence spatiale européenne (ESA).
        "La présidence du Conseil des ministres et la chancellerie allemande ont abouti ce (vendredi) matin à un accord qui permettra de débloquer les procédures de lancement du projet Galileo", indique le communiqué italien.
        "L'entente doit maintenant être soumise aux autres partenaires européens dans les instances multilatérales compétentes", ajoute le document, sans autre détail.

        Dans un autre communiqué, le gouvernement allemand ajoute que "l'implantation du site de Galileo Industries en Allemagne et la direction (par l'Allemagne) de la partie spatiale du projet aplanissent le terrain pour un développement réussi du projet."

        http://futura-sciences.com/sinformer/n/news1857.php

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        • #5
          waw les images st géniales! super jai de la documentation en fait jenseigne les images satellitales en 2nde!

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          • #6
            Bonjour à tous!

            Me re voici avec Galiléo mais ce programme m'intéresse depuis si longtemps que je surveille son évolution jusqu'a ce que je puisse le voir mis en orbite!

            Et voici que j'apprend que ce sera pour Septembre 2005,c'est à dire bientôt quand même et il devrait être opérationnel avant mi 2006, j'espère que ce projet arrivera à terme pour pouvoir( avec bonheur parce qu'il sera plus performant) rivaliser avec le G.PS.!

            http://fr.news.yahoo.com/030527/202/37zvv.html


            Pour tout savoir et comprendre sur Galiléo

            http://www.esa.int/export/esaCP/SEMB...D_index_0.html

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            • #7
              Bonjour,

              Alors où en est Galileo?

              Après trois ans de négociations houleuses et de pourparlés un accord a été conclus entre l'Union Européenne et les Etats Unis ce qui permettra, entres autres, aux systèmes GPS et Galileo d'être comptabiles et complémentaires et de ce fait cela permettra de disposer non plus 30 satellites mais de 60 satellites .Il n'y aura plus concurence mais coopération bi latérale.
              Pour de plus amples information, lire Comment la diplomatie américaine s'emploie à court-circuiter Galileo .

              A noter que galileo est technologiquement bien plus fiable que le GPS, par exemple il a une portée de localisation de 2 mètres(même dans un tunnel) alors que le GPS a une portée de 15 mètres.

              Galiléo etait un très sérieux concurrent aux système GPS d'où cette lutte acharné.
              Ce qui est dommage, c'est que Galileo etait au départ destiné aux programmes civils et militaires et que les américains ont eu gain de cause quand à l'abandon d'un usage militaire.
              J'ai cherché des infos sur le programme militaire et je n'en ai pas trouvé.
              Galileo quand il sera opérationnel ouvre la porte vers l'infini tant ses actions seront nombreuses que ce soit à usage privée ou professionnels.
              La chine ne s'y est pas trompée et participe aussi à cette grande marche , (plus de 200 milllions de dollars).

              Je vous recommande de lire aussi Galileo s'offre un relais dans les pays méditerranéens car l'Algérie fait partie du programme Méda et donc de ce fait sera concerné par cet accord.

              Un concessionnaire du système Galileo devait être nommé en mars mais il n'y a pas eu d'accord de fait pour départager les deux candidats: Inavsat( EADS,Thales, Inmarsat) et Alcatel( BTP Vinci Finmeccanica) L'enjeu est considérable. Le contrat de concession permet l'exploitation commerciale de Galileo pour une durée de 20 ans, moyennant un ticket d'entrée de 1,4 milliard euros .

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              • #8
                Ce topic aura prochainement 2 ans d'existence! Merci pour cette info et félicitations pour la longévité de ton topic, morjane.

                Pour célébrer l'heureux événement mais aussi découvrir les futures applications du système GALILEO, je vous invite à visionner la vidéo que nous propose la commission européenne : Europe shows the way.

                D'autres infos sont à découvrir dans cette page : GALILEO.

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                • #9
                  Salut Morjane

                  Un post a la hauteur de Galileo !
                  L'arrivee d'un outil de plus au service de la communication et de l'economie en general est a saluer. A saluer aussi l'usage strictement civil de Galileo. Un double bon point pour l'Europe !

                  a+

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                  • #10
                    Heureuse nouvelle et merci Sindbad

                    Bonjour,

                    C'est une bonne nouvelle. Enfin c'est une nouvelle à la hauteur des enjeux que réprésente Galiléo.
                    L'Union européenne a enfin tranché dans le choix du consortuim qui s'occupera de Galiléo et c'est un choix qui réunit les deux opposants qui vont ainsi devenir partenaires.
                    Il s'agit d' iNavSat et d'Eurely . Encore une image européenne qui me séduit tant.
                    iNavSat est composé d'EADS (UE) , deThales (Fr), Immarsat( GB)
                    Eurely pour sa part d'Alcatel ( Fr), Finmeccanica (I) ainsi que les AENA et Hispasat(SP)

                    L'union fait la force. Au lieu de les mettre en concurrence, l'Union européenne a choisi, lundi 27 juin, de faire collaborer les deux consortiums candidats au contrat de construction et d'exploitation du système européen de navigation par satellite, Galileo, réponse européenne au système de positionnement américain GPS. Le Galileo Joint Undertaking (GJU), créé par la Commission européenne et l'Agence spatiale européenne (ESA), a annoncé, par communiqué, avoir sélectionné cette offre après avoir privilégié la piste de la concurrence entre les deux groupes.
                    (....)Dans un communiqué commun, Eurely et iNavSat ont salué cette décision. "La décision prise aujourd'hui par le GJU représente un pas important pour le programme Galileo", ont-ils souligné, remarquant que "la fusion des consortiums permettra de dégager de nombreuses synergies".
                    Ils devront avoir achevé avant le fin de l'année les négociations avec le GJU pour les détails de la concession de Galileo, sur la base de leur offre conjointe. Il s'agit de définir de manière précise les obligations du concessionnaire et des autorités publiques, notamment en ce qui concerne le financement et la couverture de risques. Le système européen doit entrer partiellement en service en 2008 avec trente satellites, essentiellement dans un but civil, pour l'orientation des automobilistes ou les missions de sauvetage.(...)
                    Quoi qu'il en soit, l'avenir du système est assuré. "Galileo est une révolution technologique énorme qui apportera un nombre important de retombées industrielles et des bénéfices pour les entreprises européennes", s'est réjoui le commissaire aux transports, Jacques Barrot. La mise en commun des offres présente selon la Commission une réduction du financement public pendant toute la durée de la concession, jusqu'en 2026, et une accélération du calendrier, le système étant pleinement opérationnel à partir de 2010.
                    Les recettes commerciales seront également accrues de 20 % grâce à la combinaison du savoir-faire des deux consortiums dans le domaine des télécommunications et du transport. Une société entièrement séparée des deux groupes sera gérée afin de disposer d'une véritable autonomie. La phase de définition du projet, qui est en cours depuis 2002 et se terminera cette année, est d'un coût total de 1,1 milliard d'euros et prévoit le lancement d'un satellite.

                    La phase de déploiement des satellites et des stations terrestres de réception se fera de 2006 à 2008 pour un coût de 2,1 milliards d'euros, dont deux tiers seront pris en charge par le secteur privé, très intéressé par un projet qui permettra de déterminer très précisément la position des objets. Ensuite, les coûts d'exploitation sont estimés à 220 millions d'euros par an entièrement pris en charge par le privé, à l'exception d'une contribution exceptionnelle du public de 500 millions d'euros par an pour les premières années.

                    Les bénéfices attendus par l'exploitation des satellites sont énormes, à la fois en matière de recettes et d'emplois, puisque 150 000 postes pourraient être crées. La rentabilité n'est pas non plus mise en doute. Les problèmes de compatibilité et d'interférence avec le GPS américain ont été réglés par un accord d'interopérabilité. Les négociations pour la participation de pays tiers à Galileo ont déjà abouti avec Israël et la Chine et de nombreux autres pays sont intéressés par ce projet.

                    Pour lire l'article dans son intégralité: Galileo : l'UE choisit l'offre commune des deux consortiums
                    Avec Galileo, l'Europe veut damer le pion au GPS américain

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                    • #11
                      Salut Morjane,

                      Un autre bon point pour l'Europe, un bel exemple de ce que l'on peut accomplir en optant pour la cooperation en matiere de domestication de l'espace. Un bel exemple et surtout une source d'inspiration.

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